Suzanne Cocq

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Suzanne Cocq
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EtterbeekVoir et modifier les données sur Wikidata
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Père
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Suzanne Cocq, née à Ixelles le , morte à Etterbeek le [1], est une peintre de paysages et de natures mortes, aquafortiste et graveuse sur bois belge[2].

Son œuvre[modifier | modifier le code]

Elle se forma à l'école professionnelle d'Ixelles où elle étudia les arts décoratifs de 1907 à 1910 puis les arts appliqués, l'illustration, la reliure et l'enluminure puis suivit les cours de Constant Montald à l'Académie royale des beaux-arts de Bruxelles[3]. Elle a brillé particulièrement dans la peinture à la gouache. Selon Eugène De Seyn, elle est douée d'un « talent délicat qui dénote du sentiment et de l'émotion et a du sens décoratif[4] ». Son style se distingue par une « certaine naïveté de la technique linéaire et une gamme de couleurs tendres[5] ».

Plusieurs de ses œuvres graphiques sont conservées au Cabinet des estampes de la Bibliothèque royale de Belgique[6].

Famille[modifier | modifier le code]

Suzanne Cocq, est la fille de Fernand Cocq, bourgmestre d'Ixelles.

Elle avait épousé le peintre et graveur Maurice de Brocas de Lanause (1892-1948) qui signait Maurice Brocas.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Bruxelles, 1935, tome premier, p. 148.
  • Paul Legrain, Dictionnaire des Belges, Bruxelles, 1981, p. 89.
  • Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Ohain-Lasne, 2003, tome I, p. 231.
  • Didier Paternoster, «Cocq, Suzanne», dans : Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles, Bruxelles, 2013, p. 184-185.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Le Soir, journal, avis nécrologique, morte «après une longue et pénible maladie», «l'incinération, suivie de la dispersion des cendres a eu lieu».
  2. (en) « Suzanne Cocq », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787).
  3. Didier Paternoster, « Cocq, Suzanne », dans : Dictionnaire d'Histoire de Bruxelles, Bruxelles, 2013, p. 184-185.
  4. Eugène De Seyn, Dictionnaire biographique des sciences, des lettres et des arts en Belgique, Bruxelles, 1935, tome premier, p. 148 : « Talent délicat, qui dénote du sentiment et de l'émotion. Artiste douée du sens décoratif. Excelle dans la peinture à la gouache ».
  5. Selon Paul Legrain, Dictionnaire des Belges, Bruxelles, 1981, p. 89.
  6. Paul Piron, Dictionnaire des artistes plasticiens de Belgique des XIXe et XXe siècles, Ohain-Lasne, 2003, tome I, p. 231.

Liens externes[modifier | modifier le code]