Theta Doradus

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θ Doradus
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 05h 13m 45,45571s[1]
Déclinaison −67° 11′ 06,9298″[1]
Constellation Dorade
Magnitude apparente +4,82[2]

Localisation dans la constellation : Dorade

(Voir situation dans la constellation : Dorade)
Caractéristiques
Type spectral K2/3 III CNIb/II[3]
Indice U-B +1,38[2]
Indice B-V +1,28[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +9,70 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = +18,485 mas/a[1]
μδ = +38,123 mas/a[1]
Parallaxe 6,018 6 ± 0,120 9 mas[1]
Distance 166,152 ± 3,338 pc (∼542 al)[4]
Magnitude absolue −0,56[5]
Caractéristiques physiques
Masse 2,23 M[6]
Rayon 16 R[7]
Gravité de surface (log g) 2,5[8]
Luminosité 426,6 L[6]
Température 4 320 ± 59 K[6]
Métallicité [Fe/H] = −0,16[5]
Âge 1,17 × 109 a[6]

Désignations

θ Dor, HR 1744, HD 34649, HIP 24372, CPD-67 401, FK5 196, SAO 249225[4]

Theta Doradus (θ Doradus / θ Dor) est une étoile géante de la constellation australe de la Dorade. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 4,82[2], en limite nord du Grand Nuage de Magellan. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 6,02 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui permet d'en déduire qu'elle est distante d'environ 166 pc (∼541 al) de la Terre[1]. Elle s'en éloigne à une vitesse radiale héliocentrique de +10 km/s[1].

Theta Doradus est une étoile géante rouge évoluée de type spectral K2/3 III CNIb/II[3], avec le suffixe « CNIb/II » qui indique que c'est une étoile chimiquement particulière qui présente une bande du CN forte[9]. Elle est âgée de 1,17 milliard d'années et elle est estimée être 2,23 fois plus massive que le Soleil[6]. Le rayon de l'étoile est 16 fois plus grand que le rayon solaire[7], elle est 247 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 4 320 K[6].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) A. W. J. Cousins et R. H. Stoy, « Photoelectric magnitudes and colours of Southern stars », Royal Observatory Bulletin, vol. 64,‎ , p. 103 (Bibcode 1962RGOB...64..103C)
  3. a et b (en) Nancy Houk et A. P. Cowley, Michigan catalogue of two-dimensional spectral types for the HD stars : Declinations -90° to -53°, vol. 1, Ann Arbor, Michigan, États-Unis, Département d'astronomie de l'université du Michigan, (Bibcode 1975mcts.book.....H)
  4. a et b (en) * tet Dor -- Eruptive Variable sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a et b (en) C. Flynn et J.-C. Mermilliod, « On the DDO absolute magnitudes of K giants », Astronomy & Astrophysics, vol. 250, no 2,‎ , p. 400–406 (Bibcode 1991A&A...250..400F)
  6. a b c d e et f (en) R. Earle Luck, « Abundances in the Local Region. I. G and K Giants », The Astronomical Journal, vol. 150, no 3,‎ , p. 23, article no 88 (DOI 10.1088/0004-6256/150/3/88, Bibcode 2015AJ....150...88L, arXiv 1507.01466)
  7. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 521–24 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289)
  8. (en) M. Zboril, « Metallicity and photospheric abundances in field GKM giants and dwarfs », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 397, no 1,‎ , p. 335–340 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2009.14917.x Accès libre, Bibcode 2009MNRAS.397..335Z)
  9. (en) C. Richard O. Gray et J. Corbally, Stellar Spectral Classification, Princeton University Press, (ISBN 978-0691125114), p. 278

Lien externe[modifier | modifier le code]