Sandrans

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Sandrans
Sandrans
Vue partielle du château de Sandrans.
Blason de Sandrans
Blason
Sandrans
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Arrondissement Bourg-en-Bresse
Intercommunalité Communauté de communes de la Dombes
Maire
Mandat
Bernard Taponat
2020-2026
Code postal 01400
Code commune 01393
Démographie
Gentilé Sandranais
Population
municipale
567 hab. (2021 en augmentation de 9,04 % par rapport à 2015)
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 03′ 54″ nord, 4° 58′ 47″ est
Altitude Min. 235 m
Max. 291 m
Superficie 29,02 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lyon
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Sandrans
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Sandrans
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Sandrans
Liens
Site web sandrans.fr

Sandrans est une commune française, située dans le département de l'Ain en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les habitants de Sandrans s'appellent les Sandranais.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Sandrans est située dans la région des étangs, au carrefour des routes Châtillon-Villars et Marlieux-St Trivier. La planitude du relief n'est interrompue que par la vallée de la Chalaronne. La superficie est de 2 903 hectares. Il y a 54 étangs en production de pêche[1].

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat semi-continental et le climat de montagne et est dans la région climatique Bourgogne, vallée de la Saône, caractérisée par un bon ensoleillement (1 900 h/an), un été chaud (18,5 °C), un air sec au printemps et en été et des vents faibles[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 884 mm, avec 10,2 jours de précipitations en janvier et 7,7 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Marlieux à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 909,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Sandrans est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (77,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (53,8 %), eaux continentales[Note 3] (14,7 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), prairies (9,2 %), forêts (8,3 %), zones urbanisées (1,2 %), cultures permanentes (0,5 %)[13].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sandrens (1049-1109) ; Sendreens (1082) ; Sandraens (1103) ; Sendraens (1103-1104) ; Sandraent (1109) ; Sandreans (1131) ; Sandraenc (1132 environ) ; Sendrahens (1145 environ) ; Sandreens (1147) ; Sandrens (1149) ; Sendrens (1149-1156) ; Santdrens (1255) ; Santdreins (1299-1369) ; Sandreins (1389) ; Sandrans (1567) ; Sandrens (1656) ; Sandran (1789).

Histoire[modifier | modifier le code]

Anciens fiefs[modifier | modifier le code]

Bostuy et Brosse[modifier | modifier le code]

Ces deux seigneuries en toute justice étaient possédée, vers 1500, par Hugues de la Balme, chevalier, seigneur du Tiret, mort en 1540. Après lui elle passa à Aynard de Fétans et à François de Fétans, fils d'Étienne de Fétans, chevalier, qui la vendirent, vers 1560, à Jean-Philibert de Groslée, lequel l'annexa à sa baronnie de Sandrans[14],[15].

La Poype et son château, en toutes justices, sont connues depuis le 14e siècle. des titres de reconnaissances et hommages pour cette baronnies existent à la chambre des comptes de Dijon. Elles ont été répertoriées par Peincedé. En 1327 le seigneur de Villars prête hommage au nom de la veuve de Jean de Saint-Triviers (archives départementales de Dijon Peincedé V20 p 42). Le comte de Villars rend hommage encore en 1347, 1359 (Peincedé V21 p 229). le 13 avril 1357 Sybille de La Palud rend hommage au sire de Villars pour son château de Sandrans (Peincedé V20 p 13). En 1366 et 1369 Jean de LA PALUD rend hommage au même pour son château de de la poype de Sandrans Peincedé V20 p 37 et p 68). En 1368 c'est Hugues de La Palud qui rend hommage. Le 14 juillet 1377, Hugues rend hommage aux comte de Savoie. Un dénombrement la baronnie de Sandrans a lieu le 21 novembre 1602 pour Emmanuel Philibert de LA BAUME, consistant en un château avec toutes justices et les seigneuries de Brosse et Bostuy (Peincedé V14 P 29). En 1680 c'est Jean CHarrier qui est propriétaire de la baronnie. il l'a revend en 1684 à Laurent de CORDON. La famille garda le château pendant des siècles. Leur blason : d'argent à trois chardons d'or.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Sandrans est membre de la communauté de communes de la Dombes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Châtillon-sur-Chalaronne. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[16].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Bourg-en-Bresse, au département de l'Ain et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[17]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Châtillon-sur-Chalaronne pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[17], et de la quatrième circonscription de l'Ain pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[18].

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juin 1995 mars 2008 Robert Berthaud    
mars 2008 2009 Richard Duisit    
juin 2009 juillet 2020 Bernard Ollagnier SE Retraité
juillet 2020 En cours Bernard Taponat[19] SE Chauffeur poids lourd

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[21].

En 2021, la commune comptait 567 habitants[Note 4], en augmentation de 9,04 % par rapport à 2015 (Ain : +4,96 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
578410561578554569579612644
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
631622623644571613645640605
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
556557611507511485470497461
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
416361366379346416502521526
2021 - - - - - - - -
567--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Espéranto[modifier | modifier le code]

Sandrans fait partie des communes ayant reçu l’étoile verte espérantiste, distinction remise aux maires de communes recensant des locuteurs de la langue construite espéranto.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église de Sandrans.
Joseph Folch de Cardon de Sandrans y est né.
  • Motte dite « poype de Richemont » citée en 1396[26].

Espaces verts et fleurissement[modifier | modifier le code]

En 2014, la commune de Sandrans bénéficie du label « ville fleurie » avec « 1 fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[27].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Sandrans Blason
De gueules à trois chardons coupés d'or.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. livre : Richesses Touristiques et Archéologiques du Canton de Châtillon-sur-Chalaronne
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. « Orthodromie entre Sandrans et Marlieux », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Marlieux », sur la commune de Marlieux - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Marlieux », sur la commune de Marlieux - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Guichenon, Bresse, p. 106.
  15. Jules Baux, Nobil. Bresse, p. 108.
  16. « communauté de communes de la Dombes - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur banatic.interieur.gouv.fr (consulté le ).
  17. a et b « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Sandrans », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  18. « Découpage électoral de l'Ain (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
  19. « Bernard Taponat est le nouveau maire de la commune », Le Progrès, édition Ain,
  20. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  21. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  22. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. Notice no PA00116576, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. Marie-Claude Guigue, Topographie historique du département de l'Ain, Bourg, Gromier Ainé, , 518 p. (BNF 30556006, lire en ligne), p. 370.
  26. Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 27 (cf. Sandrans).
  27. « Les villes et villages fleuris », sur le site officiel du « Concours des villes et villages fleuris » (consulté le ).
  28. « Cardon de Sandrans (Joseph Folch, baron) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore].
  29. « Sandrans (Joseph de Cardon, baron de) », dans Jean-Irénée Depéry, Biographie des hommes célèbres du département de l'Ain..., Volume 1, Bourg, Bottier, 1835, p. 393-394 [lire en ligne].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Article connexe[modifier | modifier le code]