Serge Hascoët
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Serge Hascoët, né le 16 mars 1965 à Brest, était le directeur créatif de l'entreprise française de jeux vidéo Ubisoft[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
À la suite d'un DEUG en sciences, Serge Hascoët arrête ses études et rejoint l'entreprise Ubisoft en 1988 en tant que « game designer ». Il devient ensuite « lead game designer » puis « studio manager » pour l’Europe et l’Asie Pacifique[2].
En septembre 1995, Serge Hascoët participe aux côtés de Michel Ancel à la sortie du jeu Rayman, qui devient un succès mondial et marque un tournant pour Ubisoft[2].
Serge Hascoët devient directeur créatif monde en 2000[2].
Il a contribué à l’orientation d’Ubisoft vers des jeux dits « à monde ouvert », tels que Far Cry ou Assassin’s Creed[3].
Vision du jeu vidéo[modifier | modifier le code]
Serge Hascoët est partisan d’une liberté laissée au joueur en lui laissant la possibilité d’écrire ses propres histoires. Selon lui, le joueur ne doit pas être considéré comme un spectateur mais comme un acteur du jeu[3].
Afin de concevoir des jeux les plus réalistes possibles, Serge Hascoët défend une exploration du réel : les créatifs doivent être des experts des territoires qu’ils créent[3].
Par ailleurs, il considère que le jeu vidéo peut être un axe d’apprentissage social ou un outil contre les difficultés scolaires, comme la dyslexie[2].
Controverses[modifier | modifier le code]
À la suite d'accusations de comportements toxiques avec des collaborateurs, il démissionne de son poste le [4],[5].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Serge Hascoët. « Je rêve du jeu vidéo aux JO de 2024 » », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Serge Hascoët, le jouisseur créatif d’Ubisoft », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Thomas Burgel, «Permettre aux gens de ne pas vivre qu'une vie, mais mille», sur korii., (consulté le )
- Marie Turcan, « Accusations au sein d'Ubisoft : le directeur créatif Serge Hascoët démissionne », sur Numerama, (consulté le )
- Dan Israel, Démissions au sommet à Ubisoft, emporté par la vague #MeToo, 12 juillet 2020, Mediapart.
