Saint-Uze

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Saint-Uze
Saint-Uze
Blason de Saint-Uze
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Valence
Intercommunalité Communauté de communes Porte de Dromardèche
Maire
Mandat
Jérôme Caire
2020-2026
Code postal 26240
Code commune 26332
Démographie
Gentilé Saint-Uziennes, Saint-Uziens
Population
municipale
2 106 hab. (2021 en augmentation de 4 % par rapport à 2015)
Densité 209 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 11′ 04″ nord, 4° 51′ 42″ est
Altitude Min. 148 m
Max. 357 m
Superficie 10,1 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Vallier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Vallier (Drôme)
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Uze
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Saint-Uze
Liens
Site web www.saintuze.fr

Saint-Uze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes .

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Uze est située dans la partie Nord du département, à environ 60 km au sud de Lyon, 65 km à l'ouest de Grenoble, moins de 30 km au nord de Valence (distances Orthodromiques)[1].

Par la route, le village est situé à 5 km à l'est de Saint-Vallier (chef-lieu du canton), à 18 km au nord de Tain-l'Hermitage et à 26 km au nord-ouest du centre-ville de Romans-sur-Isère[2].

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[3] :

  • Col du Grand Boeuf ;
  • Combe de Clavel ;
  • Combe Gaité ;
  • Combe Garnay ;
  • Combe de l'Huile ;
  • Combe Tourmente.

Michel de la Torre mentionne aussi la Gorge de Rochetaillée[4].

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[3] :

  • la Galaure, affluent du Rhône ; elle traverse le territoire de Saint-Uze au sud et forme la limite avec la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals ;
  • la Ravine, long de 1,9 km[5] ;
  • le Bourbourioux, long de 2,7 km, sur la limite ouest de la commune[6] ;
  • Ravin du Puit d'Enfer ;
  • Ruisseau de Combe Tourmente, long de 3,4 km[7].

La commune possède un lac[4], le Lac des Vernets, qu'elle partage avec la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals[3].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat de montagne et le climat méditerranéen et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à 20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à 300 mm)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 852 mm, avec 7,8 jours de précipitations en janvier et 5,5 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Barthélemy-V_sapc », sur la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals à 2 km à vol d'oiseau[10], est de 12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 860,4 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Statistiques 1991-2020 et records ST-BARTHELEMY-V_SAPC (26) - alt : 203m, lat : 45°10'25"N, lon : 4°54'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1961 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 0,6 0,6 3,1 5,9 9,9 13,2 14,5 14,1 10,9 8,3 4,1 1,3 7,2
Température moyenne (°C) 4 5 8,7 12 16,2 19,9 21,8 21,5 17,4 13,3 7,9 4,7 12,7
Température maximale moyenne (°C) 7,5 9,3 14,4 18,1 22,4 26,6 29,1 28,8 23,8 18,3 11,8 8 18,2
Record de froid (°C)
date du record
−23,8
06.01.1971
−16
05.02.1963
−11,9
02.03.05
−5,9
08.04.21
−2,4
02.05.1962
2,5
01.06.1986
2,8
06.07.1965
2,2
30.08.1986
−0,4
29.09.1972
−5,7
31.10.1997
−11,2
28.11.1985
−17,4
28.12.1962
−23,8
1971
Record de chaleur (°C)
date du record
19,2
10.01.15
21,9
23.02.20
25,9
25.03.1994
29,6
24.04.07
35,2
24.05.09
39,8
27.06.19
40,5
24.07.19
42,5
22.08.23
34,8
01.09.1961
30
05.10.1966
24,3
02.11.1970
19,3
16.12.1989
42,5
2023
Précipitations (mm) 53,3 41,4 49,8 69,6 79,6 65,1 60,3 62,2 100,6 120,9 105,7 51,9 860,4
Source : « Fiche 26295001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Saint-Uze est desservie par la route départementale 51 reliant Saint-Vallier à Hauterives et Le Grand-Serre et au delà, Roybon en Isère où elle devient la route départementale 20.

