Sainte-Croix-de-Mareuil

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Sainte-Croix-de-Mareuil
Sainte-Croix-de-Mareuil
L'église de Sainte-Croix-de-Mareuil.
Blason de Sainte-Croix-de-Mareuil
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Dordogne
Arrondissement Nontron
Intercommunalité Communauté de communes Dronne et Belle
Maire
Mandat
Josiane Boyer
2020-2026
Code postal 24340
Code commune 24394
Démographie
Population
municipale
148 hab. (2021 en augmentation de 2,07 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 27′ 46″ nord, 0° 25′ 34″ est
Altitude Min. 95 m
Max. 192 m
Superficie 11,93 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Brantôme en Périgord
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Sainte-Croix-de-Mareuil
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Sainte-Croix-de-Mareuil

Sainte-Croix-de-Mareuil est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.

Elle est intégrée au parc naturel régional Périgord-Limousin.

Géographie[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Sainte-Croix-de-Mareuil et des communes avoisinantes en 2016, avant la création de la commune nouvelle de Mareuil en Périgord.

Sainte-Croix-de-Mareuil est limitrophe de quatre autres communes, dont une dans le département de la Charente.

Communes limitrophes de Sainte-Croix-de-Mareuil
Combiers
(Charente)
Mareuil en Périgord
La Rochebeaucourt-et-Argentine Sainte-Croix-de-Mareuil
Gout-Rossignol

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

Géologie[modifier | modifier le code]

Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Sainte-Croix-de-Mareuil est située dans le troisième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de calcaires hétérogènes du Crétacé[1].

Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque, de roches sédimentaires du Mésozoïque. La formation la plus ancienne, notée j6-7, date du Kimméridgien terminal au Tithonien, composée de calcaires micritiques en petits bancs alternant avec des bancs marneux à lumachelles. La formation la plus récente, notée Eg, fait partie des formations superficielles de types grèze ou colluvions fluvio-glaciaires calcaires cimentées. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille « no 734 - Nontron » de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[2],[3] et sa notice associée[4]. La commune est située sur le sommet de l'anticlinal de Mareuil, sur un îlot de calcaire jurassique entouré de calcaire crétacé, appelé boutonnière en géologie.

Relief et paysages[modifier | modifier le code]

Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 95 mètres et 192 mètres[5],[6].

Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [7]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[8]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[9].

La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 11,93 km2[5],[10],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 12,29 km2[3].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[13]. Elle est drainée par la Nizonne, la Belle, et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[14],[Carte 1].

La Lizonne, appelée Nizonne dans sa partie amont, d'une longueur totale de 60,49 km, prend sa source dans la commune de Sceau-Saint-Angel et se jette ans la Dronne en rive droite, en limite d'Allemans et de Saint-Séverin, face à la commune de Bourg-du-Bost[15],[16]. La Nizonne borde la commune au nord-est sur deux kilomètres et demi, face à Mareuil en Périgord (territoire de l'ancienne commune des Graulges) et Combiers.

La Belle, d'une longueur totale de 15,59 km, prend sa source dans la commune de Mareuil en Périgord (territoire de l'ancienne commune de Monsec) et se jette dans un bras de la Nizonne sur la commune, à l'est du lieu-dit le Cros, face à Combiers[17],[18]. Elle traverse le territoire communal de l'est au nord sur trois kilomètres, formant plusieurs bras.

Gestion et qualité des eaux[modifier | modifier le code]

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[19]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[21]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 916 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[23]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Martial-Viveyrol à 13 km à vol d'oiseau[24], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 862,3 mm[25],[26]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[27].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Parc naturel[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du parc naturel régional Périgord-Limousin[28] depuis la création de celui-ci en 1998[29], adhésion renouvelée en 2011[30].

ZNIEFF[modifier | modifier le code]

La Nizonne au pont de la RD 99, en limite des Graulges (vue vers l'aval).

La vallée de la Nizonne est protégée dans sa traversée de la commune au titre de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type II « Vallée de la Nizonne »[31],[32].

