Saint-Thuriau

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Saint-Thuriau
Saint-Thuriau
La chapelle de Gohazé.
Blason de Saint-Thuriau
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Morbihan
Arrondissement Pontivy
Intercommunalité Pontivy Communauté
Maire
Mandat
Michel Pourchasse
2020-2026
Code postal 56300
Code commune 56237
Démographie
Gentilé Thurialais
Population
municipale
1 875 hab. (2021 en augmentation de 1,13 % par rapport à 2015)
Densité 87 hab./km2
Population
agglomération
42 209 hab.
Géographie
Coordonnées 48° 01′ 05″ nord, 2° 56′ 57″ ouest
Altitude Min. 48 m
Max. 129 m
Superficie 21,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Pontivy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pontivy
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Liens
Site web http://www.saint-thuriau.fr

Saint-Thuriau [sɛ̃tyʁjo] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Thuriau est située dans le département du Morbihan, au sud de la ville de Pontivy.

Communes limitrophes de Saint-Thuriau
Le Sourn Pontivy Noyal-Pontivy
Saint-Thuriau
Plumeliau Moustoir-Remungol

Description[modifier | modifier le code]

Le bourg de Saint-Thuriau, qui sert de chef-lieu, n'est distant que de 6 km du centre-ville de Pontivy. Le bourg traditionnel a un plan en étoile, l'église étant en position centrale. Le bourg s'est développé côté ouest en raison de la création de plusieurs lotissements pendant la deuxième moitié du XXe siècle[1].

Relief et hydrographie[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est faiblement vallonné, le sous-sol étant constitué majoritairement de schistes tendres. Les altitudes s'étagent entre 129 mètres (à la limite orientale de la commune, au sud du hameau de Lanville) et 48 mètres (en aval du moulin du Roc'h, dans la vallée du Blavet).

Le Blavet, dont le cours est canalisé, borde la commune à l'ouest et décrit un large méandre. Plusieurs de ses affluents de rive gauche traversent le territoire communal ou le limitent (en amont, le ruisseau de Saint-Niel et un de ses affluents venant de Pont Quénet forment un temps la limite nord de la commune avec Pontivy ; le ruisseau de Kerihuel traverse le nord de la commune avant de se jeter dans le Blavet à la limite nord de la commune avec Pontivy, formant même la limite communale avec cette ville dans la dernière partie de son cours ; le ruisseau de la Fontaine Névé passe à l'ouest du bourg et conflue avec le Blavet à Gohazé ; le ruisseau de Poulfanc forme la limite sud-est de la commune avec Pluméliau (désormais Pluméliau-Bieuzy) et rejoint le Blavet en aval du moulin du Roc'h).

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est traversée du nord au sud par la départementale 768 (ancienne RN 168) qui relie Pontivy à Baud et contourne le bourg par l'ouest.

Paysages et habitat[modifier | modifier le code]

Le paysage agraire traditionnel de Saint-Thuriau est le bocage avec un habitat dispersé en écarts formés de hameaux (villages) et fermes isolées. Le bourg occupe une position centrale au sein du finage communal. La proximité avec Pontivy explique la rurbanisation des hameaux les plus proches de cette ville, ceux situés dans la partie nord-ouest du territoire communal (Kerlodet, Goëh Vern, Confort, Le Hayo).

Saint-Thuriau appartient à l'unité paysagère du Bassin agricole de Pontivy parfois surnommée la « Petite Beauce » car la rareté des espaces boisés et des haies d'arbres et la prédominance des grandes parcelles de terre consacrés à la culture des céréales ne sont pas sans rappeler cette région agricole (voir le paragraphe occupation des sols)[2].

Saint-Thuriau a conservé un patrimoine bâti allant du XVe siècle au XXe siècle.

La zone industrielle de Kergoustard-La Ferté, en limite nord-ouest du territoire communal, est le prolongement de la zone industrielle de Signan située dans la commune de Pontivy.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 12,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 950 mm, avec 14,2 jours de précipitations en janvier et 7 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Moréac à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 12,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 043,7 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Thuriau est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pontivy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain discontinu 5,3 % 114
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 2,9 % 62
Terres arables hors périmètres d'irrigation 69,1 % 1488
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 4,7 % 102
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 15,0 % 322
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 1,2 % 26
Forêts de feuillus 1,8 % 38
Source : Corine Land Cover[15]

L'occupation des sols met en évidence la nette prédominance des terres arables sur les zones agricoles hétérogènes et les prairies et la rareté de la forêt.

