Sainte-Thérence

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Thérence
Sainte-Thérence
L'église du village.
Blason de Sainte-Thérence
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Montluçon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Montluçon Communauté
Maire
Mandat
Albert Paul Labouesse
2020-2026
Code postal 03420
Code commune 03261
Démographie
Gentilé Saint-Thérençois
Population
municipale
179 hab. (2021 en diminution de 7,25 % par rapport à 2015)
Densité 14 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 14′ 36″ nord, 2° 33′ 40″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 458 m
Superficie 13,14 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montluçon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montluçon-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Sainte-Thérence
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Sainte-Thérence
Géolocalisation sur la carte : Allier
Voir sur la carte topographique de l'Allier
Sainte-Thérence
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Sainte-Thérence
Liens
Site web sainte-therence.fr

Sainte-Thérence est une commune française, située dans le département de l'Allier en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Sainte-Thérence est située au sud de Montluçon, sur la rive droite de la haute vallée du Cher.

Principaux hameaux : Bussière, Charrière, Chaumont, la Grave, la Thérade, le Pouzerolle, les Curades, Seignat-Grobost, Vrolles.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Sainte-Thérence
Lignerolles Saint-Genest
Teillet-Argenty Sainte-Thérence
Mazirat Mazirat Terjat

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Durdat-Larequille à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 879,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sainte-Thérence est une commune rurale[Note 1],[7]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[8],[9].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montluçon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 58 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (41,6 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), forêts (19,6 %), zones urbanisées (2,1 %)[12].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sainte-Thérence est nommée Senta Térentia en dialecte marchois[13]. En effet, le village est situé dans le Croissant, zone linguistique où se rejoignent et se mélangent l'occitan et la langue d'oïl (berrichon)[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Blason de la commune.

Thérence était une bergère qui allait régulièrement promener sa chèvre de l'autre côté du Cher du côté d'Argenty. Un jour, alors qu'un terrible orage s'abat sur le village, Thérence est bloquée de l'autre côté de la rivière ; alors que tout semble perdu, un miracle se produit : la rivière s'ouvre sous ses pieds ; c'est le début de sa célébrité[15].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1989 1995 Yves Michon    
1995 mars 2014 Georges Pinton    
2014 juin 2020 Michel Amathieu    
2020 En cours
(au )
Albert Paul Labouesse[16]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants de la commune sont appelés les Saint-Thérençois et les Saint-Thérençoises[17].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].

En 2021, la commune comptait 179 habitants[Note 3], en diminution de 7,25 % par rapport à 2015 (Allier : −1,97 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
519454468514502493507512548
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
516524520531547565557578538
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
521520503502461390334293241
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
242205179147156188198200188
2021 - - - - - - - -
179--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Ruines du château de l'Ours.
  • Ruines du château de l'Ours de la fin du XIIIe siècle. Ses vestiges se dressent au nord de la commune, à l'extrémité d'une crête isolée par un fossé et dominant la rive droite du Cher au confluent du ruisseau de l'Ours. Une enceinte polygonale enchemise un donjon cylindrique dressé du côté de l'attaque[22].
  • Église Sainte-Thérence des XIe et XIIe siècles.
  • Tombeau sur la place de l'Église.
  • Barrage de Prat, sur le Cher, mis en eau en 1970 (construction de 1968 à 1970).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Édouard Piquand (1839-1901), président du tribunal de première instance de Montluçon, père de Georges Piquand (1876-1955), auteur des Légendes bourbonnaises, était né à Sainte-Thérence. Georges Piquand a donné le prénom de Thérence à sa fille.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sainte-Thérence Blason
D’azur à la fasce ondée d’argent, à la tour du lieu d’or ajourée et maçonnée de sable brochant sur le tout, au chef d’or chargé d’un léopard de gueules[23].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Sainte-Thérence et Durdat-Larequille », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Durdat-Larequille », sur la commune de Durdat-Larequille - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine-définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  13. (fr + oc) Paul-Louis Grenier, Chansó de Combralha : La Chanson de Combraille : poèmes en langue d'oc avec traduction française en regard, Paris / Toulouse, éditions Occitania, (lire en ligne), p. 23 - La Flor d'Aur
  14. « Atlas sonore des langues régionales de France - Zone du Croissant », sur https://atlas.limsi.fr/ ; site officiel de l'Atlas sonore des langues régionales de France,
  15. Georges Piquand, Légendes bourbonnaises, réimpr. Marseille, Laffitte, 1978, pp. 109-114.
  16. « Liste nominative des communes de l'Allier » [PDF], sur maires-allier.fr, Association des maires et présidents d'intercommunalité de l'Allier, (consulté le ).
  17. « Sainte-Thérence (03420) », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
  18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  22. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 52 (cf. Saint-Genest).
  23. « Sainte-Thérence », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).