L'autoroute A7 passe à l'est de la commune. C'est là où se trouve le col du Grand Bœuf, point culminant de l'autoroute à 323 m d'altitude, à la limite avec Beausemblant, connu pour sa pente dangereuse et par ses bouchons.

Deux lignes d'autobus desservent Saint-Uze :

  • la ligne 03 « Saint-Vallier-Le Grand-Serre »,
  • la ligne 09 « Romans-sur-Isère-Saint-Vallier »[14].

La gare de Saint-Vallier-sur-Rhône est à environ 6 km et permet d'accéder au réseau ferroviaire régional de l'axe Paris-Lyon-Marseille.
La gare de Valence TGV est située à environ 30 km de Saint-Uze et donne accès au réseau ferroviaire à grande vitesse.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Uze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[15],[16],[17].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Vallier dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (25,7 %), forêts (25,5 %), terres arables (20,2 %), prairies (17,8 %), zones urbanisées (10,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Le Nord et l'Ouest du village sont boisés, en zone naturelle ; alors que le Sud et l'Est sont réservés à l'agriculture[21].

Plus de la moitié de la surface de la commune est consacrée à l'agriculture et un tiers est occupée par la forêt et les espaces naturels[réf. nécessaire].

Occupation des sols à Saint-Uze en 2017
Type d’occupation Proportion (Drôme) Superficie (hectares)
Territoire artificialisé 12,43 % (5,60) 126
Espace agricole 52,51 % (25,80) 532
Fôrets et milieux semi-naturels 32,67 % (66,40) 331
Eaux 1,67 % (1) 17
Indéterminés 0,7 % (1,30) 7
Source : Base statistique de l'Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) et Diaporama de présentation OSCOM[22]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[3] :

  • Albon
  • Bertheux
  • Bois de Peyrosay
  • Bois Rousset
  • Chapelle Sainte-Euphémie
  • Clavet
  • Combe Tourmente
  • Ferme de Chanteblé
  • Grand Layat
  • Jappe-Renard
  • la Combe Laye
  • la Côte
  • la Prairie
  • le Battoir
  • le Goreau
  • le Martinet
  • le Moulin
  • les Blaches
  • les Champions
  • les Côtes
  • les Essarts
  • les Geais
  • les Montées
  • les Prieurs et Rangs
  • les Rivoires
  • les Sablières
  • les Serves
  • les Sources
  • les Tronches
  • les Vernais
  • les Vernais
  • Mongenlier
  • Montaclard
  • Pont de Saint-Uze
  • Puits d'Enfer
  • Radier
  • Sainte-Euphémie
  • Sainte-Euphémie
  • Sampoté

Logement[modifier | modifier le code]

En 2014, trois quarts des logements de la commune sont des maisons et un quart sont des appartements, sur un total de 978 logements (939 en 2009 et 878 en 2006)[23],[Note 3]. Parmi ces logements, près de 86 % sont des résidences principales, un peu plus de 3 % des résidences secondaires et près de 11 % des logements vacants. En cinq ans, entre 2009 et 2014, la part des résidences secondaires diminue d'environ un point et demi de pourcentage, alors que celle des logements vacants, au nombre de 107 en 2014 augmente d'un point.

Le logement à Saint-Uze
Types de logements 2014 Proportion 2009 Proportion
Total 978 100 % 939 100 %
Résidences principales 840 85,9 % 803 85,5 %
Résidences secondaires 31 3,2 % 43 4,6 %
Logements vacants 107 10,9 % 93 9,9 %
Source : Insee[23],[Note 3]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

La commune est située en zone de sismicité modérée (zone 3) et possède un plan de prévention des risques naturels (PPRn) relatif aux inondations[24].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations anciennes[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[25] :

