Sculpture française du XVIIIe siècle

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La sculpture française du XVIIIe siècle est marquée par un renouvellement du style et une créativité nouvelle, qui place l'art de la sculpture comme figure de proue dans la constitution de l'art « rocaille ».

La fin du règne de Louis XIV[modifier | modifier le code]

Le chantier de Marly[modifier | modifier le code]

Antoine Coysevox reçut en 1705 la commande royale des sculptures du château de Marly, travail qui allait l'occuper pendant plusieurs années. Parmi ses sculptures, la série des quatre groupes destinés à la grande cascade du parc de Marly (La Seine[1], La Marne[2], Le Triomphe d'Amphitrite et Neptune[3]) est mise en place en 1705 et 1706. Le groupe formé par Flore, Hamadryade et Le Berger flûteur, commandé en 1707, est daté de 1709. Ces statues sont désormais conservés au musée du Louvre.

La Seine, la Marne, Amphitrite et Neptune témoignent de l'étendue géographique du royaume de Louis XIV, dominant à la fois les eaux douces et les eaux salées. On y retrouve également l'opposition entre la force (La Seine, personnage masculin et Neptune) et la grâce (La Marne, personnage féminin, et Amphitrite)[4]

La chapelle royale de Versailles et les Invalides[modifier | modifier le code]

L'aube d'un style nouveau[modifier | modifier le code]

Le triomphe de l'esthétique rocaille[modifier | modifier le code]

Les derniers souffles du Baroque[modifier | modifier le code]

Mythologie galante[modifier | modifier le code]

Le siècle de l'enfance[modifier | modifier le code]

Les monuments funéraires[modifier | modifier le code]

L'art du portrait[modifier | modifier le code]

Un des plus importants sculpteurs de ce siècle fût Jean-Antoine Houdon, réputé pour le rendu réaliste de ses œuvres et en particulier pour son talent de portraitiste. En effet, ses portraits sont extrêmement précis et vivants et de nombreuses personnalités de son temps posent pour lui. On lui doit les bustes de la tsarine Catherine II de Russie et du philosophe Denis Diderot, quatre bustes différents de Voltaire, de qui il fera aussi un portrait en pied au Panthéon de Paris, ou assis au musée de l'Ermitage , un buste posthume de Jean-Jacques Rousseau ainsi qu'un buste de Cagliostro.

Vers le retour à l'antique[modifier | modifier le code]

Un retour aux lignes sobres du classicisme[modifier | modifier le code]

L'exaltation des hommes illustres : la commande des grands hommes[modifier | modifier le code]

Le Néoclassicisme triomphant[modifier | modifier le code]

La sculpture révolutionnaire[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. La Seine de Coysevox au musée du Louvre
  2. La Marne de Coysevox au Musée du Louvre
  3. Amphitrite et Neptune par Coysevox au Musée du Louvre
  4. Geneviève Bresc-Bautier, "Une Promenade à Marly" in Grande Galerie - Le Journal du Louvre, juin/juillet/août 2008, n°4, pp. 34-47.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]