Sétepenrê (fils de Ramsès II)

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Sétepenrê
Transcription Stp(w)-n-Rˁ
Naissance v. 1278-1277 AEC[1],[note 1]
Décès ? (avant 1225 AEC)[note 2]
Période Nouvel Empire
Dynastie XIXe dynastie
Fonction Prince
Famille
Grand-père paternel Séthi Ier
Grand-mère paternelle Mouttouya
Père Ramsès II
Fratrie Nombreuse fratrie (cf. Enfants de Ramsès II)
Sépulture
Nom Tombe KV5 ?
Type Tombeau collectif
Emplacement Vallée des Rois
Date de découverte 1re : 1825
2e : 1989 (redécouverte)
Découvreur James Burton (1825)
Kent R. Weeks (1989)
Fouilles Depuis 1989

Sétepenrê est un prince d'Égypte et dixième fils de Ramsès II[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Sétepenrê est peut-être né en l'an 2 du règne de son père, année où ce dernier change son nom de Nesout-bity de la forme simple Ousermaâtrê vers la forme plus lomgue Ousermaâtrê-Sétepenrê[1].

Sétepenrê est présent au siège de Dapour[2], bien que son jeune âge à l'époque rend peu probable toute forme de commandement pendant cet évènement[4].

Le prince est également connu par une inscription sur l'embrasure d'une porte découverte à Pi-Ramsès. La fonction du bâtiment est inconnu, toujours est-il que le nom du prince a remplacé celui d'un officier au plus tôt pendant la quatrième décennie du règne, avant que le nom de Sétepenrê soit à son tour remplacé par celui de l'un de ses cadet, le prince Sethemnakht[1].

Le titre de prince héritier passe directement de Khâemouaset (4e fils) à Mérenptah (13e fils) vers l'an 55[5], Sétepenrê étant alors décédé.

Sépulture[modifier | modifier le code]

Il a peut-être été enterré dans la tombe KV5, mais l'état de cette dernière ne permet pas d'en être certain[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. En admettant une date de naissance en l'an 2
  2. 1225 AEC est l'an 55, soit l'année de décès du prince Khâemouaset

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Obsomer 2012, p. 276.
  2. a et b Dodson et Hilton 2004, p. 174.
  3. Obsomer 2012, p. 261.
  4. Obsomer 2012, p. 263.
  5. Obsomer 2012, p. 274.
  6. Obsomer 2012, p. 263-264.

Bibliographie[modifier | modifier le code]