Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur

Ajouter des liens
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur
Biographie
Naissance
Meyrueis
Décès (à 77 ans)
Ancien 12e arrondissement de Paris
Évêque de l'Église catholique
diocèse de Poitiers
–
Précédent Dominique de Pradt Jean-Baptiste de Bouillé Suivant
Signature de
modifier Consultez la documentation du modèle

Louis Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur, né le et mort le à Paris[1], est évêque nommé de Poitiers en par l'Empereur, non confirmé par le pape.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né à Meyrueis le [2] dans un couple issu de deux familles nouvellement converties, Louis Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur est le fils de Pierre Bragouse de Saint-Sauveur, ancien capitaine d'infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, commandant de Meyrueis et seigneur de Camprieu, où il exploite un filon de galène argentifère (entre et ), lui-même fils de François Bragouse (-) qui a acheté la seigneurie de Saint-Sauveur (des Pourcils) en [3], et de Madeleine-Suzanne de Thomassy, fille du seigneur de Gatuzières[4].

Grand vicaire d'Arthur Richard Dillon, le dernier archevêque de Narbonne, en , Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur se réfugie dans sa ville natale lors des événements révolutionnaires et refuse de prêter le serment constitutionnel. Il devient curé provisoire de la paroisse de Meyrueis en .

Nommé curé archiprêtre de la cathédrale de Mende (), il en devient vicaire général en . Le , Napoléon Ier le nomme évêque de Poitiers. Le pape Pie VII refuse motu proprio de le confirmer car cette nomination n'est pas régulière. Il administre néanmoins ce diocèse jusqu'à la Restauration sans jamais recevoir la confirmation épiscopale, puis se retire ensuite à Paris où il meurt en .

Son frère, François Guillaume Bragouse de Saint-Sauveur, premier lieutenant-colonel du régiment de Navarre, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, est seigneur de Saint-Sauveur. Émigré à la Révolution, il est condamné à mort et son hôtel particulier meyrueisien du XVIIe siècle est vendu comme bien national en . À son retour en France, il tente de reprendre l'entreprise d'extraction d'argent de Camprieu en mais décède l'année suivante (). En , la famille Bragouse obtient une concession de cinquante ans pour cette mine mais y renonce dès sans l'avoir exploitée[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Archives de Paris en ligne, état civil reconstitué, vue 9/50
  2. ↑ Fiche généalogique de Sylvestre-Antoine Bragouse de Saint-Sauveur
  3. ↑ Généalogie de la famille Bragouse de Saint-Sauveur
  4. ↑ Fiche généalogique de Madeleine-Suzanne de Thomassy
  5. ↑ Notice no IA00128667, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sylvestre-Antoine_Bragouse_de_Saint-Sauveur&oldid=210721391 ».