Syndicat français des artistes-interprètes

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Syndicat français des artistes-interprètes
Cadre
Sigle
SFAVoir et modifier les données sur Wikidata
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Activités des syndicats de salariésVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
Pays
Organisation
Affiliation
Site web
Identifiants
SIREN
OpenCorporates

Le Syndicat français des artistes-interprètes (SFA) est un syndicat professionnel national ouvert à tous les artistes interprètes du spectacle (artistes dramatiques, chorégraphiques, lyriques, de variété, de cirque, des marionnettistes et des artistes traditionnels) exception faite des artistes musiciens instrumentistes et des chefs d'orchestre[1]. Il est affilié à la Fédération nationale des syndicats du spectacle de l’audiovisuel et de l’action culturelle de la Confédération générale du travail (CGT), et à la Fédération Internationale des Acteurs[2].

Le SFA publie une revue trimestrielle, Plateaux, qui est envoyée à tous ses adhérents, ainsi qu'aux professionnels du spectacle.

Le SFA, par ses luttes, a obtenu :

  • la présomption de salariat des artistes interprètes ;
  • l'annexe spécifique assurance chômage ;
  • la loi du reconnaissant des droits de propriété intellectuelle aux artistes interprètes ;
  • le guichet unique.

But[modifier | modifier le code]

  • Grouper l'ensemble des artistes interprètes pour la défense et l'amélioration de leurs intérêts professionnels, en allant à leur rencontre et en participant à des événements (Festival d'Avignon, festival mondial de la marionnette de Charleville-Mézières)
  • Conclure avec les employeurs des conventions ou accords collectifs de travail, en siégeant au sein des Commissions Mixtes Paritaires
  • Agir auprès des pouvoirs publics pour faire évoluer la loi et les règlements
  • Faire respecter les droits professionnels de ses membres, à travers une permanence juridique qui accompagne les artistes dans les recours aux Prud'hommes
  • Œuvrer à la solidarité professionnelle

Revendications[modifier | modifier le code]

Il revendique pour les artistes interprètes du spectacle, des droits :

  • à un salaire décent
  • à la sécurité sociale
  • aux congés payés
  • à l’assurance chômage
  • à la formation professionnelle continue
  • à la médecine du travail
  • à la retraite

Historique[modifier | modifier le code]

  •  : création de la Chambre syndicale des artistes dramatiques, lyriques, et musiciens ;
  • 1899 : création de l'Association générale des artistes dramatiques et lyriques de France ;
  • 1903 : création du Syndicat des artistes dramatiques [3] ;
  •  : création de l’Union des artistes dramatiques et lyriques des théâtres français[4] ;
  •  : elle prend le nom d’Union des artistes dramatiques et lyriques de langue française[5] ;
  • 1925 : elle devient l'Union des artistes dramatiques, lyriques et cinématographiques de langue française[6] ;
  •  : l'Union des artistes adhère à la Fédération nationale du spectacle CGT ;
  • 1945 : elle devient Syndicat national des acteurs (SNA) ;
  • 1952 : le SNA et la British Actor’s Equity fondent la Fédération internationale des acteurs (FIA) ;
  • 1955 : le SFA participe à la création de l'Adami[7], société civile pour l'Administration des droits des artistes et musiciens interprètes ;
  •  : scission au sein du SNA et création par Gérard Philipe du Comité national des acteurs (CNA) :
  •  : réunification dans le Syndicat français des acteurs (SFA) ;
  • 1965 : création du Syndicat français des artistes-interprètes (SFA).

Président, puis secrétaire général[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Statuts du Syndicat français des artistes interprètes
  2. Fédération Internationale des Acteurs
  3. Kristian Feigelson, La fabrique filmique: Métiers et professions, 2011, Armand Colin, 256 pages, (ISBN 2200273479), 9782200273477
  4. Bulletin de l’Union des artistes, n°19, octobre 1928, p.20, 175 J 51.
  5. Recueil des actes administratifs de la Préfecture du département de la Seine, décembre 1922 : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5830883s
  6. Myriam Juan, « « On naît acteur de cinéma… on ne le devient pas ». Artiste cinématographique : un métier en quête de formation (1919-1939) », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 65 | 2011, mis en ligne le 01 décembre 2014, consulté le 28 mai 2014. URL : http://1895.revues.org/4444
  7. Adami
  8. https://maitron.fr/spip.php?article139112
  9. https://maitron.fr/spip.php?article16181
  10. Délégué général de juillet 1960 à 1976.
  11. https://www.assemblee-nationale.fr/presse/communiques/20121123-10.asp

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Syndicat français des artistes interprètes, La vie d'artiste, du mythe à la réalité, Paris, 1974, Epi éditeurs, 210 pages.
  • Marie-Ange Rauch, De la cigale à la fourmi, histoire du mouvement social et syndical des artistes interprètes 1840-1960, Paris, 2006, Éditions de l’Amandier, avec le soutien du CNL, 363 pages (ISBN 2-915695-48-2)

Liens externes[modifier | modifier le code]