Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde

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Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Site du Parc de Gournay-sur-Aronde
Image illustrative de l’article Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Épée forgée en fer exhumée dans le sanctuaire de Gournay-sur-Aronde daté de La Tène moyenne et finale (IIIe – Ier siècle)[Note 1],[1]
Localisation
Pays Drapeau de la France France
Région Picardie Picardie
Hauts-de-France
Département Oise
Commune Gournay-sur-Aronde
Site archéologique Sanctuaire
Coordonnées 49° 29′ 36″ nord, 2° 40′ 30″ est
Altitude entre 47 et 127 m
Géolocalisation sur la carte : Oise
(Voir situation sur carte : Oise)
Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
(Voir situation sur carte : Hauts-de-France)
Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde
Histoire
Période hallstattienne
Période laténienne
Période gallo-romaine
Internet
L'arbre celtique [2]
Oppida.org [3]
Sources
[4]
[5]
[6]

Le sanctuaire celtique de Gournay-sur-Aronde était un lieu de culte gaulois, situé à Gournay-sur-Aronde, commune française de l'Oise (région Hauts-de-France).

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Le sanctuaire est localisé au sein d'un ancien oppidum gaulois.

En outre, le positionnement de ce dernier, à proximité des berges de l'Aronde, situation géographique stratégique, en fait un oppidum dit « de plaine », à l'instar de celui de Manching, en Bavière. En l'occurrence, dans le cas de Gournay, il s'agit de la Plaine d'Estrées-Saint-Denis[7].

Historique[modifier | modifier le code]

Fouillé de 1977 à 1984, ce nemeton : temple environné d'un enclos sacré gaulois de type picard de forme carrée, a été établi au IIIe siècle av. J.-C. par le peuple des Bellovaques, sur un enclos fortifié de petite taille préexistant et remontant au Second âge du fer (Ve siècle av. J.-C.-IVe siècle av. J.-C.). Les armes et objets sacrés qui y ont été retrouvés permettent de dater le site du IIIe siècle av. J.-C. au moins[8].

Parmi les pièces d'armement qui ont été découvertes dans le sanctuaire se distinguent les fourreaux d'épée, au nombre d'environ 700, entiers ou fragmentaires[9].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Cet objet est conservé au Musée Antoine-Vivenel, à Compiègne dans l'Oise[1].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Les collections : Archéologie régionale », sur Site officiel du Musée Antoine-Vivenel, (consulté le ).
  2. Thierry Lesveques, « Sanctuaire de Gournay-sur-Aronde », sur L'arbre celtique, (consulté le ).
  3. Stephan Fichtl, « Oppida : Premières villes au Nord des Alpes », sur Oppida.org (consulté le ).
  4. Jean-Louis Brunaux, Patrice Méniel et André Rapin, « Un sanctuaire gaulois à Gournay-sur-Aronde (Oise). », Gallia, vol. tome 38, no fascicule 1,‎ , pages 1 à 25 (DOI 10.3406/galia.1980.1787, lire en ligne, consulté le ).
  5. Jean Louis Brunaux et Patrice Méniel, « Le sanctuaire de Gournay-sur-Aronde (Oise) : structures et rites, les animaux du sacrifice. », dans Louis Bardon, Marc Durand, Alain Duval, Jean-Luc Massy, André Rapin, Corinne Robinson, Georges-Pierre Woimant, Jean-Claude Blanchet et Jean-Louis Brunaux, Les celtes dans le nord du bassin parisien, vol. 1-2, Revue archéologique de Picardie, (DOI 10.3406/pica.1983.2993, lire en ligne), pages 165-173.
  6. Jean-Louis Brunaux, « Les sanctuaires celtiques de Gournay-sur-Aronde et de Ribemont-sur-Ancre, une nouvelle approche de la religion gauloise. », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, vol. 141e année, no 2,‎ , pages 567-600 (DOI 10.3406/crai.1997.15761, lire en ligne, consulté le ).
  7. Jean-Louis Brunaux, Patrice Méniel et François Poplin, « Deuxième partie : Les structures de l'oppidum. », dans Jean-Louis Brunaux, Patrice Méniel, François Poplin et al., Gournay : Les fouilles sur le sanctuaire et l'oppidum (1975-1984) (lire en ligne), pages 24 et 25.
  8. Georges Duby (dir.), Paul Albert Février, Michel Fixot, Christian Goudineau et Venceslas Kruta, Histoire de la France urbaine I : La Ville antique, Paris, Seuil, , 600 p. (ISBN 2-02-005590-2), p. 202
  9. Thierry Lejars, Les fourreaux d'épée. Le sanctuaire de Gournay-sur-Aronde et l'armement des Celtes de La Tène moyenne, Paris, Errance, 236 p., ill.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • « Le Sanctuaire gaulois de Gournay-sur-Aronde », Jean-Louis Brunaux, 2002, in Bulletin de la Société archéologique et historique de Boulogne, Conchy, Hainvilliers et alentour, no 52.
  • Brunaux Jean-Louis, Méniel Patrice, Rapin André, « Un sanctuaire gaulois à Gournay-sur-Aronde (Oise) », Gallia, tome 38, fascicule 1, 1980. p. 1-25. [lire en ligne]
  • Jean-Louis Brunaux, Patrice Méniel et François Poplin, « Deuxième partie : Les structures de l'oppidum. », dans Jean-Louis Brunaux, Patrice Méniel, François Poplin et al., Gournay : Les fouilles sur le sanctuaire et l'oppidum (1975-1984) (lire en ligne), pages 24-52..
  • (en) Brett Howard Lowry et Bettina Arnold, Animal Sacrifice and Feasting in Celtic Gaul : Regional Variation, Costly Signaling, and Symbolism (thèse de Master en Science de l'Anthropologie soutenue en à l'Université de Milwaukee, The University of Wisconsin-Milwaukee, , 230 p. (lire en ligne).
  • Carole Quatrelivre, « Le sanctuaire gaulois de Gournay-sur-Aronde (Oise). Retour sur une découverte exceptionnelle des années 1970 », Anabases, no 30,‎ , p. 11-30 (ISSN 2256-9421, lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]