Steve Michiels

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Steve Michiels
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SteveVoir et modifier les données sur Wikidata
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Boekenpluim (d) ()
Prix BeNe (d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata

Steve Michiels dit Steve, né le à Lokeren (province de Flandre-Orientale), est un dessinateur de presse, auteur de bande dessinée et illustrateur belge néerlandophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Steve Michiels naît le à Lokeren[1].

Il étudie les arts graphiques à l'Institut Saint-Luc de Bruxelles et successivement à l'Académie royale des beaux-arts de Gand[1]. Sa thèse portait sur le livre d'images Ha-A-Ai, Lief en Leed (Geknipt Papier, 1992), également publié en édition limitée et distribué dans les librairies spécialisées[1].

Parmi ses influences graphiques figurent Peter van Straaten, Willy Vandersteen, Kamagurka, Saul Steinberg, René Magritte, Frans Masereel, Art Spiegelman, Charles Addams, Glen Baxter, Cheri Samba, Gary Larson, Matt Groening et les dessinateurs du The New Yorker[1].

Steve Michiels débute en 1993 par des dessins politiques dans le quotidien De Morgen et publie ensuite dans De Standaard, Het Laatste Nieuws, Knack, Humo, TV Expres, Teek et Bonanza, aux Pays-Bas dans NRC Handelsblad, Het Parool, VPRO-gids et Vrij Nederland et en France dans Fluide glacial à partir de 2004[2],[3]. Steve enseigne l’illustration à l'Institut Saint-Luc à Gand où il a eu pour élève Brecht Evens et Brecht Vandenbroucke[4]. Il publie plusieurs livres de littérature d'enfance et de jeunesse qu'il illustre ou écrit[3],[1]. Avec Baby Pop en Billy Boef, un livre pour enfants de l'actrice Pascale Platel édité chez Lannoo en 2002, il reçoit en 2003 le prix Boekenpluim[3]. En 2007, il reçoit le prix BeNe pour le meilleur dessin belgo-néerlandais, avec un dessin sur l’autocensure après la publication des fameux cartoons danois jugés anti-islamiques[3].

En 2013, il publie un roman graphique Crépuscule civil dans la collection « Amphigouri » aux éditions bruxelloises Frémok qui est un pamphlet mettant en scène la petite bourgeoisie flamande où il mêle bagarre, beuveries, crises cardiaques, godemichets, policiers et faits divers[5].

Il livre encore Cahier de vacances pour la plage, la révolution et les dîners mondains[6] pour la collection « Flore » chez le même éditeur en 2015.

L'artiste expose ses œuvres à la galerie gothique du Musée des tapisseries d’Aix-en-Provence en 2015[4] puis à Paris la même année[7], à Jette en 2017[8], ainsi qu'à Lokeren en 2018[1].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Albums de bande dessinée[modifier | modifier le code]

en français

  • Cahier de vacances pour la plage, la révolution et les dîners mondains, Frémok, coll. « Flore », Bruxelles, 11 juin 2015
    Scénario, dessin et couleurs : Steve Michiels - (ISBN 978-2-930204-88-8)

Prix et récompenses[modifier | modifier le code]

  • 2003 : prix Boekenpluim (nl)[3] avec partagé avec Pascale Platel pour Baby Pop en Billy Boef ;
  • 2007 : prix BeNe (nl)[3] du meilleur dessin politique pour un dessin sur l’autocensure après la publication des fameux cartoons danois jugés anti-islamiques.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (en) Kjell Knudde, « Steve Michiels - Steve (b. 23 February 1970, Belgium) », sur Lambiek, (consulté le ).
  2. Bernard Coulange, « Michiels Steve dans Fluide Glacial », sur bdoubliees.com (consulté le ).
  3. a b c d e et f « Michiels, Steve - biographie - bibliographie - Photo », sur BD Gest' (consulté le ).
  4. a et b Didier Pasamonik, « Rencontres d’Aix 2015 : La Flandre en pôle position », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. a et b Morgan Di Salvia, « Crépuscule civil – Par Steve Michiels – FRMK », ActuaBD,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  6. « Cahier de vacances pour la plage, la révolution et les dîners mondains », sur BD Gest' (consulté le ).
  7. Leonardo Calcagno, « Paris- Cahier de vacances pour la plage, la révolution et les dîners mondains - Exposition », sur baronmag.com, (consulté le ).
  8. (nl) « Tekenaar Steve Michiels stelt tentoon in Jette », sur Bruzz, (consulté le ).
  9. Kurt Snoekx, « Steve Michiels : Crépuscule civil », Bruzz,‎ (lire en ligne, consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Livres[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]