Saint-Georges-sur-Layon

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Saint-Georges-sur-Layon
Saint-Georges-sur-Layon
L'église de Saint-Georges-sur-Layon. Vue d'ensemble, côté sud-ouest.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Commune Doué-en-Anjou
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Annick Bernier
2020-2026
Code postal 49700
Code commune 49282
Démographie
Gentilé Saint-Georgeois
Population 771 hab. (2014)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 11′ 54″ nord, 0° 22′ 02″ ouest
Altitude 49 m
Min. 39 m
Max. 86 m
Superficie 22,5 km2
Élections
Départementales Doué-la-Fontaine
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Doué-en-Anjou
Localisation
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Saint-Georges-sur-Layon

Saint-Georges-sur-Layon est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire. Depuis le , la commune forme avec Brigné, Concourson-sur-Layon, Doué-la-Fontaine, Forges, Meigné, Montfort et Les Verchers-sur-Layon, la commune nouvelle de Doué-en-Anjou[1].

Elle se situe dans l'appellation viticole du Coteaux-du-Layon (AOC) et possède un important passé minier lié à l'exploitation du bassin houiller de Basse Loire.

Géographie[modifier | modifier le code]

Commune angevine du Saumurois, Saint-Georges-sur-Layon se situe dans les coteaux du Layon, sur les routes D 84, Tigné - Doué-la-Fontaine, et D 159, Louresse Rochemenier - Tancoigné[2].

Son territoire est traversé par le Layon (rivière)[2] et se situe sur les unités paysagères du plateau des Mauges, du couloir du Layon et du plateau du Saumurois[3].

La commune repose sur le bassin houiller de Basse Loire[4].

Histoire[modifier | modifier le code]

Des mines de houille sont exploitées au XVIIIe siècle et au XIXe siècle[4].

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune a pris le nom de Saint-Georges sur-Layon en 1929. Elle s'appelait Saint-Georges-Châtelaison du Moyen Âge jusqu’au début du XXe siècle[5].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le Saint-Georges-sur-Layon constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Doué-en-Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
janvier 2017 ? Hervé Vilboux[6]    
? en cours Annick Bernier[7],[8]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1995 mars 2008 Marc Brosseau    
mars 2008 décembre 2016 Hervé Vilboux[9]    
Les données manquantes sont à compléter.

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

La commune était membre de la communauté de communes de la région de Doué-la-Fontaine[10], elle-même membre du syndicat mixte Pays Saumurois.

Population et société[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[12],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 771 habitants, en augmentation de 0,26 % par rapport à 2009 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
830801883888914939901866915
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
917950932927917867863875862
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
854877866830824806810770759
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014
762709629598585591690785771
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[13].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vie locale[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Sur 73 établissements présents sur la commune à fin 2010, 53 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur le département), 4 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 29 % de celui du commerce et des services et 7 % du secteur de l'administration et de la santé[14].

La commune se situe dans l'aire d'appellation viticole du Coteaux-du-Layon (AOC). Vingt-sept communes du département, bordant la rivière du Layon, constituent l'aire géographique de l'Appellation d'Origine Contrôlée Coteaux du Layon[15].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Arrêté no DRCL-BCL-2016-123 en date du 30 septembre 2016 », Recueil spécial des actes administratifs de la préfecture de Maine-et-Loire, no 67,‎ (lire en ligne)
  2. a et b IGN et BRGM, Géoportail Saint-Georges-sur-Layon (49), consulté le 2 septembre 2012
  3. Département de Maine et Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine et Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Le Polygraphe Éditeur, 2003, p. 56 — Données consultables sur WikiAnjou.
  4. a et b H. Etienne et J.-C. Limasset, Ressources en charbon de la région Pays-de-la-Loire : Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe et Vendée, Nantes, BRGM, (lire en ligne [PDF]).
  5. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. « Doué-la-Fontaine Michel Pattée élu maire de Doué-en-Anjou », sur Le Courrier de l'Ouest, .
  7. « Vie municipale - Les élus », sur Mairie de Doué-en-Anjou (consulté le ).
  8. « Les élus », sur Mairie de Doué-en-Anjou, (consulté le ).
  9. Préfecture de Maine-et-Loire, Liste des maires élus en 2014, document du 11 avril 2014
  10. Insee, Composition de l'EPCI de la Région de Doué la Fontaine (244900973), consulté le 17 novembre 2013
  11. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  12. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  14. Insee, Statistiques locales du territoire de Saint-Georges-sur-Layon (49), consultées le 12 mai 2013
  15. INAO, Fiche Coteaux du Layon, consultée le 2 septembre 2012