Toponymie[modifier | modifier le code]

La commune porte le nom de Sant-Turiav en breton [16].

Le toponyme fait référence à saint Turiau, né à Lanvollon, évêque de Dol-de-Bretagne du VIIIe siècle entre 733 et 749.

Histoire[modifier | modifier le code]

Ancien Régime[modifier | modifier le code]

L'ancienne paroisse de Gohazé[modifier | modifier le code]

Gohazé [Cohazé], actuellement un hameau de Saint-Thuriau, est une ancienne paroisse qui aurait été le premier lieu d'évangélisation de la région et le site initial de la future ville de Pontivy ; son existence est attestée dès 1160 (le nom "Gohazé" signifierait en breton "vieille dame assise", ce qui évoquerait une ancienne statue de la Vierge représentée assise dans l'église). Gohazé aurait été un village important au Moyen Âge avant d'être supplanté par Pontivy. Cette ville, selon Jean-Baptiste Ogée, est restée en théorie une trève de Gohazé jusqu'à la Révolution française, même si, en réalité depuis longtemps « le Cohazé n'est plus regardé comme une paroisse ; on y célèbre seulement la messe les jours de dimanches et fêtes »[17].

Saint-Thuriau au Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Une chapellenie, appelée parfois prieuré, fondée en 1415 par le seigneur du château de Coëtuhan ; elle fut transférée en 1733 à la chapelle Saint-Nicolas du château de Kerdréan, en Naizin[18]. La seigneurie de Coëtuhan, qui existait donc dès le XVe siècle au moins a appartenu successivement aux familles de Coëtuhan, La Fresnaye et Langle. Les restes du château ont disparu en 1944.

Selon un aveu de 1471, Saint-Thuriau était, au sein de la Vicomté de Rohan, une des 46 paroisses ou trèves de la seigneurie proprement dite de Rohan[19].

Les autres seigneuries de Saint-Thuriau étaient Rostadelin (au sud du bourg) et Rest-er-Bouer, à l'est de la trève, qui appartint à la famille de Lantivy entre 1604 et la Révolution française[18].

Saint-Thuriau, trève de Noyal-Pontivy[modifier | modifier le code]

En 1669 (et peut-être avant) Saint-Thuriau est attestée comme trève de Noyal-Pontivy[18].

Révolution française[modifier | modifier le code]

Émile Sageret écrit que vers 1798 « depuis Pontivy jusqu'à Locminé, tous les jeunes gens étaient aux chouans, disait-on, sauf à Noyal-Pontivy où les royalistes ne comptaient encore aucune recrue et au Moustoir-Remungol où il n'y en avait que deux »[20].

Le XIXe siècle[modifier | modifier le code]

À l'origine simple trève de la paroisse de Noyal-Pontivy, Saint-Thuriau n'est érigé en commune qu'en 1840 (en même temps que Gueltas, Kerfourn et Saint-Gérand).

En 1806, lors de la grande enquête linguistique effectué sous le Premier Empire par Charles Coquebert de Montbret, la paroisse de Noyal-Pontivy est placée en Bretagne bretonnante ainsi que ses trèves de Saint-Thuriau et Kerfourn, tandis que ses trèves de Saint-Gérand et Gueltas sont placées en pays gallo.

Le une bande d'une quarantaine d'hommes armés de fusils ou de pistolets (plusieurs venant de la région de Plumelin, Auray et Sainte-Anne-d'Auray), se rassembla dans le bois de Coëthuan, entre Saint-Thuriau et Moustoir-Remungol : ces « bandits » (probablement des chouans légitimistes) avaient auparavant envahi des maisons et rançonné leurs habitants, principalement à Saint-Thuriau[21].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Saint-Thuriau en 1853 :

« Saint-Thuriau : commune récemment formée par démembrement de Noyal-Pontivy ; desservance. Il y a foire le 3e vendredi d'avril, et les 15 mai, 15 juin, 13 juillet, 15 septembre, 5 octobre et 15 novembre. Géologie : granite et schiste talqueux. On parle le breton[22]. »

En novembre 1867 les habitants du hameau de Signan (en Pontivy, alors Napoléonville) demandèrent à être rattachés à Saint-Thuriau, bourg avec lequel les relations étaient plus faciles pour eux. Le conseil municipal de Saint-Thuriau se montra favorable à cette demande, mais pas celui de Napoléonville, et cette demande n'aboutit pas[23].

