Tamarix canariensis

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Tamarix canariensis
Description de l'image SALADES DE CONILL (Tamariu) - IB-203.JPG.
Classification
Règne Plantae
Division Magnoliophyta
Classe Magnoliopsida
Ordre Violales
Famille Tamaricaceae
Genre Tamarix

Espèce

Tamarix canariensis
Willd., 1816

Classification phylogénétique

Ordre Caryophyllales
Famille Tamaricaceae

Synonymes

  • Tamarix brachystilis J.Gay ex Batt., 1889[1]
  • Tamarix esperanzana Pau & Villar, 1927[1]
  • Tamarix gallica var. canariensis (Willd.) Ehrenb., 1827[1]
  • Tamarix gallica auct. non L., 1753[1]
  • Tamarix lagunae Caball., 1915[1]
  • Tamarix riojana Sennen & Elías, 1928[1]
  • Tamarix siretii Sennen, 1932[1]

Tamarix canariensis, le Tamaris des Canaries[2], est une espèce de plante de la famille des Tamaricaceae et du genre Tamarix.

Description[modifier | modifier le code]

Le tamaris des Canaries est un petit arbre aux branches violettes ou brun rougeâtre. Les feuilles possèdent de nombreuses glandes sécrétant du sel. Les bractées sont égales ou plus grandes que le calice. Le disque nectarifère est charnu, d'où naissent 5 étamines.

Il fleurit au printemps et en été[3].

Répartition[modifier | modifier le code]

Tamarix canariensis est présent autour de la Méditerranée occidentale et dans les îles Canaries.

Il se développe dans les sols salins du littoral et de l'intérieur des terres, dans les dépressions et au bord des cours d'eau[4].

Parasitologie[modifier | modifier le code]

La fleur a pour parasite Merulempista turturella (en). Le fruit a pour parasites Corimalia martini et Corimalia lunulata. La feuille a pour parasites Laparocerus rasus, Chiasmia aestimaria (pt), Atomoscelis noualhieri, Tuponia longipennis, Tuponia pictiscutum, Clytie illunaris (en), Scopula minorata, Diorhabda sublineata (en), Apterygothrips neolongiceps, Spoladea recurvalis, Ornativalva plutelliformis (en), Agdistis tamaricis, Ornativalva pseudotamariciella (en), Macrosiphum euphorbiae. La tige a pour parasites Istrianis myricariella (en), Chionaspis etrusca, Parapodia sinaica (en), Brachyunguis tamaricis (sv), Psectrosema provinciale (sv)[5].

Elle a pour prédateur la fourmi Eupelmus muellneri (sv).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g MNHN & OFB [Ed]. 2003-présent. Inventaire national du patrimoine naturel (INPN), Site web : https://inpn.mnhn.fr, consulté le 27 janvier 2024
  2. « Tamaris des Canaries », sur Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
  3. Mohamed Berriane, Geneviève Michon, Les terroirs au Sud, vers un nouveau modèle ? : Une expérience marocaine, IRD Éditions, , 392 p. (ISBN 9782709922449, lire en ligne), p. 135
  4. (en) Marcelino J. del Arco Aguilar, Octavio Rodríguez Delgado, Vegetation of the Canary Islands, Springer International Publishing, , 429 p. (ISBN 9783319772554, lire en ligne), p. 117
  5. (en) « Tamarix canariensis », sur Plant Parasites (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]