Sürgün (film, 1992)
| Réalisation | Mehmet Tanrısever |
|---|---|
| Scénario | Mehmet Tanrısever, Mehmet Uyar |
| Musique | Esin Engin |
| Acteurs principaux | |
| Sociétés de production | Feza Film |
| Pays de production |
 Turquie |
| Genre | Drame |
| Durée | 100 minutes |
| Sortie | 1992 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Sürgün (littéralement : L'exil) est un film turc sorti en 1992 réalisé par Mehmet Tanrısever.
Synopsis[modifier | modifier le code]
Un instituteur exilé dans un village anatolien à cause de ses idées politiques se heurte au responsable local. Mais il découvre aussi chez les habitants une profonde humanité[1].
Fiche technique[modifier | modifier le code]
- Titre original turc : Sürgün
- Réalisation : Mehmet Tanrısever[1]
- Scénario : Mehmet Tanrısever, Mehmet Uyar
- Musique : Esin Engin
- Production : Feza Film
- Photographie : Hüseyin Özşahin
- Montage : İsmail Kalkan et Ayhan Ergürsel
- Pays :
Turquie - Genre : drame
- Durée : 100 min
- Année de sortie : 1992
Distribution[modifier | modifier le code]
Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb.
- Bulut Aras : le professeur
- Gamze Tunar : Hacer
- Erol Taş : Çavus
- Fatma Belgen : Hatice
- Mehmet Akça : Dede
Critiques[modifier | modifier le code]
- Pour L'Unità, ce film est « ouvertement structuré comme de la propagande », et a des « nuances nationalistes et religieuses », il serait comparable aux productions staliniennes[2].
- Pour Max Teissier, du Monde Diplomatique, le film est teinté de manichéisme et sa mise en scène ressemble au « cinéma soviétique des années 50 »[3].
Références[modifier | modifier le code]
- Le cinéma turc, Paris, Éditions du Centre Pompidou, coll. « cinéma/pluriel », (ISBN 2-85850-874-7, lire en ligne), p. 274
- Le cinéma turc (lire en ligne), p. 274
- (it) « Al cinema con Saffo e il feroce Saladino », L'Unità, vol. 43, no 16, (lire en ligne) :
« Questo suo film d’esordio ha struttura apertamente propagandistica e coloriture nazional-religiose. Vi si narra di un maestro trasferito (per discriminazione anti-religiosa?) da Istanbul a un piccolo paese di montagna ove si adopera con successo per migliorare le condizioni dei contadini, e ridare coraggio a un vecchio sacerdote musulmano che da anni vive in condizione di semi-esilio. Finale segnato dal trionfo delle tradizioni, della religione e dello spirito di patria. Una parabola che assomiglia in modo sorprendente a certi film staliniani e che na ottenuto - ma forse i giurati erano distratti - anche un premio all'ultimo Festival del Cinema di Salerno. »
- Max Tessier, « Virages du cinéma turc : levée des tabous et inspiration fondamentaliste au festival d'Istanbul », Le Monde Diplomatique, vol. 50, no 15005, , p. 12 (lire en ligne) :
« L'Exil (Surgun), premier film réalisé par le producteur Mehmet Tanrisever, qui impressionne les étrangers présents, malgré son manichéisme et sa mise en scène digne du cinéma soviétique des années 50. »
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Türker İnanoğlu - 5555 Afişle Türk Sineması (Affiche du film) (lire en ligne), p. 933