  • 1302 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Heusticii (archives de la Drôme, E 601).
  • XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Heusicii (pouillé de Vienne).
  • 1467 : Sanctus Heusticius (archives de la Drôme, E 2456).
  • 1471 : Saincte Heuse, Saincte Huse et ad Sanctum Heustichium (Recogn. Sancti Valerii).
  • 1487 : Saincte Huze (Recogn. Sancti Valerii).
  • 1520 : mention de la paroisse : parrochia Sancti Husticii in mandamento Vallis (pouillé de Vienne, 2458).
  • 1521 : mention de l'église Saint-Eustache : ecclesia Sancti Eustachii (pouillé de Vienne).
  • 1525 : villa Sancti Husticii (archives de la Drôme, E 2459).
  • 1655 : Sainte Uze Berteux (archives de la Drôme, E 725).
  • 1655 : mention de l'église Saint-Eustache : la cure de Saint Eustache de Sainte Uze (archives de la Drôme, E 2207).
  • 1671 : Sainte Uze Bertheux (archives de la Drôme, C 312).
  • 1793 : Mont Berteux [appellation révolutionnaire].
  • 1891 : Sainte-Uze, commune du canton de Saint-Vallier.

(non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Uze.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité : les Gallo-romains[modifier | modifier le code]

Découverte de poteries antiques à Sainte-Euphémie[4].

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie :

  • Fief du comté d'Albon puis des dauphins[4].
  • Au point de vue féodal, Saint-Uze faisait partie du mandement de Vals[25].

Avant 1790, Saint-Uze était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, dédiée à saint Eustache, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (congrégation de Saint-Ruf) de la dépendance du prieuré de Saint-Vallier, uni à ce dernier prieuré en 1741. Les dîmes de cette paroisse appartenaient au prieur, qui présentait à la cure[25].

Vals[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[26] :

  • 1237 : castrum de Valle (Itinéraire des dauphins).
  • 1333 : castrum Vallis (choix de documents, 39).
  • 1347 : apud Vallem (Valbonnais, II, 560).
  • 1390 : mention de la châtellenie : castellania Vallis (choix de documents, 222).
  • 1434 : le chastel de Val (choix de documents, 383).
  • 1550 : mention du mandement : mandamentum de Valle (terrier de Diane de Poitiers).
  • 1607 : Vaulx (archives de la Drôme, E 1003).
  • XVIIe siècle : Val (Guy-Allard, Dict. hist., II, 714).
  • 1891 : Vals, château ruiné sur la commune de Saint-Uze.

1414 (démographie) : la châtellenie comprend 99 familles (feux)[26].

La seigneurie[26] :

  • Ancien château delphinal dont le mandement comprenait les paroisses ou communautés de Laveyron, Saint-Barthelémy-de-Vals et Saint-Uze. La châtellenie a la même étendue que le mandement.
  • 1425 : donné aux Poitiers-Saint-Vallier qui s'en qualifient comte.
  • La terre passe aux héritiers de Diane de Poitiers.
  • Vers 1568 : elle passe aux La Croix-Chevrières, derniers seigneurs.

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune fait partie du canton de Saint-Vallier[25].

À partir de 1792 : la foire de Saint-Uze se déroule chaque année au mois de septembre dans les rues du village. L'origine de cet évènement est liée au pèlerinage qui avait lieu vers la chapelle de Sainte-Euphémie sur les hauteurs de Saint-Uze[27].

Aux XIXe et XXe siècles, Saint-Uze est connue pour sa production de grès fin industriels[réf. nécessaire].

Deux frères de la famille Revol avaient découvrent, en 1789, dans la commune voisine de Saint-Barthélemy-de-Vals, une carrière de sable kaolino-feldspathique qui leur permit, vers 1800, de créer deux fabriques de grès fins à Ponsas puis à Saint-Uze. Les frères Revol s'associèrent au chimiste M. Raymond pour fabriquer des ustensiles de cuisine et de chimie, dont des creusets, que l'on achetait alors en Allemagne. Cette « terre d'acier » était rendue complètement imperméable par un début de vitrification. On en fit des ustensiles hygiéniques (appellation « porcelaine hygiénique », « hygiocérame »).
Cette production est présentée avec succès à l'Exposition Industrielle de Paris de 1834. À la suite de ce succès, d'autres fabriques voient le jour, jusqu'à une douzaine dans les villages de Saint-Uze, Saint-Vallier, Ponsas, Andancette, Érôme, Épinouze. Les productions se diversifient : isolateurs électriques, carrelage, encrier, éviers, articles funéraires, objets publicitaires dont les carafes à eau jaune Ricard[réf. nécessaire].

