Souvenirs d'égotisme

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Couverture de Souvenirs d'égotisme de Stendhal, paru en 1927.

Souvenirs d’égotisme[1] est une œuvre autobiographique de Stendhal rédigée en 1832, lors du séjour de leur auteur à Civitavecchia. Stendhal y raconte minutieusement sa vie à Paris après la chute de Napoléon, de 1821 à 1830. Le récit, resté inachevé, est publié en 1892 par Casimir Stryienski.

Le titre[modifier | modifier le code]

Le titre signifie que Stendhal veut explorer sa propre personne et tenter de se connaître lui-même. Le Larousse du XXe siècle définit l'égotisme ainsi : « Terme employé par Stendhal pour désigner l'étude analytique faite par un écrivain, de sa propre individualité ». L'égotisme n’est donc pas synonyme d’égoïsme - l’égoïsme en constitue plutôt un danger.

Postérité[modifier | modifier le code]

Dans ce livre, Stendhal exprime un vœu qui sera réalisé le à Andilly (vallée de Montmorency)[2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Béatrice Didier, Stendhal, autobiographe. Presses Univ. de France: Paris (1983) (frz.) (ISBN 2-13-038064-6)
  • Victor Del Litto, Stendhal et les problèmes de l’autobiographie. Presses Univ. de Grenoble: Grenoble (1976) (frz.) (ISBN 2-7061-0072-9)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Voir le texte intégral « Souvenirs d’égotisme », sur Wikisource
  2. « Voeu », sur stendhal-andilly.com via Wikiwix (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]