Savasse

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Savasse
Savasse
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Françoise Quenardel
2020-2026
Code postal 26740
Code commune 26339
Démographie
Gentilé Savassons, Savassonnes
Population
municipale
1 583 hab. (2021 en augmentation de 11,17 % par rapport à 2015)
Densité 72 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 36′ 03″ nord, 4° 46′ 32″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 420 m
Superficie 22,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montélimar-1
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Savasse
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Savasse
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Voir sur la carte topographique de la Drôme
Savasse
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Voir sur la carte administrative d'Auvergne-Rhône-Alpes
Savasse

Savasse est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

La commune est limitrophe (au sud) de Montélimar.

Relief et géologie[modifier | modifier le code]

Sites particuliers[1] :

  • Champ d'Astier (297 m) ;
  • Givaude ;
  • la Montagne ;
  • Serre Blanc ;
  • Serre Rond (286 m).

Géologie[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est bordée par le Rhône[1].

La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :

  • le Bousserol[1] ;
  • le Leyne[2],[1] ;
  • le Roubion[1] ;
  • Ravin de l'Armagnac[1] ;
  • Ravin des Châtaigniers[1] ;
  • Ravin des Fromages[1] ;
  • Ruisseau de Merdary[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 896 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 4,1 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montélimar », sur la commune de Montélimar à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 919,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Savasse est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

La commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (37,7 %), forêts (30,5 %), terres arables (17 %), cultures permanentes (5,2 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %), zones urbanisées (2,8 %), prairies (1,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,6 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]

Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Site Géoportail (carte IGN)[1] :

  • Alibert
  • Armand
  • Arnoux
  • Beauvallon
  • Béroulle
  • Bertrand
  • Blache
  • Blanchard
  • Brachet
  • Cézère
  • Chabas
  • Champouillon
  • Chanu
  • Charbonnière
  • Château Blayn
  • Château de Serre de Parc
  • Château les Roches
  • Château Sauvan
  • Chaudier
  • Chichicu
  • Clary
  • Combe
  • Combier
  • Coste
  • Culty
  • David
  • Denis
  • Dorsivac
  • Dray
  • Dumas
  • Durand
  • Entremont
  • Eynard
  • Faurias
  • Ferme de Parizot
  • Fontenay
  • Galland
  • Gauthier
  • Gourgeon
  • Grise
  • Guerre
  • Guillon
  • Jacquemet
  • Labeille
  • la Fabrique
  • la Gallée
  • la Tuilerie
  • le Mas des Aubert
  • les Chaberts
  • les Charges
  • les Combes
  • les Fées
  • les Gilles
  • les Vignauds
  • le Vieux Village
  • l'Homme d'Arme
  • Lombard
  • Maternet
  • Maupas
  • Monbet
  • Moutet
  • Notre-Dame de Mont Grum
  • Pazin
  • Petit
  • Petit J.
  • Peyrard
  • Reboul
  • Ribagnac
  • Rome
  • Russier
  • Salivet
  • Tête Noire
  • Théolat
  • Vigne
  • Villeneuve
  • Vireille

Logement[modifier | modifier le code]

Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est située dans la vallée du Rhône, ce qui lui permet un accès facile à de nombreuses infrastructures. Un tronçon de la N7 et de l'A7 traverse la commune

Réseau routier[modifier | modifier le code]

Le village est traversée par les routes départementales 165 et 865.

Les routes départementales 6, 74 et 107 permette l'accès à la commune.

Transport en commun[modifier | modifier le code]

La commune est desservie par bus sur le réseau Montélibus par les lignes 22 et 32 en partance de Montélimar[15]

Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]

Risques sismiques[modifier | modifier le code]

Autres risques[modifier | modifier le code]

Toponymie[modifier | modifier le code]

Attestations[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :

  • 1200 : Savasia (inventaire de la chambre des comptes).
  • 1291 : castrum de Savacia (Valbonnais, II, 59).
  • 1291 : Savassia (cartulaire de Montélimar, 32).
  • 1353 : castrum Savassie (cartulaire de Montélimar, 59).
  • 1360 : mention de la cour de justice des comtes de Valentinois : curiam superiorem loci Savassiae (cartulaire de Montélimar, I, 256).
  • XVe siècle : mention de la paroisse : cura Savassie (pouillé de Valence).
  • 1509 : mention de l'église paroissiales Notre(Dame : ecclesia parrochialis Beate Marie Savacie (visites épiscopales).
  • 1685 : Savace (général des Rabot).
  • 1891 : Savasse, commune du canton de Marsanne.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]

La seigneurie[16] :

  • Au point de vue féodal, Savasse était une terre (ou seigneurie) du fief des comtes de Valentinois.
  • Les Adhémar en possèdent une partie.
  • Les comtes de Valentinois acquièrent la part des Adhémar et réunissent la terre.
  • 1419 : les biens des comtes passent (par héritage) aux rois de France.
  • Vers 1550 : la terre est engagée aux Marcel et aux Monts.
  • 1642 : elle est comprise dans le duché de Valentinois.