La révolution de février 1848 est bien accueillie à Saint-Uze. Un arbre de la liberté est planté. Malgré le décret préfectoral de , la municipalité ne l'arrache pas. Cet arbre, un orme, était encore debout à la fin du XXe siècle sur la place de l'église[28].

En 1944, au nord-est de la commune, se trouvait un terrain de parachutage utilisé par la Résistance et répondant au nom de code Ajusteur. Dans la nuit du 29 au , des containers d'armes et des colis sont parachutés, ainsi que quatre personnes : René Obadia (« Pioche »), Eugène Déchelette (« Ellipse »), Yvon Morandat (« Arnolphe ») (déjà parachuté en France le ) ainsi que Marguerite Petitjean (« Binette »), 24 ans, première femme du Réseau Action à sauter en parachute en France occupée[29],[30].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 1 500 et 2 499, le nombre de membres du conseil municipal est de 19.

À la suite des élections municipales françaises de 2020, le conseil municipal est composé du maire, de cinq adjoints et de treize conseillers municipaux[31][source insuffisante].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 ?    
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1923 ?    
1923 (dec.)
(élection ?)
1925 Julien Blachon[32] PCF horticulteur-pépiniériste
1925 1929 Julien Blachon   maire sortant
1929 1933
(démission)
Julien Blachon   maire sortant
1933 (mars) 1935 Francis Tarel[33] PCF  
1935 1940 Francis Tarel   maire sortant
1940 (janv.)
(élection ?)
1944 (sept.) Délégation spéciale    
1944 (oct.)[34] 1945 Francis Tarel[33] PCF maire précédent
1945 1947 Francis Tarel   maire sortant
1947 1953 Élie Bonneton SFIO  
1953 1959 Élie Bonneton   maire sortant
1959 1961 Élie Bonneton   maire sortant
1961
(élection ?)
1965 ?    
1965 1973 Emmanuel Victouron    
1971 1973 Emmanuel Victouron   maire sortant
1973
(élection ?)
1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 Maurice Serre    
1989 1995 Jean-Michel Culty UDF pharmacien
conseiller général du canton de Saint-Vallier (1993 à 2001)
1995 2001 Jean-Michel Culty   maire sortant
2001 2008 Jean-Michel Culty   maire sortant
2008 2014 Jérôme Caire DVG formateur
8e vice-président de la CC Porte de DrômArdèche (2014 à ?)
2014 2020 Jérôme Caire   maire sortant
2020 En cours Jérôme Caire[31][source insuffisante]   maire sortant

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[36].

En 2021, la commune comptait 2 106 habitants[Note 4], en augmentation de 4 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
349409411560609700772815885
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9701 0461 1171 3291 5241 5281 6091 5781 634
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6461 7241 7601 5531 6521 6301 5151 5551 673
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
1 9701 9802 0862 0031 8461 5891 7831 9772 040
2021 - - - - - - - -
2 106--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 985 hommes pour 1 079 femmes, soit un taux de 52,28 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,55 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,3 
5,9 
75-89 ans
9,3 
17,0 
60-74 ans
17,8 
16,0 
45-59 ans
15,2 
21,7 
30-44 ans
20,2 
13,6 
15-29 ans
14,8 
25,4 
0-14 ans
21,3 
Pyramide des âges du département de la Drôme en 2020 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
7,7 
75-89 ans
10,2 
17,7 
60-74 ans
18,5 
20,3 
45-59 ans
20 
18 
30-44 ans
17,9 
16,4 
15-29 ans
14,3 
19,1 
0-14 ans
17,2 

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Enseignement[modifier | modifier le code]

Le village a une école maternelle dont l'effectif est de 91 élèves et une école élémentaire de 135 élèves pour l'année scolaire 2017-2018[41].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune possède deux médecins, une pharmacie et deux kinésithérapeutes[42].

