Tharcise Cherrier

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Tharcise Cherrier
Biographie
Naissance
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Voir et modifier les données sur Wikidata (à 62 ans)
SélestatVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
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Ordre religieux
Distinction

Tharcise Cherrier (Tharsicius, Tharcisse) né le à Torcheville (Lorraine annexée) et mort le (à 62 ans) à Sélestat, (Bas-Rhin) est un père franciscain et poète alsacien[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Après avoir fréquenté les établissements scolaires de Watersleyde en Hollande, d'Ottbergen, de Gorheim-Sigmaringen et de Metz, il fit sa profession solennelle le . Le chapitre des franciscains le nomma gardien du couvent de Metz en 1928, et en 1932 au même poste à Sélestat.

Blessé grièvement au champ de bataille le , il en a fait le récit dans : Récits de guerre et de paix. Ses articles ont été publiés dans plus de quarante revues et journaux.

Poète et rédacteur des revues franciscaines (Sendbote, Sankt Franciskus-Kalender, Almanach de Saint-Antoine).

En 1938, le poète religieux avait été élu membre de la Société des Écrivains d'Alsace, de Lorraine et du Territoire de Belfort[2]..

Bien que natif de Lorraine, il fut interné en 1941 au "Sicherungslager" de Schirmeck pour avoir refusé de modifier son patronyme jugé trop français[3].

Le gouvernement français lui conféra le grade d'officier d'académie[4],[5],[6].

Hommage posthume[modifier | modifier le code]

Une rue porte son nom à Sélestat (Bas-Rhin).

Publications[modifier | modifier le code]

  • Aus Nacht und Not. Sankt Antonius-Erzählungen. Zur VII. Zentenarfeier der Heiligsprechung des hl. Antonius von Padua, 96 p., Maison St Antoine - Sélestat, 1932[7].
  • Récits de Guerre et de Paix, 140 p., Imp. des Orphelins d’Auteuil, 1933.
  • (de) Als die Welt in Flammen stand, Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1935.
  • Souvenirs de chez nous. Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1945.
  • Heure sainte. Quatre fascicules : 1 : Venez ! Adorez !, 2 : Mon âme est triste jusqu’à la mort, 3 : Avec la Mère des Sept-Douleurs, 4 : Expiation, réparation, satisfaction. Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1945.
  • (de) Grenzlandtragik, préface en français de Albert Ehm. Maison Saint-Antoine - Sélestat, 1953[8].

Notes et références[2][modifier | modifier le code]

  1. Henri Hiégel, « Nécrologies lorraines 1954-1955 », Les cahiers lorrains, consulté le 12 février 2014
  2. a et b Histoire des Jardins ouvriers de Sélestat 1950-1975, consulté le 6 novembre 2016
  3. Archivum franciscanum historicum - Volumes 93 à 94 (2001)
  4. Almanach de la Confrérie immaculée, Metz, 1955, p. 32
  5. [1] Les Cahiers Lorrains (Société d'Histoire et d'Archéologie de la Lorraine)), N° 2, avril 1956, consulté le 13 février 2014 et cité avec l'accord de INIST-CNRS
  6. [2] "I-Revues" (INIST-CNRS), consulté le 13 février 2014 et cité avec leur accord
  7. http://de.cyclopaedia.net, consulté le 13 février 2014
  8. Abri-mémoire Uffholtz 1914-18, consulté le 12 février 2014

Liens externes[modifier | modifier le code]