Sa faune est constituée d'environ 250 espèces dont trente sont considérées comme déterminantes :

Sa flore est également constituée de plus de deux cents espèces de plantes, dont neuf sont considérées comme déterminantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), l'Hélianthème blanc (Helianthemum canum), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orpin de Nice (Sedum sediforme), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sabline des chaumes (Arenaria controversa), le Scirpe des bois (Scirpus sylvaticus) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis).

Sous-ensemble de la ZNIEFF précédente, la vallée de la Belle est une ZNIEFF de type I[33],[34]. Deux espèces déterminantes y ont été identifiées, un mammifère : le Vison d'Europe, et une plante : la Fritillaire pintade.

Une mince bande de moins de deux hectares le long de la Nizonne, près du lieu-dit Côte de la Bure, fait partie d'une autre ZNIEFF de type I « Marais alcalins de la vallée de la Nizonne »[35],[36] dans laquelle ont été recensées douze espèces déterminantes d'animaux : l'Agrion de Mercure (Coenagrion mercuriale), l'Azuré de la croisette (Phengaris rebeli), l'Azuré de la sanguisorbe (Phengaris teleius), la Cistude (Emys orbicularis), la Cordulie à corps fin (Oxygastra curtisii), le Cuivré des marais (Lycaena dispar), le Fadet des laîches (Coenonympha oedippus), le Gomphe de Graslin (Gomphus graslinii), la Loutre d'Europe (Lutra lutra), la Rainette verte (Hyla arborea), le Triton marbré (Triturus marmoratus) et le Vison d'Europe (Mustela lutreola), ainsi que cinq espèces déterminantes de plantes : la Fritillaire pintade (Fritillaria meleagris), la Gentiane des marais (Gentiana pneumonanthe), le Pigamon jaune (Thalictrum flavum), la Sagittaire à feuilles en flèche (Sagittaria sagittifolia) et l'Utriculaire citrine (Utricularia australis). Par ailleurs, 160 autres espèces animales et 156 autres espèces végétales y ont été répertoriées.

Natura 2000[modifier | modifier le code]

Dans leur traversée de la commune, la Nizonne, la Belle et leurs vallées[37] font partie d'une zone du réseau Natura 2000 également appelée « Vallée de la Nizonne » avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive 92/43/CEE de l'Union européenne[38] :

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Croix-de-Mareuil est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[39],[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (54 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,9 %), terres arables (28,2 %), zones agricoles hétérogènes (16,2 %), prairies (10,9 %), mines, décharges et chantiers (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,3 %)[44]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Prévention des risques[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Sainte-Croix-de-Mareuil est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[45]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[46].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Lizonne et la Belle. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 1999[47],[45].

Sainte-Croix-de-Mareuil est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées : interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[48]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[49],[50].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Sainte-Croix-de-Mareuil.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[51]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[52]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[53]. 29 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[54].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[45].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En occitan, la commune porte le nom de Senta Crotz de Maruelh[55].

Histoire[modifier | modifier le code]

La commune porta, au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), le nom d'Union-sur-Belle[56].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[57],[58].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1996 avril 2014 Michel Jacky Boyer SE[59] Retraité
avril 2014[60]
(réélue en mai 2020)
En cours Josiane Boyer DVD[61] Retraitée de la fonction publique

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Justice[modifier | modifier le code]

Dans le domaine judiciaire, Sainte-Croix-de-Mareuil relève[62] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[64].

En 2021, la commune comptait 148 habitants[Note 5], en augmentation de 2,07 % par rapport à 2015 (Dordogne : −0,41 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
376299400352477474428433438
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
395386396397376406390329332
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
299276275242240222216201166
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
160150153144142137132139148
2021 - - - - - - - -
148--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[5] puis Insee à partir de 2006[65].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent cinquante-sept personnes, soit 39,3 % de la population municipale. Le nombre de chômeurs (neuf) a augmenté par rapport à 2010 (quatre) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 15,5 %.

Établissements[modifier | modifier le code]

Au , la commune compte treize établissements[67], dont quatre au niveau des commerces, transports ou services, trois dans la construction, trois dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, deux dans l'industrie, et un relatif au secteur administratif[68].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Le château d'Ambelle.

