Siège de Champtoceaux (1420)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Siège de Champtoceaux
Description de cette image, également commentée ci-après
Enluminure représentant la fin du siège de Champtoceaux. Pierre Le Baud, Compillation des Cronicques et ystores des Bretons, ms. Français 8266, fo 344 vo, XVe siècle, Paris, BnF.
Informations générales
Date 8 mai - 5 juillet 1420
Lieu Champtoceaux, Anjou
Casus belli Enlèvement du duc Jean V de Bretagne
Issue Victoire décisive bretonne
Belligérants
Bretagne Penthièvre
Commandants
Alain VIII de Rohan
Raoul de Coëtquen
Jean III de Rieux
Jean de Penhoët
Marguerite de Clisson
Guy de Beaumont
Oliver de Châtillon de Blois
Jean de l'Aigle
Forces en présence
50 000 hommes ?
Pertes
? ?

Coordonnées 47° 20′ 13″ nord, 1° 16′ 00″ ouest

Le siège de 1420 de Champtoceaux est le neuvième siège subi par le château et la ville de Champtoceaux, dans l’actuel département de Maine-et-Loire, en France. S'étalant sur près de trois mois, il se termine par la victoire de l'armée du duc de Bretagne. Au terme du siège, le château et la ville sont totalement rasés par les forces bretonnes.

Contexte[modifier | modifier le code]

Au XIVe siècle durant la Guerre de Succession de Bretagne, Marguerite, fille du connétable Olivier V de Clisson et dame de Châteauceaux (Champtoceaux) est la prétendante des Penthièvre. Elle aspire au titre de duchesse de Bretagne, et avec l'aval du dauphin, le futur Charles VII, elle capture Jean V de Bretagne par la ruse et l'enferme dans la Tour du Diable de sa citadelle de Châteauceaux. En représailles, l'armée bretonne assiège la citadelle[1].

Le siège[modifier | modifier le code]

Forces en présence[modifier | modifier le code]

Déroulement[modifier | modifier le code]

Conséquences[modifier | modifier le code]

Marguerite, abandonnée par le Dauphin, capitule.

Le prisonnier libéré fera démanteler totalement la citadelle avec interdiction de reconstruire à l'intérieur de l'enceinte[1].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Imprimé "Châteauceaux en 1420" fourni par l'office du tourisme

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Arthur Bourdeaut (abbé), « Jean V et Marguerite de Clisson. La ruine de Châteauceaux », Bulletin de la Société archéologique et historique de Nantes et de Loire-Inférieure, Nantes, Bureaux de la société archéologique, t. 54,‎ 1er semestre 1913, p. 331-417 (lire en ligne).
  • Jean-Pierre Leguay et Hervé Martin, Fastes et malheurs de la Bretagne ducale, 1213-1532, Rennes, Éditions Ouest-France, coll. « Université », , 435 p. (ISBN 2-85882-309-X, présentation en ligne).
  • Michael Jones, « Marguerite de Clisson, comtesse de Penthièvre, et l'exercice du pouvoir », dans Éric Bousmar, Jonathan Dumont, Alain Marchandisse et Bertrand Schnerb (dir.), Femmes de pouvoir, femmes politiques durant les derniers siècles du Moyen Âge et au cours de la première Renaissance, Bruxelles, De Boeck, coll. « Bibliothèque du Moyen Âge », , 656 p. (ISBN 978-2-8041-6553-6), p. 349-368.

Articles connexes[modifier | modifier le code]