Saint-Pal-de-Mons

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Saint-Pal-de-Mons
Saint-Pal-de-Mons
La mairie, en 2010.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron
Maire
Mandat
Patrick Riffard
2020-2026
Code postal 43620
Code commune 43213
Démographie
Gentilé Santpalons
Population
municipale
2 291 hab. (2021 en augmentation de 0,84 % par rapport à 2015)
Densité 85 hab./km2
Population
agglomération
8 314 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 45° 14′ 50″ nord, 4° 16′ 30″ est
Altitude Min. 615 m
Max. 969 m
Superficie 27,11 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton des Deux Rivières et Vallées
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web www.mairie-saintpaldemons.fr

Saint-Pal-de-Mons (prononcé [sɛ̃ pal də mɔ̃] ; Sant Pal en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Pal-de-Mons se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 56 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, à 32 km d'Yssingeaux[2], sous-préfecture, et à 5 km de Sainte-Sigolène[3], bureau centralisateur du canton des Deux Rivières et Vallées dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Sainte-Sigolène (3,1 km), Saint-Romain-Lachalm (5,2 km), La Séauve-sur-Semène (5,8 km), Saint-Victor-Malescours (5,9 km), Saint-Didier-en-Velay (6,3 km), Dunières (6,5 km), Raucoules (6,7 km), Les Villettes (7,2 km).

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

La commune est située à 870 mètres d'altitude.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière la Semène et la rivière la Duniere sont les deux cours d'eau traversant le territoire de la commune de Saint-Pal-de-Mons[5].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[7].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 929 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Romain-Lachalm », sur la commune de Saint-Romain-Lachalm à 5 km à vol d'oiseau[8], est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 923,5 mm[9],[10]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Saint-Pal-de-Mons est traversé par le D500, la D44, la D45, les D451 et D452[12].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Pal-de-Mons est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Sainte-Sigolène, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[I 2] et 8 314 habitants en 2021, dont elle est une commune de la banlieue[I 3],[I 4]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 5],[I 6].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,6 %), prairies (41,9 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones urbanisées (3,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 142, alors qu'il était de 1 096 en 2013 et de 1 036 en 2008[I 7].

Parmi ces logements, 80,2 % étaient des résidences principales, 10,2 % des résidences secondaires et 9,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 82,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 17,4 % des appartements[I 8].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Pal-de-Mons en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,2 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 77,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 9].

Le logement à Saint-Pal-de-Mons en 2018.
Typologie Saint-Pal-de-Mons[I 7] Haute-Loire[I 10] France entière[I 11]
Résidences principales (en %) 80,2 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 10,2 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 9,6 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la commune est Sant Pal de Mons en occitan et son dialecte local, le vivaro-alpin.

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Depuis le XIIe siècle, Saint-Pal-de-Mons était divisé en deux mandements :

  • le mandement du château de Mons, à Villedemont, qui était taillable.
  • le mandement de Saint-Paul, prieuré, terre subsidiable, dîme prélevée par le prieur.

Les deux mandements correspondaient à peu près aux limites de la commune actuelle.

L'ancienne église de Saint-Pal-de-Mons était dévolue à saint Paul, d'où le nom primitif de Saint-Paul-de-Mons. Le , Pierre IV, évêque du Puy-en-Velay, la cède à Pons, abbé de la Chaise-Dieu. Cela indique que cette ancienne église existait avant 1167[17]. Dans une délibération du conseil municipal en 1871, il est dit que cette église était basse, exiguë, avec des chapelles débordant sur l'extérieur de l'édifice.

Avec l'église, fut créé un prieuré qui était donc de l'ordre de Saint-Benoît. La charge de prieur était transmise par résignation.

Au Suc de Mons se dressait sans doute dès le XIIe siècle, un château situé sur deux niveaux de l'éperon rocheux dominant la Dunière et dont les fouilles ont permis de dégager les soubassements. Des historiens pensent que ce château a dû être détruit à la fin du XIIIe siècle et reconstruit en partie au siècle suivant.

Temps modernes[modifier | modifier le code]

Le chef du parti catholique « ligueur », le marquis de Saint-Vidal vient l'assiéger en 1574 et put s'emparer du château par « assoiffement », les assiégeants détournant les eaux qui alimentaient le château. Les occupants se rendirent et malgré les promesses de vie sauve furent tous exécutés. Le baron de Saint-Priest amena six prisonniers dans son château. Il les fit massacrer et porter leurs corps à Saint-Étienne où ils furent exposés sur une place publique[18].