Natura 2000[modifier | modifier le code]

La vallée de la Nizonne est aussi une zone Natura 2000 avec vingt espèces animales inscrites à l'annexe II de la directive habitats de l'Union européenne[70],[71] :

  • dix espèces de mammifères dont huit chauves-souris (Barbastelle d'Europe, Grand murin, Grand rhinolophe, Minioptère de Schreibers, Murin à oreilles échancrées, Murin de Bechstein, Petit murin et Petit rhinolophe), ainsi que la Loutre d'Europe et le Vison d'Europe (Mustela lutreola) ;
  • parmi les insectes, le Damier de la succise (Euphydryas aurinia), plus six espèces déjà protégées dans la ZNIEFF du même nom, hormis l'Azuré de la croisette ;
  • la tortue Cistude d'Europe ;
  • le Chabot fluviatile (Cottus perifretum) et la Lamproie de Planer (Lampetra planeri).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Croix-de-Mareuil Blason
D’argent au sautoir de gueules au chef d’azur chargé d’une croisette latine d’or accostée de deux croisettes latines du champ[72]
Détails
Le blason fait référence à celui de la famille de Pindray d'Ambelle (d’argent au sautoir de gueules).
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
  2. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[11],[12]
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Sainte-Croix-de-Mareuil » sur Géoportail (consulté le 18 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  4. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le )

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Géologie de la Dordogne - Périgord », sur espritdepays.com (consulté le ).
  2. « Carte géologique de Sainte-Croix-de-Mareuil » sur Géoportail (consulté le 2 juillet 2022).
  3. a et b « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de Sainte-Croix-de-Mareuil », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le )
  4. « Notice associée à la feuille no 734 - Nontron de la carte géologique harmonisée au 1/50 000 de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le )
  5. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  6. IGN, « Répertoire géographique des communes (RGC) 2014 », sur drive.google.com
  7. « Pourquoi un Atlas des paysages du Dordogne ? », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  8. « Unités paysagères de la Dordogne », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  9. « Portrait du Périgord central », sur le site de l'atlas des paysages de la Dordogne (consulté le ).
  10. Insee, « Comparateur de territoire - Commune de Sainte-Croix-de-Mareuil », sur le site de l'Insee (consulté le )
  11. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le )
  12. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le )
  13. « Cartographie du bassin Adour-Garonne. », sur adour-garonne.eaufrance.fr (consulté le )
  14. « Fiche communale de Sainte-Croix-de-Mareuil », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en région Aquitaine (consulté le )
  15. « Confluence Lizonne-Dronne à l'ouest du Moulin du Pontet » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2022)..
  16. Sandre, « la Lizonne »
  17. « Confluence Belle-Nizonne à l'est du lieu-dit le Cros » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2022)..
  18. Sandre, « la Belle »
  19. « SAGE Isle - Dronne », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  20. « Caractéristiques du SDAGE Adour-Garonne 2022-2027 », sur www.occitanie.developpement-durable.gouv.fr (consulté le )
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  22. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  23. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  27. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  28. Parc Naturel Régional Périgord - Limousin, DREAL Aquitaine, consultée le 5 novembre 2019.
  29. Décret 98-150 du 9 mars 1998 sur Légifrance, consulté le 5 novembre 2019.
  30. Décret 2011-998 du 24 août 2011 sur Légifrance, consulté le 5 novembre 2019.
  31. [PDF] Vallée de la Nizonne, INPN, consulté le 5 novembre 2019.
  32. Carte de localisation de la ZNIEFF 7720008181, INPN, consulté le 5 novembre 2019. Afin de visualiser correctement la zone par rapport aux communes, cliquer en haut à droite sur la fenêtre « Couches disponibles », barrer d'abord la couche « Orthophotos » avant de cliquer sur « Fonds de cartes », puis sur la couche « Fonds Cartographique IGN ».
  33. [PDF] Vallée de la Belle, INPN, consulté le 7 novembre 2019.
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