SMS Leipzig (1875)
SMS Leipzig | |
Le Leipzig en 1889 (dessin de Fritz Stoltenberg) | |
Type | Corvette |
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Classe | Leipzig-class corvette (en) |
Histoire | |
A servi dans | Kaiserliche Marine |
Commanditaire | Kaiserliche Marine |
Constructeur | AG Vulcan Stettin |
Lancement | |
Armé | |
Mise en service | Mars 1878 |
Statut | Désarmé le 28 août 1894. Mis au rebut en 1921 |
Équipage | |
Équipage | 425 hommes |
Caractéristiques techniques | |
Longueur | 87,5 m |
Maître-bau | 14 m |
Tirant d'eau | 6,9 m |
Tonnage | 4 626 tonnes |
Propulsion | 10 chaudières à eau 1 machine à vapeur à 3 cylindres horizontaux |
Puissance | 6 050 ch |
Vitesse | 15,8 nœuds (29 km/h) |
Caractéristiques militaires | |
Armement |
Après la conversion
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Rayon d'action | 2 330 milles marins à 10 nœuds |
Carrière | |
Port d'attache | Wilhelmshaven |
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Le SMS Leipzig est une corvette cuirassée (devenue en 1884 un croiseur frégate) de la classe du même nom (de) en service dans la Kaiserliche Marine de 1877 à 1894.
Histoire[modifier | modifier le code]
La navire est construit en 1875 au chantier AG Vulcan Stettin.
Le nom du navire ne fait pas référence à Leipzig mais à la bataille en 1813.
Après son lancement, le navire est commandé par le korvettenkapitän Karl Paschen (de) pour un tour du monde. Ainsi il va en faire une démonstration à Corinto au Nicaragua, durant l'affaire Eisenstuck. Ensuite il longe les côtes du Mexique et des États-Unis. En , il arrive au Japon. En , il vient dans les ports chinois et revient par Singapour, Le Cap et Plymouth. Il arrive le à Kiel.
Après quelques modifications, notamment l'installation de quatre tubes lance-torpilles, le SMS Leipzig repart le pour un tour du monde. En , il est affecté à l'escadron de croiseurs en Asie du Sud-Est. À la fin de l'année, il transporte le consul d'Allemagne à Shanghai puis Incheon pour signer le premier accord commercial entre la Corée et l'Allemagne. Il participe à la parade en présence du roi coréen à Séoul. En , il est retiré de l'escadron et entame le voyage du retour. Avant d'atteindre Bornéo ou Sandakan, le navire est en réparation durant sept semaines à Singapour. Durant ce temps, une épidémie de fièvre se déclare à bord, contraignant au débarquement d'une partie de l'équipage malade.
Par la suite, il participe à l'occupation des colonies allemandes en Afrique (Sud-Ouest africain allemand, Kamerun, Togoland). Le , il est présent lors de la proclamation de l'appropriation de Lüderitz. Le , le commissaire impérial Gustav Nachtigal prend possession de Bioko et assure la domination allemande sur les côtes du Kamerun. Le , il va à Porto Seguro puis Fort Prinzenstein. Le , le navire est de retour à Wilhelmshaven.
Le , le navire subit une importe reconstruction en croiseur frégate. Il reçoit une nouvelle motorisation et une seconde cheminée. Comme il doit le porte-étendard de l'escadron de croiseurs, on crée un espace pour accueillir l'amiral et son personnel. Après des difficultés techniques, il est remis en service en .
Dans son nouveau rôle, il participe sous le commandement du vice-amiral Karl August Deinhard (de) à la répression de la révolte d'Abushiri. Il est présent également pour la prise d'assaut du fort de Bagamoyo le puis à celle de Pangani. De retour de mission, il s'arrête au Cap.
Après une escale en Méditerranée au début de l'année 1890, le Leipzig s'en va en Asie du Sud-Est et est commandé à partir de mai par le contre-amiral Victor Valois. Il fait escale en Nouvelle-Zélande et aux Samoa. Début 1891, il fréquente les ports de Chine.
En , Valois reçoit l'ordre de protéger les intérêts allemands pendant la guerre civile chilienne. À son arrivée, le bateau est à court de charbon et doit être remorqué durant 97 heures. Quand la guerre civile a atteint son paroxysme en , il participe avec le navire britannique HMS Champion à Valparaíso afin de protéger les ressortissants allemands et britanniques. Après cette guerre, il va dans plusieurs ports d'Amérique du Sud puis revient au Cap. En , il pose l'ancre dans la baie de Maputo où le chef de l'ecadron, le contre-amiral Friedrich von Pawelsz reçoit la visite de Paul Kruger, le président de la République sud-africaine du Transvaal.
Durant un séjour de révision au Cap, on constate une forte usure et une forte déchirure qu'il faut réparer. Le Leipzig revient à Wilhelmshaven au printemps 1892. L'enquête conclut qu'il ne peut plus servir à l'étranger, mais le fuselage est assez bon pour qu'il serve de caserne flottante. Il sert ainsi durant 25 ans à l'école de télégraphie de la Marine puis de quartier à des élèves lors de la Première Guerre mondiale.
Le , il s'échoue subitement sur le côté, personne n'est blessé car il n'y avait personne à bord. Il est renfloué en 1921 puis mis au rebut.
Commandement[modifier | modifier le code]
au | Korvettenkapitän Paul Zirzow (de) |
au | Korvettenkapitän / Kapitän zur See Carl Paschen (de) |
au | Korvettenkapitän / Kapitän zur See Otto Herbig |
1er septembre au | Korvettenkapitän Herbing |
au | Korvettenkapitän Herbing |
à | Korvettenkapitän Eduard Hartog |
à | Kapitän zur See Franz Strauch (de) |
Février à | Kapitänleutnant Hermann da Fonseca-Wollheim (de) |
à | Kapitän zur See Max Plüddemann (de) |
à | Kapitän zur See Fritz Rötger |
au | Kapitän zur See Richard Hornung |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « SMS Leipzig (1875) » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- (de) Erich Gröner, Dieter Jung, Martin Maass, Panzerschiffe, Linienschiffe, Schlachtschiffe, Flugzeugträger, Kreuzer, Kanonenboote. Bernard & Graefe Verlag, München 1982. (Die deutschen Kriegsschiffe 1815–1945. Bd. 1) (ISBN 3-7637-4800-8) ;
- (de) Hans Hildebrand, Albert Röhr, Hans-Otto Steinmetz, Schiffsbiographien von Kaiser bis Lütjens. Mundus Verlag, Ratingen o. J. (Die deutschen Kriegsschiffe. Biographien – ein Spiegel der Marinegeschichte von 1815 bis zur Gegenwart. Bd. 5).
- (de) Jens Janssen (de), Kreuzerfregatte „Leipzig“ I. Zum erstenmal Eisen statt Holz. München 1959. (SOS Schicksale deutscher Schiffe. Bd. 179.)
- (de) Alfred G. Nagel, Vier Kreuzer „Leipzig“. Berlin o.J.
- (de) Carl Paschen, Aus der Werdezeit zweier Marinen. Erinnerungen an meine Dienstzeit in der k.k. österreichischen und kaiserlich deutschen Marine. Berlin 1908.