L'hôpital le plus proche est celui de Saint-Vallier, à environ 5 km ou celui de Romans-sur-Isère à une trentaine de kilomètres de Saint-Uze[43].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête communale : le premier dimanche de juin[4].
  • Fête patronale : le dimanche après le [4].
  • Foire : le lundi après le [4] dans les rues du village[27].
  • Vide-greniers : tous les seconds dimanches de septembre, rue du moulin sur un terrain fermé et ombragé[réf. nécessaire].

Loisirs[modifier | modifier le code]

Le lac des Vernets est une base de loisirs avec plan d'eau de 4,5 ha qui est entouré d'un parc de 11 ha à l'état naturel. La baignade y est surveillée pendant la saison estivale, et la pêche est possible en dehors de cette dernière. Le site offre promenades, coins pique-nique, terrain de volley, plage, parking ombragé, snack-bar glacier, sanitaires[réf. nécessaire].

Sports[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992 : céréales, fourrage, vignes (vins AOC Côtes-du-Rhône), caprins[4].

  • Marché hebdomadaire : le dimanche[4] matin.

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En , on dénombre 137 établissements ; 52,6 % dans le commerce et les transports, 19 % dans les secteurs de l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale, 13,9 % dans la construction, 8,8 % dans l'industrie, 5,8 % dans le secteur agricole[44],[Note 5].

Parmi les établissements actifs, 75,2 % n'ont aucun salariés, 21,2 % ont un à neuf salariés, 3,7 % ont dix à cinquante salariés ou plus[44],[Note 6].

L'entreprise Revol porcelaine emploie 179 personnes à la fin [45].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2014, la population âgée de 15 à 64 ans s’élève à 1 145 personnes, parmi lesquelles on compte 74,3 % d'actif (contre 72,2 % en 2009) dont 63,9 % ont un emploi et 10,3 % de chômeurs (10,1 % en 2009). Les inactifs représentent un peu plus d'un quart de cette population[23],[Note 7].

On dénombre 494 emplois, contre 430 en 2009 et le nombre d'actifs ayant un emploi et résidant dans la zone est de 737, contre 717 en 2009[23],[Note 8]. L'indicateur de concentration d'emploi est de 67 % (60 % en 2009), ce qui signifie qu'il y a 67 emplois pour cent actifs qui résident sur la commune[23],[Note 8].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Vals

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

La Maison de la céramique est un musée consacré à l'histoire et la fabrication de la céramique (expositions permanentes et temporaires)[48].

