Stratellite

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Stratellite est le nom commercial du système proposé par la société américaine Sanswire Networks[1] composé d'aérostats qui se tiendront à haute altitude, au niveau de la stratosphère, afin de pourvoir aux besoins des émissions des téléphones portables ; ceci en remplacement ou complément du réseau actuel de satellites et pylônes[2].

Le prototype fut construit en 2005[3] et les essais en vol ont commencé en 2006[4].


Détails[modifier | modifier le code]

Les aérostats comme le Stratellite flotteront dans l'atmosphère terrestre, plus bas qu'un satellite mais plus haut que le « courant-jet », le couloir de vents très forts troposphériques reliés aux fronts météorologiques. Ces aérostats se posteront plus haut que les zones de phénomènes météorologiques, environ 20 kilomètres (13 mi.) au-dessus de la Terre. Un seul aérostat pourrait passer les émissions de radiodiffusion, de la radio et de la télévision numérique terrestre sur une grande région. L'aérostat aurait moins d'attente (jusqu'à 2 000 fois de moins) qu'un satellite. Il s'agirait d'un ballon, genre ballon dirigeable, qui serait maintenu dans une position fixe grâce à des moteurs électriques alimentés par l'énergie solaire. La position sera déterminée par système de positionnement par satellites et contrôlée depuis un centre d'opérations au sol. Toutes les opérations seront télécommandées depuis le sol, il n'y aura pas d'opérateurs à bord de l'aérostat.

Un seul Stratellite pourrait couvrir une superficie égale à celle de la France ou du Texas (à peu près 780 000 km2).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Stratellite : le satellite du pauvre », sur www.terraeco.net (consulté le )
  2. (en) Lester Haines, « US rolls out robotic broadband airship », sur www.theregister.com (consulté le )
  3. « Flashespace.com - Sanswire gagne son pari avec la construction d'un premier stratellite », sur www.flashespace.com (consulté le )
  4. (en-US) « Stratellite first structural float test », sur New Atlas, (consulté le )

Lien externe[modifier | modifier le code]