En 1880 sept des onze conseillers municipaux de Saint-Thuriau démissionnèrent pour protester contre le chagement d'instituteur décidé par le Préfet du Morbihan, lui écrivant : « Par un arrêté de février dernier, vous avez transformé en une école laïque l'école communale de Saint-Thuriau qui, depuis sa création [en 1845], était dirigée par un Frère de l'instruction chrétienne. (...) Peut-on avec un mépris plus audacieux violer nos intérêts les plus sacrés, (...) notre liberté de pères de famille de faire instruire nos enfants par un maître de notre choix ? »[24].

Le XXe siècle[modifier | modifier le code]

La Belle Époque[modifier | modifier le code]

Le plusieurs maires de la région, dont Mathurin Le Roy, maire de Saint-Thuriau, réunis à Pontivy, signent un texte dans lequel ils refusent de surveiller si les prêtres de leur paroisse utilisent la langue française, et non la langue bretonne, lors des leçons de catéchisme et des instructions religieuses[25].

Des autodafés de manuels scolaires proscrits par l'église catholique furent organisés dans plusieurs communes du Morbihan comme Férel, Belz, Rochefort, Gestel et Saint-Thuriau en 1910[26]. En 1910 le recteur de Saint-Thuriau organisa une véritable chasse aux manuels scolaires, exigeant des enfants et de leurs familles le contrôle de leurs livres et se livrant à un véritable autodafé de ceux qui n'étaient pas conformes aux croyances catholiques[27].

En 1911 la vente d'un tableau intitulé Le Purgatoire, qui se trouvait dans l'église paroissiale, par le recteur à un antiquaire, déclencha une polémique et fit l'objet d'un procès, me maire ayant porté plainte ; le prêtre, l'antiquaire et quelques comparses furent condamnés à des peines d'amende[28].

En mars 1913 une fête fut organisée à Saint-Thuriau en l'honneur des anciens combattants de la Guerre de 1870 de la commune encore survivants[29].

La Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Saint-Thuriau.

Le monument aux morts de Saint-Thuriau porte les noms de 38 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale ; la plupart sont décédés sur le sol français, dont Mathurin Even, décoré de la Médaille militaire et de la Croix de guerre, tué à l'ennemi le à Ainval-Septoutre (Somme), à l'exception de Pierre Pierre, décédé de maladie le à Saarlouis, donc après l'armistice, alors qu'il avait été prisonnier de guerre en Allemagne[30].

L'Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

La Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts de Saint-Thuriau porte les noms de 10 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale ; parmi eux 3 au moins sont des soldats morts au printemps 1940 lors de la Bataille de France (Jean Bellec, Hubert Gillard et Jean Guidevais, ce dernier mort en Belgique) ; Jean Cadoret, résistant FFI, est mort le à Nostang ; les circonstances des décès des autres personnes ne sont pas précisées[30].

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

La "Garde du Gohazé de Saint-Thuriau", ouvre en 1947 : ce patronage, créé à l'initiative de l'abbé Ange Loric, développa initialement des activités sportives et culturelles, notamment du théâtre breton ; c'est désormais un club de football[31]

Un soldat originaire de Saint-Thuriau (Michel Bourvellec) est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1840 1871 Jean-François Le Par[Note 3]   Cultivateur. Adjoint au maire de Noyal-Pontivy avant la création de la commune. Chevalier de la Légion d'honneur.
1871 1878 Jean-Marie Picard[Note 4]   Meunier et cultivateur
1878 1881 Nicolas Le Crom[Note 5]   Cultivateur.
1881 1882 Joseph Le Dain[Note 6]   Cultivateur.
1882 après 1903 Mathurin Le Roy[Note 7]   Cultivateur.
avant 1913   Péric    
         
         
         
  avant 1979 Jean Onno    
1989 2008 Jean-Paul Le Duc   Devenu diacre en 2008[32]
2008
Réélu en 2014 et 2020[33]
En cours Michel Pourchasse    
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1841. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[35].