Tout au long du Moyen Âge, un péage est établi à Savasse sur le chemin de halage des navires remontant le Rhône ; halage exclusivement humain jusqu'à la fin du XVe siècle[17].

1360 : les comtes de Valentinois établissent une cour de justice pour les trente-huit paroisses de la Valdaine (Elle sera transférée à Montélimar en 1449 et y devient une vi-sénéchaussée[16]). Le , par ordonnance rendue à Sauzet, Aymar le Gros, comte de Valentinois, et Hugues, son neveu (fils de Lambert Adhémar de Monteil), annoncent à leurs vassaux que désormais Savasse sera le siège de la cour suprême de justice. Elle aura juridiction sur trente-neuf communes de la Valdaine. Savasse accueille avocats, procureurs, greffiers et plaideurs. Sa population va atteindre 3 000 habitants environ[réf. nécessaire].

1374 (automne): avant sa mort, Aymard le Gros lègue ses domaines à son cousin Louis II de Poitiers. Cependant, il laisse à sa veuve, Alix Roger de Beaufort (dite la comtesse Major), Châteauneuf-de-Mazenc, Savasse, le péage de Leyne et Baix[réf. nécessaire].

1375 () : Alix la Major rend hommage à son frère Grégoire XI pour Châteauneuf-de-Mazenc (une des places-fortes les plus importantes de la Valdaine), Savasse et le péage de Leyne. Ce péage et les anses de Savasse (ances savassiæ) rapportaient un revenu annuel de 1 000 florins[réf. nécessaire].

1388 (décembre) : Louis II de Poitiers, comte de Valentinois, retire à Alix la Major ses fiefs de Savasse, Châteauneuf-de-Mazenc et le péage de Leyne pour les donner à son épouse Cécile Roger de Beaufort. Cela va déclencher une guerre privée entre lui, Raymond de Turenne (frère de Cécile) et Tristan, bâtard de Beaufort (frère d'Alix)[réf. nécessaire].

Finalement, en 1394, ce sont les troupes pontificales qui s'emparent du village et le détruisent[18].

1395 (seconde moitié du mois d'avril) : Raymond de Turenne envoie à Benoît XIII un mémoire, intitulé « Demandes que Moussen Raimon, vicomte de Turenne, fait à nostre Saint Père le pape et à son chambellan », sous la forme de 37 articles. Un de ceux-ci réclame la remise entre les mains de Cécile de Valentinois du péage de Leyne et du fief de Savasse. Il souligne que ces lieux ont été détruits lors des guerres sous Clément VII et demande qu'on lui amende les dommages qui lui ont été faits[réf. nécessaire].

1400 () : Charles VI donne à Louis II de Bourbon, son oncle maternel, les fiefs de Savasse, Châteauneuf-de-Mazenc et le péage de Leyne[réf. nécessaire].

1421 : une enquête destinée à estimer les ravages des guerres subies par la Valdaine explique : Les gens du pape Clément, avec lesquels estoient Louis II, misrent le siège devant la ville et chastel de Savasse, et se rendirent à eux les gens de Messire Raymond de Turenne qui dedans estoient. Et après les dits gens du pape firent abattre les murs d’environ icelle ville et plusieurs lieux et démolir le dit chastel qui estoit fort notable, la dite ville estoit grosse et notable et bien peuplée[réf. nécessaire].

1425 : le conseil de ville de Savasse tente de faire relever les fortifications. Le cahier de comptes conserve la commande passée à Gonet Alard qui avait été chargé de transporter les pierres de la carrière située au lieu-dit Cossié[réf. nécessaire].

1449 ([réf. nécessaire]) : le village de Savasse ayant été ravagé par les routiers, le dauphin Louis (futur roi Louis XI) signe (à Sauzet[réf. nécessaire]) des lettres patentes par lesquelles il exempte de tout impôt ou subside, pendant trente ans, ceux qui viendraient se fixer dans ce bourg[16].

1449 : la cour de justice de Savasse est déplacée à Montélimar (voir en 1360)[16].

1530 : la seigneurie de Savasse passe à Alain de Monts, marié le (calendrier julien) avec Clémence Rabot.

1541 : Alain de Monts en rend hommage au roi-dauphin le (julien), en la chambre des comptes de Grenoble. La seigneurie restera la propriété de la famille de Monts jusqu'à la révolution[19].

