Spermacoce hexangularis

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Spermacoce hexangularis
Description de cette image, également commentée ci-après
Spermacoce hexangularis par Aublet (1775) Planche 22 :
fig. 6 - Spermacoce aspera (Syn.: Spermacoce latifolia).
fig. 7 - Spermacoce alata - 1. Fleur épanouie portée ſur l'ovaire. - 2. Corolle ouverte. Étamines. - 3. Ovaire. diſque. Style. Stigmates.
fig. 8 - Spermacoce hexangularis.
Classification de Cronquist (1981)
Règne Plantae
Sous-règne Tracheobionta
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Rubiales
Famille Rubiaceae
Genre Spermacoce

Espèce

Spermacoce hexangularis
Aubl., 1775[1]

Classification phylogénétique

"Représentation graphique de la classification phylogénétique"
Clade Angiospermes
Clade Dicotylédones vraies
Clade Astéridées
Clade Lamiidées
Ordre Gentianales
Famille Rubiaceae
Sous-famille Rubioideae
Tribu Spermacoceae

Synonymes

selon tropicos :

selon GBIF :[3]

Spermacoce hexangularis est une espèce de plantes herbacées néotropicales appartenant à la famille des Rubiaceae.

Description[modifier | modifier le code]

En 1953, Lemée propose la description suivante pour Spermacoce hexangularis :

« Tiges flexueuses 6-gônes éparses sur les plantes voisines, glabres ; feuilles pétiolées ovales aiguës, d'environ 35 mm. (pétiole compris) sur 10-12; capitules terminaux, fleurs à corolle bleue, anthères insérées dans la gorge. - Roura »

— Albert Lemée, 1955.[4]

Répartition[modifier | modifier le code]

Spermacoce hexangularis ne serait connue que de Guyane.

Taxonomie[modifier | modifier le code]

Spermacoce hexangularis serait un synonyme de Spermacoce latifolia[5],[6].

Écologie[modifier | modifier le code]

Cette espèce est largement méconnue.

Protologue[modifier | modifier le code]

En 1775, le botaniste Aublet a proposé le protologue suivants :

« 8. SPERMACOCE (hexangularis) caule flexuoſo ; foliis ovato-acutis, petiolatis ; floribus terminalibus. (Tabula 22. Fig. 8.)

Hæc ſpecies à præcedenti differt, caulibus hexagonis, ſupra vicinas plantas ſparſis ; foliis ovatis, minoribus, petiolatis.

Habitat in iiſdem locis.


LA SPERMACOCE exagone. (PLANCHE 22. fig. 8)

Cette plante diffère de la précédente [Spermacoce alata], en ce que ſes tiges ſont à ſix angles, que ſes feuilles ſont plus courtes, moins aiguës, qu'elles ont un petit pédicule, & que ſes tiges ſont plus foibles ; celles-ci ne ſe ſoutiennent qu'à l'aide des plantes voiſines.

Les fleurs pouffent également à l'extrémité des rameaux ; elles ſont de couleur bleue, & leurs étamines ſont toutes les quatre placées à l'entrée du tube, & au deſſous de ſes divisions.

Elle croît dans les mêmes lieux.

Les branches de toutes ces différentes eſpèces du même genre, ſont repréſentées de grandeur naturelle. On a groſſi ſeulement les différentes parties des fleurs. »

— Fusée-Aublet, 1775[7].


« Toutes ces eſpèces de Spermacoce ſont employées en ptiſane par les Nègres de Madagaſcar, pour la cure de la gonorrhée. »

— Fusée-Aublet, 1775.


Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 19 novembre 2021
  2. (en-US) « Spermacoce hexangularis Aubl. - synonyms », Tropicos, Saint Louis, Missouri, Missouri Botanical Garden (consulté le )
  3. (fr + en) Référence GBIF : Spermacoce hexangularis
  4. Albert Lemée, Flore de la Guyane française : Tome III - Dilléniacées à Composées, Brest, LIBRAIRIE LECHEVALIER, , 686 p., p. 569
  5. (en) John H. Wiersema, Piero G. Delprete, Joseph H. Kirkbride, Jr. et Alan R. Franck, « A New Weed in Florida, Spermacoce latifolia, and the Distinction between S. alata and S. latifolia (Spermacoceae, Rubiaceae) », CASTANEA, vol. 82, no 2,‎ , p. 114–131 (DOI 10.2179/17-124, lire en ligne)
  6. (en) Piero G. Delprete, « Typification and etymology of Aublet’s Rubiaceae names », TAXON, vol. 64, no 3,‎ , p. 595–624 (DOI 10.12705/643.13, lire en ligne)
  7. Jean Baptiste Christian Fusée-Aublet, HISTOIRE DES PLANTES DE LA GUIANE FRANÇOISE, rangées suivant la méthode sexuelle, avec plusieurs mémoires sur les différents objets intéreſſants, relatifs à la culture & au commerce de la Guiane françoiſe, & une Notice des plantes de l'Iſle de France. volume I, Londres et Paris, P.-F. Didot jeune, Librairie de la Faculté de Médecine, quai des Augustins, , 867 p. (lire en ligne), p. 58

Références taxinomiques[modifier | modifier le code]

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