The Cassandra Complex

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The Cassandra Complex
Description de cette image, également commentée ci-après
The Cassandra Complex en 2016 au festival
E-Tropolis à Oberhausen (Allemagne).
Informations générales
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (Leeds)
Genre musical Rock industriel
Rock gothique
Dark wave
Années actives 1980 - présent
Labels Rouska
Play It Again Sam
Metropolis
Site officiel cassandracomplex.co.uk
Composition du groupe
Membres Rodney Orpheus
Andy Booth
Volker Zacharias
Axel Ermes
Anciens membres Paul Dillon
Jez Willis
Keith Langley
John Marchini
John Galvin
Jurgen Jansen
Patrick Gordon
Gaz Wilson

The Cassandra Complex est un groupe de rock électronique britannique formé à Leeds en 1980 par Rodney Orpheus, Paul Dillon et Andy Booth[1]. Son nom fait référence au syndrome de Cassandre.

Au fil des ans, le son du groupe a inclus des éléments d'EBM, de rock industriel, de rock gothique, de dark wave, de new wave et de synthpop, et le style du groupe a été décrit comme un mélange entre Joy Division, Ramones et Kraftwerk[2].

Historique[modifier | modifier le code]

Initialement, The Cassandra Complex est composé de Rodney Orpheus et Paul Dillon, qui se sont rencontré lorsqu'Orpheus a organisé la fête du 21e anniversaire de Dillon à Leeds. Ils commencent à monter de grands spectacles multimédias mettant en vedette divers actes d'avant-garde de la région de Leeds[3]. Andy Booth, un journaliste ayant interviewé le groupe, est ensuite invité à les rejoindre[4]. Cassandra Complex sort son premier single autofinancé, March, en [5]. Une cassette live suit un mois plus tard, et le groupe signe sur le label local Rouska. Dillon quitte la formation pour se marier et est remplacé par John Marchini, un ami d'enfance de Rodney. Ils sont accompagnés par Jez Willis et Keith Langley sur scène et en studio.

The Cassandra Complex sort deux albums chez Rouska, Grenade (1986) et Hello America (1987)[1], et contribue aux compilations Raging Sun (1985) et Zarah Leander's Greatest Hits (1987). Par la suite, le groupe sur le label belge Play It Again Sam[1], qui sort le double album live Feel the Width en 1987[6]. Pendant la production de l'album Theomania en 1988, Marchini et Booth s'en vont, et Orpheus recrute une nouvelle formation pour l'album Satan, Bugs Bunny and Me de 1989[5]. Le guitariste hambourgeois Volker Zacharias, du groupe Girls Under Glass, complète cette composition un an plus tard et est depuis un membre stable du groupe.

Au cours de cette période, Rodney Orpheus commence également à travailler sur son livre Abrahadabra, publié en Suède par Looking Glass Press et réédité plus tard par Weiser Books[7].

Orpheus installe un studio d'enregistrement à Hambourg où The Cassandra Complex enregistre ses albums suivants, et il produit ou remixe plusieurs disques pour d'autres artistes alternatifs allemands, dont Die Krupps et Girls Under Glass. Orpheus joue un rôle dans le film de vampire allemand Kiss My Blood et tourne avec The Sisters of Mercy. Il est décrit comme un « technopaïen » dans Escape Velocity, un aperçu sur la cyberculture par Mark Dery en 1996[8].

Andy Booth devient avocat et directeur des industries commerciales et créatives de la société Turner Parkinson[2].

Le groupe continue avec Orpheus et Zacharias en sortant Cyberpunx, The War Against Sleep et Sex & Death. En 1995, Orpheus travaille avec Patricia Nigiani et Markus Giltjes sur un projet parallèle appelé Sun God[4].

En 2000, The Cassandra Complex sort l'album Wetware sur SPV en Europe et Metropolis Records aux États-Unis[4]. Orpheus produit également les albums Planet Earth de LTJ Bukem et A Gigantic Globular Burst of Anti-Static de The Future Sound of London, et publie son deuxième livre, Grimoire of Aleister Crowley[9].

En 2007, les trois membres originaux du groupe se reforment avec Volker Zacharias pour jouer dans plusieurs festivals en Europe et au Brésil. Dillon quitte ensuite le groupe à nouveau et est remplacé par Axel Ermes. Depuis lors, la formation actuelle de quatre musiciens continue à jouer des spectacles réguliers.

En 2019, le groupe remasterise et réédite ses deux premiers albums, Grenade et Hello America.

Discographie[modifier | modifier le code]

Albums studio[modifier | modifier le code]

Albums en public[modifier | modifier le code]

Compilations[modifier | modifier le code]

  • 1985 : Raging Sun (Rouska)
  • 1986 : Hello America (Rouska)
  • 1987 : Zarah Leander's Greatest Hits (Rouska)
  • 1995 : Work 1.0 (PIAS)
  • 2019 : Dancing in Darkness (PIAS)
  • 2019 : Hello America (remasterisé, Complex Music)

EP et maxi 45 tours[modifier | modifier le code]

  • 1985 : March (Complex)
  • 1985 : Moscow, Idaho (Rouska)
  • 1986 : Datakill (Rouska)
  • 1987 : Kill your Children / Something Came Over Me / Angels in the Sky (PIAS)
  • 1988 : 30 Minutes of Death (ou Gunship, PIAS)
  • 1988 : (In Search of) Penny Century (PIAS)
  • 1990 : Finland (PIAS)
  • 1990 : Nice Work (PIAS)
  • 1991 : Gnostic Christmas (distribué avec une édition limitée de The War Against Sleep, PIAS)
  • 1994 : Give Me What I Need (PIAS)
  • 2000 : Twice as Good (auto-produit)
  • 2019 : Twice as Good (remasterisé, Complex Music)

Bibliographie de Rodney Orpheus[modifier | modifier le code]

  • (en) Rodney Orpheus, Abrahadabra : Understanding Aleister Crowley's Thelemic Magick, York Beach, Weiser Books, (1re éd. 1996), 199 p. (ISBN 978-1-57863-326-5)
  • (en) Rodney Orpheus, Aleister Crowley et John Dee, Grimoire of Aleister Crowley : Group Magick Rituals, Red Wheel/Weiser Books, , 320 p. (ISBN 978-1-57863-675-4)

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en) Colin Larkin, The Guinness Who's Who of Indie and New Wave Music, Square One, (ISBN 0-85112-579-4), p. 55.
  2. a et b (en) Alex Wade, « My Weekend: Andy Booth - Eighties electronic band The Cassandra Complex are back - one of them with a law degree », The Times,‎ .
  3. (en) Nicholas Cope, Northern Industrial Scratch : The History and Contexts of a Visual Music Practice (thèse de doctorat en philosophie), Université de Sunderland, .
  4. a b et c (en) MacKenzie Wilson, « Cassandra Complex : Biography », sur AllMusic (consulté le ).
  5. a et b (en) Martin Charles Strong, The Great Indie Discography, Canongate, (ISBN 978-1-84195-335-9).
  6. (en) « Cassandra Complex Feel the Width », Underground, no 7,‎ , p. 10.
  7. (en) « Abrahadabra: Understanding Aleister Crowley's Thelemic Magick », sur Goodreads (consulté le ).
  8. (en) Mark Dery, Escape Velocity : Cyberculture at the End of the Century, Londres, Hodder & Stoughton, (ISBN 0340672013).
  9. (en) « Grimoire of Aleister Crowley: Group Magick Rituals », sur Bookshop.org (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]