Tabebuia heterophylla

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Le Tabebuia heterophylla est un arbre de 15 à 20 mètres de haut, de la famille des Bignoniaceae, originaire des Antilles.

Connu sous le nom de poirier, poirier-pays ou poirier blanc aux Antilles françaises, il est proche du Tabebuia pallida, une espèce endémique des Petites Antilles.

Synonymes[modifier | modifier le code]

  • Bignonia leucoxylon L. 1838 Sp. Pl. 1: 624 (1753), non Sp. Pl. ed. 2 (1763), non Tabebuia leucoxyla DC. [ 1298 - 3013 ]
  • Bignonia pentaphylla L. 1763 Sp. Pl. ed. 2, 870 [ 1306 - 3013 ]
  • Tabebuia pentaphylla (L.) Hemsl. 1882 Biol. Centr.-Amer. 495 [ 10195 - 3013 ]
  • Tecoma eggersii Kränzl. 1921 Repert. Spec. Nov. Regni Veg. 17: 219 [ 10255 - 3013 ]
  • Tecoma pentaphylla (L.) A.P. DC.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom vernaculaire de poirier utilisé aux Antilles, vient de son fruit qui ressemble à une gousse de petits pois, dit en créole poïer, retranscrit poire.

Description[modifier | modifier le code]

C'est un arbre[1] décidu pouvant atteindre 20 m de haut, au tronc crevassé longitudinalement.

Les feuilles composées digitées sont formées de (3-) 5 folioles, subcoriaces, variables en forme et dimensions, la terminale plus grande que les autres. Chaque foliole a une base obtuse ou arrondie et un apex obtus ou émarginé.

Les inflorescences terminales sont des panicules souvent réduites à 1 ou 2 grandes fleurs. Le calice tubulaire fait de 7 à 12 mm. La corolle infundibuliforme[2], de 4-7 cm est largement évasée, rose à mauve, lobée.

Le fruit est une longue capsule à 2 valves, pendante, linéaire, grêle, de 12-27 × 1 cm, à l'apex atténué. Les graines sont largement ailées. La fructification s'étale sur toute l'année.

Écologie[modifier | modifier le code]

Le Tabebuia heterophylla affectionne les zones sèches et moyennement humides.

Il est très commun aux Antilles françaises. On le trouve sur toutes les Antilles jusqu'en Floride.

Utilisations[modifier | modifier le code]

Le bois de texture fibreuse est prisé en ébénisterie. Aux Antilles, il servait à la confection des canots, des moulins à manioc, des jantes de roues de charrette.

Les Tourterelles consomment leurs graines.

Références[modifier | modifier le code]

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  1. Jacques Fournet, Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique, Gondwana éditions, Cirad,
    Tome 1 (ISBN 2-87614-489-1) ; Tome 2 (ISBN 2-87614-492-1).
  2. en forme d'entonnoir