Littérature
  • Marcel Buisson, instituteur et écrivain, auteur de Le limonadier de Saint-Uze, Maître d'école, Le fils du Toine, Les contes de la Galaure[49].
Artisanat d'art
  • Céramique et poterie[4].
  • Bernadette Soufflet et son atelier de vitraux et œuvres de mosaïques d'art[50].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Norbert Dentressangle, fondateur en 1979 à Saint-Vallier, de l'entreprise de son nom.
  • Étienne Pradier (né en 1965 à Saint-Vallier) : prestidigitateur reconnu comme l'un des meilleurs du monde. Il a grandi à Saint-Uze où son père avait une exploitation agricole.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Saint-Uze
Blason de Saint-Uze Blason
Divisé en chevron et parti d'or et d'argent, à trois amphores, celle de la pointe plus grande et brochante, le tout de l'un en l'autre; au chevron d'argent chargé de deux doubles cotices en chevron, potencées contre potencées d'azur, bordé en filet de gueules en chef à dextre et soutenu à senestre, les deux bâtons mouvant du trait du parti, le tout brochant sur la partition; au comble ondé d'azur chargé de trois dauphins d'or[51].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Annexes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. a et b Insee - LOG T2 - Catégories et types de logements.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Insee - CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2015.
  6. Insee - CEN G2 - Répartition des établissements actifs par tranche d'effectif salarié au 31 décembre 2015.
  7. Insee - EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
  8. a et b Insee - EMP T5 - Emploi et activité.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Géoportail ; Calcul d'une distance.
  2. Géoportail ; Calcul d'un itinéraire.
  3. a b c et d https://www.geoportail.gouv.fr/
  4. a b c d e f g h i j k l m et n Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Uze.
  5. « Fiche cours d'eau - la Ravine (V3611040) ».
  6. « Fiche cours d'eau - le Bourbourioux (V3611100) ».
  7. « Fiche cours d'eau - ruisseau de Combe Tourmente (V3610640) ».
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  9. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  10. « Orthodromie entre Saint-Uze et Saint-Barthélemy-de-Vals », sur fr.distance.to (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Saint-Barthélemy-V_sapc », sur la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  12. « Station Météo-France « Saint-Barthélemy-V_sapc », sur la commune de Saint-Barthélemy-de-Vals - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  14. « Lignes et horaires » sur le site du Conseil départemental de la Drôme.
  15. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  17. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  18. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  19. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  20. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  21. Saint-Uze - Plan local d'urbaniste, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]).
  22. « Observatoire des surfaces à l’échelle communale (OSCOM) en Auvergne-Rhône-Alpes », sur ministère de la Transition écologique et solidaire, (consulté le ).
  23. a b c d et e « Dossier complet - Commune de Saint-Uze (26332) », sur Insee, (consulté le ).
  24. « Commune de Saint-Uze : fiche synthétique descriptive des risques » [PDF], sur Préfecture de la Drôme (consulté le ).
  25. a b c et d J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 362 (Sainte-Uze).
  26. a b et c J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 406 (Vals).
  27. a et b « La foire de Saint-Uze (Drôme) » (consulté le ).
  28. F. Monteiller, « Enquêtes sur les arbres remarquables de la Drôme », Études drômoises, no 69,‎ , p. 45-46.
  29. « Etais-je un terroriste ? » (version du sur Internet Archive).
  30. Alain Coustaury, « Musée de la résistance en ligne », Descriptions de missions de parachutages dans la Drôme entre 1942 et 1944, sur museedelaresistanceenligne.org (consulté le ).
  31. a et b Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  32. Notice BLACHON Julien, Louis par Roger Pierre, version mise en ligne le 20 octobre 2008, dernière modification le 29 novembre 2010.
  33. a et b Notice TAREL Francis par Roger Pierre, version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010.
  34. « Le Conseil municipal, composé des élus d'avant la guerre, se réunit le 22 octobre 1944, deux d’entre eux étant décédés. Francis Tarel est réinstallé, à l'unanimité dans ses fonctions de maire. » [1]
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Uze (26332) », (consulté le ).
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Drôme (26) », (consulté le ).
  41. Annuaire du ministère de l'Éducation nationale.
  42. Site de la mairie de Saint-Uze, section « Numéros utiles ».
  43. « Organisation - HDN - Hôpitaux Drôme Nord - Romans Saint-Vallier », sur hopitaux-drome-nord.fr, (consulté le ).
  44. a et b « Caractéristiques des établissements en 2015 − Commune de Saint-Uze (26332) - Insee », sur Insee, (consulté le ).
  45. « REVOL PORCELAINE SA à SAINT-UZE (435782172), CA, bilan, KBIS - Infogreffe », sur Infogreffe (consulté le ).
  46. « Chapelle de Ste Euphémie » [PDF] (consulté le ).
  47. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 1092.
  48. « Maison de la céramique - Drôme tourisme », sur Office du tourisme de la Drôme (consulté le ).
  49. « Marcel Buisson - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France », sur Bibliothèque nationale de France (consulté le ).
  50. « Vitraux, mosaïques d'art, bijoux et objets décoratifs - Journées européennes des métiers d'art - JEMA 2018 », sur journeesdesmetiersdart.fr (consulté le ).
  51. « L'armorial », Blasonnement de Saint-Uze (Drôme), sur armorialdefrance.fr, (consulté le ).