Seeligérite
| Seeligérite Catégorie IV : oxydes et hydroxydes[1] | |
 Cristaux de seeligérite, de Sierra Gorda, région d'Antofagasta, Chili | |
| Général | |
|---|---|
| Classe de Strunz | 4.KB.15
|
| Classe de Dana | 22.1.2.1
|
| Formule chimique | Pb3Cl3(IO3)O |
| Identification | |
| Couleur | jaune vif |
| Système cristallin | Orthorhombique |
| Classe cristalline et groupe d'espace | mm2 - Pyramidal Cmm2 |
| Clivage | Parfait
{001} parfait, {110} bon, {100} et {010} rare |
| Habitus | Plaques minces. L'étude TEM a révélé des réflexions supplémentaires sur le super-réseau |
| Trait | jaune clair |
| Éclat | vitreux, ciré |
| Propriétés optiques | |
| Indice de réfraction | nα = 2,120, nβ = 2,320, nγ = 2,320 |
| Biréfringence | δ = 0,200 ; biaxiale (-) |
| Dispersion optique | r < v |
| Propriétés chimiques | |
| Densité | 6,83 |
| Unités du SI & CNTP, sauf indication contraire. | |
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La seeligérite est une espèce minérale complexe rare de chlorate iodate de plomb de formule : Pb3Cl3(IO3)O[2]. Ce minéral jaune cristallise dans le système orthorhombique. Il a un clivage parfait à bon dans deux directions et une densité assez élevée de 6,83 en raison de la teneur en plomb. Il est translucide à transparent avec des indices de réfraction de nα = 2,120 ; nβ = 2,320 ; nγ = 2,320[3]. Son nom rend hommage au minéralogiste allemand Erich Seeliger. Le symbole IMA qui lui est attribué est Sli[4].
La découverte de la seeligérite remonte à 1971 dans la mine Casucha, Sierra Gorda, dans la région d'Antofagasta, au Chili où elle est associée à la schwartzembergite, la paralaurionite et la boléite[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- La classification des minéraux choisie est celle de Strunz, à l'exception des polymorphes de la silice, qui sont classés parmi les silicates.
- (en) « Seeligerite », sur Mindat.org (consulté le )
- (en) L. Bindi, M. D. Welch, P. Bonazzi et G. Pratesi, « The crystal structure of seeligerite, Pb3IO4Cl3, a rare Pb-I-oxychloride from the San Rafael mine, Sierra Gorda, Chile », Mineralogical Magazine, vol. 72, no 3, , p. 771–783 (ISSN 0026-461X et 1471-8022, DOI 10.1180/minmag.2008.072.3.771, lire en ligne, consulté le )
- (en) « Seeligerite Mineral Data », sur webmineral.com (consulté le )
- (de) A. Mücke, « Seeligerit, ein natürliches Blei-Jodat », Neues Jahrbuch für Mineralogie, , p. 210-217