En 2021, la commune comptait 1 875 habitants[Note 8], en augmentation de 1,13 % par rapport à 2015 (Morbihan : +3,21 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1841 1846 1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881
1 0761 1391 1671 1631 2211 2531 2011 2151 218
1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 2451 2411 3091 2851 2731 2791 2171 1671 202
1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999
1 1691 2051 0371 0091 0071 1351 5171 7051 848
2006 2007 2012 2017 2021 - - - -
1 8691 8721 8661 8631 875----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Chapelle Saint-Mathias, construite en 1848 sur le site d'une ancienne chapelle (son clocher a été reconstruit en 1887 et en 1902-1905 à la suite de son effondrement à deux reprises) ; elle se trouve dans le village de Saint-Mathias, dénommé par le passé Sant-Vocen ou Saint-Macenne (le terme Vocen ou Bocen signifie "peste" en breton), ce qui rend probable l'existence d'une léproserie dans ce village sous l'Ancien Régime, d'autant plus que la chapelle a conservé de la chapelle antérieure une statue de sainte Marie-Madeleine[40].
  • Le calvaire de Kerfraval (XVIIIe siècle), restauré en 1962 ;
  • Le moulin du Roc'h, après cinq siècles d'activité, a cessé de tourner en 1991.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Saint-Thuriau se blasonnent ainsi :

De pourpre au chevron d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable, accompagnée en chef à dextre d'un trèfle, à senestre d'une fer à cheval et en pointe d'un sapin arraché, le tout d'argent.
Conc: E.F. Le Breton.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Jean-François Le Par, né vers 1790 probablement à Saint-Thuriau, décédé le à Saint-Thuriau.
  4. Jean-marie Picard, né le à Réguiny, décédé le à Confort en Saint-Thuriau.
  5. Nicolas Le Crom, né vers 1824, décédé le à Kermezec en Saint-Thuriau.
  6. Probablement Joseph Le Dain, né le à Moustoir-Remungol.
  7. Mathurin Le Roy, né vers 1849 à Saint-Thuriau, décédé le à Saint-Thuriau.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Présentation de la commune de Saint-Thuriau », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  2. « Le pays de Pontivy est constitué de 4 unités paysagères » (consulté le )
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le )
  6. « Orthodromie entre Saint-Thuriau et Moréac », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Moreac » (commune de Moréac) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  10. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  12. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Pontivy », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « Données statistiques sur les communes de Métropole ; Répartition des superficies en 44 postes d'occupation des sols (métropole) », sur CORINE Land Cover, (consulté le ).
  16. Saint-Thuriau, geobreizh.com.
  17. Jean-Baptiste Ogée, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 3, Nantes, Vatar Fils Aîné, (lire en ligne), pages 456 à 459.
  18. a b et c « Étymologie et histoire de Saint-Thuriau », sur InfoBretagne.com (consulté le ).
  19. Théodore Derome, « De l'usement de Rohan ou du domaine congéable », Revue critique de législation et de jurisprudence,‎ , p. 257-258 (lire en ligne, consulté le ).
  20. Émile Sageret, Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat, vol. 1, (lire en ligne), page 306.
  21. « On lit dans La Vigie du Morbihan », L'Écho du Midi,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. A. Marteville et P. Varin, Dictionnaire historique et géographique de la province de Bretagne, vol. 2, Rennes, Deniel, (lire en ligne), page 879.
  23. « Circonscriptions territoriales », Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,‎ , pages 103-104 (lire en ligne, consulté le ).
  24. « Revue du jour », Journal Le Pays,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  27. « La guerre contre les manuels », Journal La Calotte,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  29. « Saint-Thuriau. Pour les vieux braves », Journal L'Ouest-Éclair,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  30. a b et c « Saint-Thuriau. Monument aux Morts (Relevé n° 37065) », sur MémorialGenWeb, (consulté le ).
  31. Abbé Ange Loric, La Garde du Gohazé de Saint-Thuriau, à ses débuts (1947-1957).
  32. https://pontivy.maville.com/actu/actudet_-Le-long-chemin-de-Jean-Paul-vers-l-ordination-_-700219_actu.Htm.
  33. « Municipales à Saint-Thuriau. Michel Pourchasse réélu maire pour un troisième mandat », sur Ouest-France, (consulté le ).
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  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. « Eglise paroissiale Saint-Thuriau (Saint-Thuriau) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  39. « Chapelle Notre-Dame de Joie de Gohazé (Saint-Thuriau) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).
  40. « Chapelle Saint-Mathias (Saint-Thuriau) », sur patrimoine.bzh, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]