Santé en Guinée

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Des pédiatres de l'hôpital Donka examinent les cas de rougeole lors d'une épidémie en 2009. Donka est le plus grand hôpital public de Guinée.

La République de Guinée est un pays de l'Afrique de l'ouest.

Depuis son indépendance en 1958, il fait plusieurs progrès et fait face à des problèmes de santé.

Infrastructures de santé[modifier | modifier le code]

Entre 1984 et 2000, des réformes comprenant la formalisation du secteur privé, l'activation des soins de santé primaires et le recouvrement des coûts ont commencé dans le cadre de la mise en œuvre de l'Initiative de Bamako et de la réforme des hôpitaux et des médicaments. Les réformes mises en œuvre ont permis de progresser dans la couverture sanitaire et le niveau des indicateurs de santé. Durant cette période, la Guinée a créé un paquet de textes et lois lier au soins maternels et infantiles de base pour les maladies courantes et la fourniture de médicaments essentiels. Ceci s'est accompagné de la réforme du financement de la santé basée sur les contributions des utilisateurs (Initiative de Bamako) en 1987[1].

Hôpitaux[modifier | modifier le code]

État de santé[modifier | modifier le code]

Espérance de vie[modifier | modifier le code]

L'espérance de vie moyenne estimée par la CIA en 2014 en Guinée était de 59,60 ans[2].

Ebola[modifier | modifier le code]

Une carte de situation de l'épidémie d'Ebola au 18 juin 2014.

En 2014, il y a eu une épidémie du virus Ebola en Guinée.

VIH/SIDA[modifier | modifier le code]

La Guinée compte environ 120 000 personnes vivant avec le VIH, soit environ 1,7% de la population du pays. En 2018, le pays comptait 4 300 décès dus au sida. Seul un quart des personnes infectées reçoivent un traitement antiviral car les stocks sont souvent en rupture de stock. Dans les hôpitaux soutenus par MSF, l'association a fait état de taux de mortalité très élevés, pouvant atteindre 40 % chez ses patients qui atteignent souvent un stade très avancé de la maladie[3].

Coronavirus[modifier | modifier le code]

En 2021, pour contrer la propagation des cas d'infection au coronavirus, les autorités ont annoncé des mesures sanitaires, qui sont: des couvre-feux, la mise à disposition d'un test PCR négatif pour les déplacements entre les villes, l'engagement de porter un masque, l'interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes et la fermeture des lieux de divertissement très fréquentés[4].

Santé maternelle et infantile[modifier | modifier le code]

Le virus Ebola affecte la santé des plus vulnérables, à savoir les femmes enceintes et les enfants, dans un pays où les taux de mortalité maternelle et infantile restent élevés. 70% de la population guinéenne est pauvre. La Guinée compte une sage-femme pour 15 000 habitants, tandis que la norme de l'Organisation mondiale de la santé recommande une sage-femme pour 5 000 habitants[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Plan National de Développement Sanitaire 2015-2024 », sur PRB (consulté le )
  2. « Guinée : profil du pays », (consulté le )
  3. « Guinée : prise en charge des personnes affectées par le VIH/Sida » (consulté le )
  4. « Covid-19 : comment la Guinée fait face aux nouveaux variants », sur Jeune Afrique, (consulté le )
  5. « La santé maternelle et infantile en Guinée dans le contexte post Ebola », sur RFI, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Safiatou Diallo, Politiques de santé en Guinée. De la colonisation au début du XXIe siècle, L'Harmattan, 2021, 368 p. (ISBN 978-2-343-24528-7)
  • Ataoulaye Sall, Ombres et lumières sur la santé en Guinée : sous les feux d'Ebola, L'Harmattan, 2016, 232 p. (ISBN 978-2343083810)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]