Stefan Franciszczak

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Stefan Franciszczak
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Stefan Franciszczak ou Stefan Franciszok était l'un des leaders des résistants polonais en France durant la seconde guerre mondiale à la tête des groupes de combat de l'Organisation spéciale et de la Main-d'œuvre immigrée, rapidement rebaptisée en 1942 FTP-MOI, principalement formés de l'immigration polonaise dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.

Avec Rudolf Larysz et Jan Rutkowski[1], il diffuse dès l'été 1940 les premières publications, opère les premiers sabotages puis anime l'année suivante la grande grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de Calais de [2].

Il s'engage dans les réseaux de la Résistance intérieure française, via de la Main-d'œuvre immigrée, rapidement rebaptisée en 1942 FTP-MOI, principalement formés de l'immigration polonaise dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Il intègre la direction parisienne, composée « de jeunes ouvriers mineurs du Nord-Pas-de-Calais, politiquement inexpérimentés »[3],[2],la section juive étant distincte[2], même si lui en a un peu plus que les autres. Parmi les autres, Jan Rutkowski et Rudolf Larysz, eux aussi résistants dès 1940[2], mais aussi Bolesław Maślankiewicz, Stanisław Kuc, Roman Kornecki[2] et Franciszek Sobecki, premier secrétaire du « trio » dirigeant de la section polonaise à Paris[2].

Avec Jan Rutkowski et Rudolf Larysz, il anime la grande grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de Calais de [2].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Les polonais et la Pologne dans la tourmente de la Deuxième Guerre mondiale" par Edmond Gogolewski, aux Editions Septentrion en 1996 [1]
  2. a b c d e f et g "Les polonais dans la résistance communiste en france" par Paweł Sękowski, docteur en histoire moderne et contemporaine de l'Université Paris-Sorbonne, professeur à l'université Jagellonne de Cracovie [2]
  3. S. Courtois, D. Peschanski, A. Rayski, Le Sang de l’étranger. Les immigrés de la MOI dans la Résistance, aux Editions Fayard, en 1989, page 186
  4. "Ami, entends-tu...: La Résistance populaire dans le Nord-Pas-de-Calais" par Jacques Estager aux Editions Messidor [3]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]