Sérieux comme le plaisir

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Sérieux comme le plaisir

Titre original Sérieux comme le plaisir
Réalisation Robert Benayoun
Scénario Robert Benayoun
Jean-Claude Carrière
Acteurs principaux
Sociétés de production Dovidis
ORTF
Paris-Cannes Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie dramatique
Road movie
Durée 100 min
Sortie 1975

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Sérieux comme le plaisir est un film français réalisé par Robert Benayoun et sorti en 1975.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Ariane, Bruno et Patrice vivent ensemble d’amour, d’eau fraîche et de plaisir. Pour leurs vacances d’été, ils partent au hasard en voiture sur les routes de France au gré de leur fantaisie. Les rencontres qu'ils font sont aussi insolites et surprenantes que leur relation tripartite : un désespéré couché en travers du chemin qui voudrait finir ses jours en réinventant la mort du Christ, un amoureux esseulé qui attend au milieu de la route son amoureuse inconnue, une dame toute de blanc vêtue portant ainsi le deuil de son défunt mari noir.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Production[modifier | modifier le code]

Casting[modifier | modifier le code]

Robert Benayoun à propos de Serge Gainsbourg au casting : « Je l'ai engagé tardivement pour un petit rôle » (courte apparition dans le rôle du « Mage »[2]).

Tournage[modifier | modifier le code]

  • Période des prises de vue : été 1974[2].
  • Robert Benayoun[2] : « Serge Gainsbourg est entré d'emblée dans son personnage, le dernier représentant d'une secte dont l'objectif était de rendre les femmes heureuses. Il avait une manière extraordinaire d'expliquer son ascendant sur les femmes, pour la séduire il disait à Jane : « Je ne suis rien du tout et dès que je vois une femme qui me plaît, ça me galvanise », phrase qu'il prononçait en s'endormant, il était très drôle dans cette séquence... Avec ce rôle de gourou cosmopolite, il caricaturait un personnage à la Gurdjieff , évoluant dans une espèce de harem ou installé dans un fauteuil en osier à la Emmanuelle... »

Musique du film[modifier | modifier le code]

Voix de Michel Berger et France Gall, arrangements de Raymond Donnez, avec la participation du Système Crapoutchik[3],[Note 1].

France Inter[4] : — « Michel a écrit pour le cinéma, pour un film de Robert Benayoum, Sérieux comme le plaisir et France a participé aussi à la bande sonore...
— France Gall : ça m'a bien amusé de faire des « tap di doum », oui.
— Michel Berger : c'était une expérience pour préparer un petit peu une connaissance du cinéma le jour où j'aurai vraiment envie de faire quelque chose.
— France Inter : ça doit complètement changer de la composition de chansons...
— Michel Berger : c'est surtout sur le plan technique, il faut s'habituer à des minutages très précis.
— France Gall : à peu près 12 secondes...
— Michel Berger : c'est un travail très particulier. »

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Système Crapoutchik, créé en 1968 sous l'impulsion de Jacques Dutronc, était composé dans ses dernières années, de Gérard Kawczynski (voir cette page pour plus d'infos), Christian Padovan, Jean-Pierre Alarcen, Claude Puterflam et André Sitbon.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ciné-Ressources (Cinémathèque française).
  2. a b et c Page 448 de la biographie de Serge Gainsbourg par Gilles Verlant : Gainsbourg, éditions Albin Michel, 2000 (ISBN 9782226120601).
  3. Page 11 (année 1974) du livret « discographie » de l'intégrale Évidemment des « Années Warner » de France Gall (13 CD + 1 DVD), Warner Music France/WEA réf. 2564618892, 2004.
  4. Interview par Claude Rubens et Michel Cabrera, extrait de l'émission de radio À vos souhaits diffusée sur France Inter le .

Liens externes[modifier | modifier le code]