Pendant les guerres de Religion, les nobles s'enrichissent par le pillage et le peuple s'appauvrit. En réaction, les paysans commencent à s'assembler pour défendre leurs intérêts communs dès la fin de l'année 1577. En 1578, certaines assemblées locales ont lieu à Savasse. Fin 1579, les paysans forment des armées qui expulsent les troupes de soudards de la vallée du Rhône, avant que la répression nobiliaire et royale n'écrase le mouvement dans le sang l'année suivante[20].

Avant 1790, Savasse était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar. Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église était sous le vocable de Notre-Dame et dont les dîmes appartenaient au prieur de Saint-Marcel-de-Sauzet qui présentait à la cure[16].

Leyne[modifier | modifier le code]

Dictionnaire topographique du département de la Drôme[21] :

  • 1355 : mention des château fort et du péage : fortalitium et pedagium Lenae (Duchesne, Comtes de Valentinois, 33).
  • 1391 : mention du château : le chastel de Leyne (choix de docum., 214).
  • 1419 : mention du château : castrum Lenae (Duchesne, Comtes de Valentinois, 29).
  • 1421 : Laine (Duchesne, Comtes de Valentinois, 6).
  • 1445 : mention du péage transféré à Montélimar : pedagia Lenae et Savassiae quae levantur in loco Montilii (Valbonnais, I, 89).
  • XVIIe siècle : Lanie (Guy-Allard, Dict., II, 321).
  • 1891 : Leyne, hameau et château.

Ancien château des comtes de Valentinois, où se levait, dès 1209, un péage par terre, dit Péage de Leyne et Anses de Savasse[21] :

  • Début XIVe siècle : le château est ruiné.
  • 1446 : le château est albergé à Jean Pillard qui y établit un moulin.
  • La perception du péage est transférée à Montélimar.
  • XVIIe siècle : le péage est supprimé.

De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]

En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sauzet. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Marsanne[16].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]

Récapitulatif de résultats électoraux récents[modifier | modifier le code]

Scrutin 1er tour 2d tour
1er % 2e % 3e % 4e % 1er % 2e % 3e %
Municipales 2014 SE 53,49 SE 46,50 Pas de 3e Pas de 4e Pas de 2e tour
Européennes 2014[22] FN 40,52 UMP 13,94 VEC 11,52 MODEM 10,97 Tour unique
Régionales 2015[23] FN 44,11 UD 24,24 UG 18,01 VEG 4,71 FN 41,23 UD 32,60 UG 26,17
Présidentielle 2017[24] FN 32,49 LR 22,17 EM 19,87 LFI 11,20 EM 50,88 FN 49,12 Pas de 3e
Législatives 2017[25] EM 35,48 FN 21,62 UDI 17,99 LFI 7,43 EM 59,00 FN 41,00 Pas de 3e
Européennes 2019[26] RN 34,54 LREM 20,25 EELV 16,17 UDI 8,01 Tour unique
Municipales 2020[27] SE 100 Pas de 2e Pas de 3e Pas de 4e Pas de 2e tour
Présidentielle 2022[28] RN 31,60 LREM 26,40 LFI 10,81 RES 10,60 RN 55,86 LREM 44,14 Pas de 3e
Législatives 2022[29] RN 29,84 ENS 22,46 NUP 15,57 LR 15,57 RN 67,00 NUP 33,00 Pas de 3e

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
1790 1871 ?    
Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
1871 1874 ?    
1874 1878 ?    
1878 1884 ?    
1884 1888 ?    
1888 1892 ?    
1892 1896 ?    
1896 1900 ?    
1900 1904 ?    
1904 1908 Jean Joseph Alfred Guillon   conseiller d'arrondissement (Canton de Marsanne)
1908 1912 ?    
1912 1919 ?    
1919 1925 ?    
1925 1929 ?    
1929 1935 ?    
1935 1945 ?    
1945 1947 ?    
1947 1953 ?    
1953 1959 ?    
1959 1965 ?    
1965 1971 ?    
1971 1977 ?    
1977 1983 ?    
1983 1989 ?    
1989 1995 Monique Martineu    
1995 2001 Monique Martineu   maire sortante
2001 2008 Monique Martineu   maire sortante
2008 2014 René Vecchiato UDI-PR  
2014 2018 René Plunian UDI retraité
2018
(élection ?)
2020 Françoise Quenardel[30]    
2020 En cours
(au 10 décembre 2020)
Françoise Quenardel[31][source insuffisante] DVD[32] maire sortante

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du groupement de communes Montélimar-Agglomération dont la ville centrale est Montélimar.

