Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé

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Sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé
Ordre de droit pontifical
Approbation diocésaine 1824
par Mgr Tharin
Approbation pontificale 23 avril 1869
par Pie IX
Institut congrégation religieuse
Type apostolique
Spiritualité École française de spiritualité
But enseignement
Structure et histoire
Fondation 1783
Molsheim
Fondateur Louis Kremp
Abréviation S.D.P.R
Site web site officiel
Liste des ordres religieux

Les sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé sont une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical.

Historique[modifier | modifier le code]

La congrégation est fondée à Molsheim par Louis Kremp (1749-1817), vicaire de la paroisse locale, avec l'aide de son cousin François-Xavier Hurstel et Madeleine Ehrhard, qui commence à mener une vie commune avec six compagnes en 1783 qui prennent le nom de pauvre sœurs de la providence. De 1812 à 1819, la maison-mère se situe à Sélestat, sous l'égide de la sœur Françoise Felber. C'est là que le père Kremp meurt en 1817[1]. Ce sont Bruno et Ignace Mertian, deux frères prêtres du diocèse de Strasbourg, qui lui succèdent. Ils structurent et organisent la jeune association. En 1812 elles sont dix sœurs dirigées par Françoise Felber et son assistante Richarde Braun.

En 1819, les sœurs s'établissent à Ribeauvillé dans l'ancien couvent des augustins qui devient la maison-mère de la congrégation. À partir de cette date, elles portent le nom de sœurs de la Divine Providence de Ribeauvillé. Des établissements scolaires vont peu à peu naître en Alsace[2].

Les statuts sont approuvés par Napoléon Ier en 1807 et par l’évêque de Strasbourg en 1824. À la fin du XIXe siècle, la plus grande partie de la jeunesse féminine d’Alsace est instruite par les sœurs dans les nombreuses écoles publiques à la ville comme à la campagne[3]. En Allemagne elles doivent faire face à de nombreuses difficultés en raison du Kulturkampf. Elles ouvrent également des écoles spéciales pour la rééducation des enfants, pour les enfants sourds (dits "sourds-muets" à l'époque) à Guebwiller et pour la formation des enseignantes en 1882 à Cologne. En 1954, à la demande du pape Pie XII, les sœurs de la Divine Providence s'ouvrent également à l'apostolat missionnaire et commencent à travailler au Congo. La congrégation reçoit le décret de louange le et ses constitutions sont définitivement approuvées par le Saint-Siège le .

Activité et diffusion[modifier | modifier le code]

Les sœurs de la Divine Providence se consacrent principalement à l'enseignement.

Elles sont présentes en[4] :

La maison-mère est à Strasbourg.

En 2017, la congrégation comptait 361 sœurs dans 51 maisons[5]. Fin 2018, on comptait 298 religieuses dans 72 maisons[3].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Guerrino Pelliccia e Giancarlo Rocca (curr.), Dizionario degli Istituti di Perfezione (DIP), 10 voll., Edizioni paoline, Milan, 1974-2003.

Notes et références[modifier | modifier le code]

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Suore della Divina Provvidenza (Ribeauvillé) » (voir la liste des auteurs).
  1. « Louis Kremp », sur ecole-sainte-anne.com (consulté le ).
  2. « La congrégation des sœurs de Ribeauvillé », sur st-jean-colmar.fr (consulté le ).
  3. a et b « La Divine Providence (Ribeauvillé) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur annuaire.viereligieuse.fr (consulté le )
  4. « Où sommes-nous ? », sur providence-ribeauville.net (consulté le ).
  5. (it) Annuaire pontifical, Vatican, Librairie éditrice vaticane, , 2329 p. (ISBN 978-88-209-9975-9 et 88-209-9975-7), p. 1597