Servius Cornelius Cossus

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Servius Cornelius Cossus
Fonctions
Tribun militaire à pouvoir consulaire
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Après Voir et modifier les données sur Wikidata
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
Ser. Cornelius CossusVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Famille
Cornelii Cossi (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Gens
Statut

Servius Cornelius Cossus est un homme politique de la République romaine, peut-être tribun consulaire en 434 av. J.-C.

Famille[modifier | modifier le code]

Il est membre des Cornelii Cossi, branche de la gens Cornelia. Il pourrait être le fils d'un Marcus Cornelius et le frère de Publius Cornelius Rutilus Cossus, dictateur en 408 av. J.-C., et d'Aulus Cornelius Cossus, consul en 428 av. J.-C.

Biographie[modifier | modifier le code]

Tribunat consulaire (434)[modifier | modifier le code]

Il n'est pas bien établi quel type de magistrats sont élus pour l'année 434 av. J.-C. Tite-Live, qui se base sur un passage de Licinius Macer, donne les noms de deux consuls[a 1], les mêmes que l'année précédente, ce qui paraît assez peu probable[1]. Il avance deux autres noms[a 2] qu'on retrouve chez Diodore de Sicile[a 3]. Ce dernier ajoute un troisième nom, cité également par le Chronographe de 354[1], ce qui permet de penser que ce sont en fait des tribuns militaires à pouvoir consulaire qui sont élus cette année-là[2].

Selon cette dernière hypothèse, les tribuns consulaires pour 434 av. J.-C. sont Servius Cornelius Cossus, Marcus Manlius Capitolinus et Quintus Sulpicius Camerinus[2].

Durant leur mandat, les tribuns consulaires nomment un dictateur, Mamercus Aemilius Mamercinus, pour faire face à la menace d'une attaque combinée des forces de Faléries et d'Étrurie. Cette même année, le dictateur fait passer une loi limitant le mandat des censeurs à un an et demi[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  • Sources modernes :
  1. a b et c Broughton 1951, p. 62.
  2. a et b Broughton 1951, p. 61.
  • Sources antiques :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]