Politique environnementale[modifier | modifier le code]

Finances locales[modifier | modifier le code]

Finances locales de Savasse de 2000 à 2018[33].

Jumelages[modifier | modifier le code]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[35].

En 2021, la commune comptait 1 583 habitants[Note 4], en augmentation de 11,17 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8558301 0281 0821 3351 5011 4321 4451 462
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3941 3751 4811 3651 4361 3191 2311 2211 233
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1511 1331 0701 006916958918811666
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
6787938291 0501 0891 0931 2171 3111 446
2021 - - - - - - - -
1 583--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[37].)
Histogramme de l'évolution démographique

Services et équipements[modifier | modifier le code]

Antenne relais de télécommunications et de télévision sur le sommet de la colline de Savasse.

En son centre, sa colline, à son sommet (398 m), est perché un relais de télécommunications et de télévision.

Enseignement[modifier | modifier le code]

La commune de Savasse fait partie de l'Académie de Grenoble.
Les élèves débutent leur scolarité dans l'école primaire du village[38].

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Loisirs[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Événements sportifs

Savasse a été ville étape du Tour cycliste féminin international de l'Ardèche 2019[réf. nécessaire].

Médias[modifier | modifier le code]

Cultes[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]

En 1992[39] :

La commune de Savasse fait partie de la zone d'appellation de plusieurs produits agricoles, et notamment :

Tourisme[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Église Notre-Dame-la-Blanche de Savasse.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean d'Aulan (né en 1900 à Savasse, mort en 1944) : pilote et grand résistant.
  • Lucas Studio (né en 1999) : youtubeur qui a grandi dans la commune, ancien membre et sponsor du Racing Club Savasson[42].
  • Vanessa Duriès (1972-1993), écrivaine française, morte à Savasse.

Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]

Savasse possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 1992 : Henri Desaye, L'église Notre-Dame de Savasse, p. 279-285, dans Congrès archéologique de France. 150e session. Moyenne vallée du Rhône. 1992, Société française d'archéologie, Paris, 1995.
  • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la Drôme, éditions Créaphis, 192 p., 2004.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  2. le Leyne sur le site du SANDRE.
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  5. « Orthodromie entre Savasse et Montélimar », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Montélimar », sur la commune de Montélimar - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Montélimar », sur la commune de Montélimar - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
  15. « Plan du réseau - Montélimar - MyBus », sur maps.mybus.io (consulté le )
  16. a b c d e f et g J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), p. 369 (Savasse).
  17. M. Rossiaud, Les haleurs du Rhône au XVe siècle, Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l'enseignement supérieur public (7e congrès), Rennes, 1976 : Les transports au Moyen Âge, p. 286.
  18. Germain Butaud, Villages et villageois du Comtat Venaissin en temps de guerre (milieu XIVe-début XVe siècle), dans Christian Desplat, Les villageois face à la guerre : XIVe-XVIIIe siècle, Actes des XXIIes Journées internationales d'histoire de l'abbaye de Flaran, 8, 9, 10 septembre 2000, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, 2002 (ISBN 2-85816-603-X), p. 60.
  19. A. de Coston, Histoire de Montélimar, t. III.
  20. Roger Pierre, Un épisode peu connu des guerres de religion : « Les défenseurs de la cause commune » et « La guerre des Paysans » , Bulletin de l'association universitaire d'études drômoises, no 15, 1968, p. 10-13.
  21. a et b J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 195 (Leyne, hameau).
  22. « Résultats des élections européennes 2014 ».
  23. « Résultats des élections régionales 2015 ».
  24. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
  25. « Résultats des élections législatives 2017 ».
  26. « Résultats des élections européennes 2019 ».
  27. « Les archives des élections en France », sur www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  28. « Les archives des élections en France », sur www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  29. « Les archives des élections en France », sur www.archives-resultats-elections.interieur.gouv.fr (consulté le )
  30. Dauphiné Libéré du 9 janvier 2018
  31. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
  32. https://programme-candidats.interieur.gouv.fr/elections-departementales-2021/data-pdf-propagandes/1-26-08-5.pdf
  33. « Finances locales de Savasse », sur marielaure.monde.free.fr (consulté le ).
  34. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  35. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  36. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  37. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  38. école primaire du village
  39. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Savasse.
  40. Notice no PA00117102, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  41. « Rhône. Admiré ou critiqué, l’art urbain et autoroutier ne laisse jamais indifférent », sur leprogres.fr (consulté le )
  42. Joël AUDRAN, « Drôme. Savasse : quand un Youtubeur à succès vient en aide à son ancien club de foot », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne, consulté le ).