Tamagusuku

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Tamagusuku
Biographie
Naissance
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Décès
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Activité
Carte de l'île d'Okinawa, avec les trois royaumes formés à la suite des rébellions contre la domination de Tamagusuku.

Tamagusuku (玉城?, vers 1296-vers 1336) est un roi[1] des îles Ryūkyū[2].

Biographie[modifier | modifier le code]

Tamgusuku est un « roi » du royaume okinawaïen de Chūzan d'environ 1314 à 1336[3]. Il est le troisième fils du roi Eiji (r. 1309-1313) et quatrième de la lignée d'Eisō (r. 1260-1299).

Tamagusuku, qui succède à son père Eiji comme chef suprême des seigneurs locaux d'Okinawa à l'âge de dix-neuf ans, ne possède ni le charisme ni les compétences en leadership pour inspirer le respect et la loyauté des seigneurs (les aji). Un certain nombre de ses chefs se révoltent, et l'île d'Okinawa finit par être divisée en trois royaumes. Tamagusuku, qui reste à Urasoe, devient roi de Chūzan. Son incapacité à instituer des réformes ou des innovations en matière de gouvernance est généralement considérée comme l'une des causes de la chute de sa lignée (dynastie), qui prend fin avec Seii, fils et successeur de Tamagusuku[3].

Le seigneur d'Ōzato fuit vers le sud de la capitale de Tamagusuku à Urasoe et, avec ses partisans, forme le royaume de Nanzan (南山, « montagne du sud »)[4].

Le seigneur de Nakijin, basé à quelque distance au nord, se déclare roi d'Hokuzan (北山, « montagne du nord »)[5].

Source de la traduction[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. George Kerr, 2000, Okinawa: The History of an Island People, p. 52 sur Google Livres ; bien que les dirigeants suprêmes d'Okinawa — à commencer par Shunten (vers 1166-vers 1237) — sont communément identifiés comme « rois », Kerr fait remarquer qu'« il est faux d'attribuer à part entière la ”royauté” à un chef d'Okinawa dans ces premiers siècles […] la primauté distincte d'un individu dû au pouvoir d'une éminente personnalité ou une compétence prééminente dans le maniement des armes ou de la ruse politique est lentement remplacée par des institutions officielles du gouvernement, des lois et des cérémonies, soutenues et renforcées par un respect croissant pour la fonction royale ».
  2. Louis-Frédéric Nussbaum, 2002, Japan Encyclopedia, p. 172 sur Google Livres ; extrait, Eisō [avec un macron] est « roi des îles Ryūkyū au XIIIe siècle.
  3. a et b George Kerr, pp. 59-62. sur Google Livres.
  4. George Kerr, p. 60. sur Google Livres.
  5. George Kerr, p. 61. sur Google Livres.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]