Le château fut rasé vers 1594 à la suite d'un accord conclu entre les partisans du duc de Nemours, fidèles au roi, et les seigneurs catholiques « ligueurs du Puy. Des fouilles menées par une équipes de jeunes archéologues dans les années 1970 ont permis de mettre au jour des vestiges qui donnent des idées sur l'aspect qu'avait dû avoir ce double château : le « château bas » et le « château haut ».

Selon certains historiens, un château plus modeste aurait existé à Chanteloube. Ce château fut détruit. Jean-Marie Chausse signale dans un opuscule édité en 1862, des souterrains très curieux sur son emplacement à Chanteloube.

La guerre de Cent Ans vit beaucoup de massacres, notamment du fait du passage de troupes de « routiers », anciens mercenaires devenus pillards : ainsi en 1381, le village de La Vialatte fut complètement détruit et ses habitants tués.

Révolution et Empire[modifier | modifier le code]

Pendant la Révolution, le curé de Saint-Pal-de-Mons, M. Granghon, (tout comme celui de Sainte-Sigolène) jura fidélité à la Constitution et continua d'exercer au moins jusqu'en 1794 [19]. Deux prêtres de la famille Convers de Flaminges qui exerçaient dans le Rhône à Solaize, trouvèrent refuge dans leur famille. Leur tentative d'arrestation en 1796 donna lieu à un affrontement entre les gendarmes et les voisins et amis de la puissante famille Convers de Flaminges[20].

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, la population augmentant, l'église était si exiguë que les fidèles ne pouvaient pas tous y entrer. Seuls subsistent de cette ancienne église quatre chapiteaux, exposés à la Médiathèque, ainsi que le meuble de la sacristie. En 1871, le Conseil municipal décida de construire une nouvelle église, conçue par l'architecte Favrot, alors que M. Morizon était curé. Elle a été inaugurée en 1877.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Pal-de-Mons est membre de la communauté de communes Marches du Velay-Rochebaron[I 12], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Monistrol-sur-Loire. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[21].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 12].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton des Deux Rivières et Vallées pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 12], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[22].

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[23]
Période Identité Étiquette Qualité
1947 1956 Théodore Cornillon    
1947 1956 Marcel Guillaumond    
1965 1971 Charles Robin   notaire
1971 1995 Jean Convers   cultivateur
mars 1995 mars 2001 Marie Moullier    
mars 2001 mars 2008 Daniel Roux    
mars 2008 En cours
(au 31 mars 2021)
Patrick Riffard DVD  
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Les résidents sont appelés Santpalons (prononcé sanpalous en auvergnat). L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[26].

En 2021, la commune comptait 2 291 habitants[Note 4], en augmentation de 0,84 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 4601 2901 5201 6931 7801 8291 8812 1002 080
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 9601 8982 1422 0442 0542 3352 3272 3222 376
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 5092 5272 5482 5052 5192 1591 9821 6821 493
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 5211 4161 3651 4231 5421 7481 9602 0222 225
2018 2021 - - - - - - -
2 2842 291-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 1 162 hommes pour 1 122 femmes, soit un taux de 50,88 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (49,13 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 13]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
1,2 
6,5 
75-89 ans
8,6 
14,8 
60-74 ans
14,4 
23,3 
45-59 ans
20,8 
19,0 
30-44 ans
20,1 
15,0 
15-29 ans
14,4 
21,3 
0-14 ans
20,4 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 14]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Enseignement[modifier | modifier le code]

École primaire publique de Lichemialle.

La commune héberge l'école primaire publique intercommunale Marcel Aymé de Lichemialle qui compte 108 élèves à la rentrée scolaire 2019[29],[30].

L'école privée Saint-Joseph.

L'école privée Saint-Joseph fait également partie de l'offre éducative locale avec ses 7 classes pour l'année scolaire 2019-2020[31].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

La fête du village, appelée vogue, a lieu le deuxième week-end de septembre, avec des forains, un feu d'artifice et un défilé des chars (conso)[32].

Tous les deux ans, durant un week-end du mois d'octobre, l'association Brin d'Osier organise le "marché aux paniers" dans le bourg, où sont vendus tout sortes d'objets en osier par des exposants français[33].

Santé[modifier | modifier le code]

{Espace de Santé San Palou - 4 Place de l'Église, 43620 Saint-Pal-de-Mons}

Sports[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Saint-Pal-de-Mons est une commune rurale où l’agriculture et l’élevage formaient l’essentiel de l’activité à la fin du XIXe siècle. Aujourd'hui, l'économie agricole est marquée par la présence de nombreux élevages bovins à vocation laitière. Au XIXe siècle, la passementerie a connu un fort développement local.

