Sanogyl

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Sanogyl
logo de Sanogyl

Création 1921
Personnages clés Abraham Alperine
Slogan Soin protecteur des gencives et des dents
Siège social Courbevoie
Drapeau de la France France
Activité Hygiène bucco-dentaire
Produits Dentifrices, brosses à dents et bains de bouche
Société mère Bolton Group
Site web http://www.sanogyl.fr/

Sanogyl est une marque de dentifrice et de soins bucco-dentaires, créée en France en 1921. Depuis 2006, elle appartient au groupe italien Bolton.

Historique[modifier | modifier le code]

La marque Sanogyl est créée en 1921 par Charles Weisprem et Abraham Alperine[1], deux Russes émigrés[2], au sein du laboratoire La Biothérapie, fondé par le pharmacien Henri Villette en 1910[3]. Ce dentifrice fut le premier à être proposé en pâte molle au fluor, dans un tube souple[2],[4],[5].

La marque est acquise en 1980 par les Laboratoires Expanscience (Mustela)[4]. Elle est ensuite revendue à Unilever en 1991[6]. Ce dernier la lance dans la grande distribution alors qu'elle était vendue uniquement en pharmacie précédemment[6],[7]. En 2006, Unilever qui désire se concentrer sur Signal[8], revend la marque Sanogyl au groupe industriel italien Bolton Group[9].

Les produits de la marque ont été fabriqués jusqu'en 1989 en France, par le laboratoire nommé « Laboratoire Sanogyl », créé en 1925 par Henri Villette.

Outre le dentifrice en tube à pâte molle, le laboratoire Sanogyl a également développé la brosse à dents dite « à suspension »[10].

Rapport avec la littérature[modifier | modifier le code]

Vers 1930, Louis Destouches rédige le prospectus du dentifrice Sanogyl, en tant que rédacteur publicitaire à la Biothérapie[11],[4].

Mises en cause et controverses[modifier | modifier le code]

Le , l'UFC Que choisir dénonce la présence d'un « cocktail détonant » de perturbateurs endocriniens dans un produit de la marque, le dentifrice Global Blancheur, et déconseille son utilisation aux enfants, aux adolescents et aux femmes enceintes[12],[13],[14].

Principaux concurrents[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacoubovitch, J. « Rue Amelot », Le Monde Juif, vol. 155, no. 3, 1995, pp. 169-246 (par Cairn.info).
  2. a et b Claude-François JULLIEN, « Après Alexandra, le déluge... Histoire du laboratoire Vilette », Le Nouvel Observateur,‎ (lire en ligne [PDF])
  3. SPECIAL CELINE n°13, LAFONT PRESSE (lire en ligne), p. 5
  4. a b et c Watin-Augouard, Petites histoires de marques, Paris, Trademark Ride : Ed. d'Organisation, , 676 p. (ISBN 978-2-7081-2828-6, lire en ligne), p. 575-576
  5. « Après le décès de leur employeur, les salariés obtiennent un droit de consultation sur l'avenir de l'entreprise », Le Monde,‎ , p. 37 (lire en ligne)
  6. a et b Caroline de Malet, « Les dents longues de Signal », Le Figaro,‎  :

    « [...] Sanogyl, que le groupe a rachetée en 1991, auparavant distribuée exclusivement en pharmacie, a réussi avec succès son entrée en grande distribution [...] »

  7. « Unilever veut simplifier ses gammes de produits d'hygiène-beauté », sur Les Echos, (consulté le )
  8. Acquisition de Sanogyl par Bolton Solitaire
  9. MARIANNE BAILLY, « L'hygiène bucco-dentaire a encore du potentiel », sur lsa-conso.fr, (consulté le )
  10. Ancienne brosserie Poret, puis brosserie Selle.
  11. Anne Frey, « Grands écrivains au service de l'industrie pharmaceutique », Revue d'Histoire de la Pharmacie, vol. 76, no 279,‎ , p. 379–379 (lire en ligne, consulté le )
  12. « L’UFC-Que Choisir met en garde contre 1 000 produits cosmétiques, dont 23 « hors la loi » », Le Monde.fr,‎ (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le ).
  13. « Ingrédients indésirables dans les cosmétiques – Trois familles à bannir des rayons », UFC Que Choisir,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Perturbateurs endocriniens : sept questions sur le triclosan, présent dans les cosmétiques, les dentifrices, les textiles... », sur Franceinfo, (consulté le )