Sacra conversazione degli Ingesuati

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Sacra conversazione degli Ingesuati
Artiste
Date
1484-1486
Type
Technique
tempera sur panneau de bois
Dimensions (H × L)
190 × 200 cm
Mouvement
No d’inventaire
00285721Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation

La Sacra conversazione degli Ingesuati est un tableau de Domenico Ghirlandaio, une peinture en tempera sur tableau de 190 × 200 cm datable des années 1484-1486, conservée au musée des Offices (inventaire 1890, no 881[1]).

Histoire[modifier | modifier le code]

Destinée au maître-autel de l'église San Giusto alle Mura, dite des Jésuates, la peinture fut déplacée, après la destruction de l'église hors les murs au siège de Florence de 1529, vers le couvent San Giovanni della Calza. En 1853 elle entra dans les collections des Offices.

Iconographie[modifier | modifier le code]

C'est une Conversation sacrée soit une Vierge à l'Enfant trônant entourée de figures saintes célestes comme les archanges Michel et Gabriel (encadrant la Vierge) avec quatre anges (en arrière du dais), et de figures saintes terrestres comme saint Juste de Volterra[2] et saint Zénobe que l'on voit agenouillés de part et d'autre du trône de la Vierge.

Plusieurs matières aux intentions symboliques figurent dans la composition : les perles des corniches, le saphir porté en collier par la Vierge, la sphère de cristal porté par l'Enfant jésus, les grenades et les oranges, les cyprès du bosquet de l'arrière-plan... La richesse du tapis descendant de l'estrade du trône avec son bouquet qui porte également (comme Gabriel) des lys.

Description[modifier | modifier le code]

Le panneau principal de la Conversation sacrée affiche une composition en pyramide dont le sommet est la Vierge et les pointes latérales, les deux saints évêques. Les anges et les archanges sont placés sur la terrasse située au même niveau que le trône. un baldaquin architectonique complété d'une colonnade à droite et à gauche sépare la scène d'un jardin dont on aperçoit le feuillage, les fruits sur un fond de ciel bleu dégradé de blanc vers l'horizon.

Beaucoup de rouge (couleur de la Passion), marque la composition (veste de la Vierge, habit épiscopal, frises du tapis, jambières de saint Michel, cape d'un ange...).

L'orangé, assimilable à l'or, complète la couleur précédente (habits et fruits).

Le retable complet comportait une prédelle aujourd'hui dispersée entre le Metropolitan Museum of Art de New York, le Detroit Institute of Arts et la National Gallery de Londres.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Notice du musée
  2. confirmation par la prédelle

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ronald G. Kecks, traduit par Denis-Armand Canal, Domenico Ghirlandaio : L'Œuvre peint, Paris : Éditions du Félin, 1996, (ISBN 2-8664-5224-0), p. ??.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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