L'exode rural après la Première Guerre mondiale et jusque dans les années soixante entraîna une diminution importante du nombre d’exploitations agricoles. 200 fermes environ en activité avant guerre contre une quinzaine seulement en 2019. Pendant la même période, la passementerie a, elle aussi, décliné fortement. Le développement très rapide de la plasturgie par extrusion (films plastiques) a permis le redémarrage économique de la zone Saint-Pal-de-Mons et Sainte-Sigolène[34].

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 909 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 2 321 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 730 [I 15] (20 800  dans le département[I 16]). 47 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 6] (42,8 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 17] 4,3 % 8,7 % 6,3 %
Département[I 18] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 19] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 408 personnes, parmi lesquelles on compte 80,3 % d'actifs (74 % ayant un emploi et 6,3 % de chômeurs) et 19,7 % d'inactifs[Note 7],[I 17]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 20]. Elle compte 853 emplois en 2018, contre 852 en 2013 et 717 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 048, soit un indicateur de concentration d'emploi de 81,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,9 %[I 21].

Sur ces 1 048 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 238 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 22]. Pour se rendre au travail, 93,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,3 % les transports en commun, 3,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 23].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église de Saint-Pal-de-Mons, placée sous le patronage de saint Pierre, inaugurée en 1877, est un édifice de style néo-roman, à trois nefs et un grand déambulatoire dans le chœur. Les trois autels sont en marbre blanc. La monumentale est riche[pas clair] et la barrière en fer forgé qui entourait le chœur a été enlevée. Les confessionnaux et les boiseries du chœur en chêne massif sont finement sculptés.
  • La chapelle Saint-Julien-la-Tourette est un édifice religieux de style roman datant de la fin du XIe siècle. Elle était entourée d'un prieuré « rural » dépendant de l'abbaye de La Chaise-Dieu. Cette chapelle rudimentaire est un lieu de pèlerinage depuis le XIXe siècle, essentiellement à l'occasion de la fête de Pentecôte. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [35]. La chapelle est édifiée sur un promontoire au-dessus de la rivière Dunière, sur le site de Laval à environ 20 minutes de marche du village de Villedemont. La commune vient de procéder à des travaux, réfection du toit, de l'intérieur. Les statues anciennes qui ornaient cette chapelle sont remisées dans la sacristie de l'église paroissiale. Le pèlerinage annuel de Pentecôte attire toujours de nombreux fidèles.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Chant du San Palou : La Sanpaloune[modifier | modifier le code]

1er couplet
Que l'on vienne du Puy
Ou bien de St-Étienne,
La route vous amène
En charmant pays. Perché sur un piton,
Dominant la Dunière
Il abrite en ses pierres
De joyeux compagnons
Qui tirent de leur métier
La joie de vivre et d'espérer

Refrain
C'est à Saint Pal-de-Mons
Où claquent les navettes
Leur bruyante chanson
Lui donne un air de fête
En avant les battants,
Déroulez-vous canettes,
Et sortez le ruban
C'est le refrain (bis) du tisserand

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armes de la commune se blasonnent ainsi :

D’or au chef-pal de gueules chargé en chef d’un cœur du champ.

Les ornements extérieurs sont une couronne murale de trois tours, crénelées sur une cartouche, entouré de branches de chêne et de laurier.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Histoire de Saint-Pal de Mons - essai d'histoire locale - Jean Vigouroux, Paul Fournel - Éditeur : imp. Guyot - 1972
  • 1914, quand Saint-Pal-de-Mons entrait dans la guerre : transformations communales, premiers traumatismes - Daniel Durand - Publication : Aubagne : Groupe CCEE - 110 p. 2018 - (ISBN 978-2-35682-381-6)
  • 1918, Saint-Pal-de-Mons : la fin du cauchemar : la vie pendant la guerre, tous les Sanpalous tués, le redémarrage de la commune - Daniel Durand - Publication : Aubagne : Groupe CCEE, 238 p - 2014 - (ISBN 978-2-35682-765-4)
  • Moulins, moulinages et scies au fil des eaux sanpalounes : des traces d'aujourd'hui aux évocations d'hier - Daniel Durand - Publication : Aubagne : Groupe CCEE - 126 p - 2016 - (ISBN 978-2-35682-512-4)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Saint-Pal-de-Mons » (consulté le ).
  2. « Unité urbaine 2020 de Sainte-Sigolène », sur insee.fr (consulté le ).
  3. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
  5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  7. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Pal-de-Mons » (consulté le ).
  8. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Pal-de-Mons - Section LOG T2 » (consulté le ).
  9. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Pal-de-Mons - Section LOG T7 » (consulté le ).
  10. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  11. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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