Thibaut-René de Kergariou-Locmaria

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Thibaut René de Kergariou-Locmaria
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 55 ans)
QuiberonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Allégeance
Activité
Officier de marineVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Fratrie
Autres informations
Conflit
Blason

Thibaut (ou Théobald) -René, comte de Kergariou-Locmaria (château de Coatilliau, - Quiberon, ), est un officier de marine français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Il entre aux gardes-marine en et embarque aussitôt sur l' Aigle pour une campagne à Saint-Domingue. Enseigne de vaisseau (), il sert à Louisbourg sur l' Amphion puis passe en 1759 aux Antilles sur la Sardoine et prend part à une bataille et à la capture de trois navires ennemis.

Sur l' Orient, il participe à la bataille des Cardinaux () puis passe sur l' Hébé à la Martinique (1760) et sur la Licorne dans l'expédition de Ternay à Terre-Neuve (1762). Il fait ensuite plusieurs campagnes aux Antilles sur la Comète (1763), le Saint-Esprit (1764), la Balance (1766) et la Belle-Poule (1769).

Lieutenant de vaisseau (), il part pour l'océan Indien en 1772 sur la Belle-Poule où il commande l' Esturgeon (1773) puis le Serein (1774).

En 1776, il fait campagne sur le Brillant à l'île de France puis commande l' Oiseau dans l'escadre de d'Orvilliers (1778) puis la Belle-Poule (1779). Il est alors promu capitaine de vaisseau ().

Commandant de la Junon aux Antilles (1780), il capture en septembre la corvette anglaise Rover mais fait naufrage à Saint-Vincent, le lors d'un ouragan.

Second du Royal-Louis dans l'escadre de Guichen (), il devient en juin commandant de la Sibylle avec laquelle il mène, le , au large de Saint-Domingue, un violent combat contre un bâtiment anglais, l’Endymion et la frégate Magicienne qu'il parvient à dégréer entièrement. Malheureusement, démâté lui-même par la tempête, il est attaqué le par le Hussar et le Centurion et ne peut donner le change. Blessé, il amène alors son pavillon.

En 1786, il commande la Calypso et fait une longue campagne dans l'océan Indien et en mer de Chine (1786-1789). Au début de la Révolution, il émigre puis prend part au débarquement de Quiberon. Fait prisonnier, il est aussitôt fusillé.

Son frère Raymond-Marie Kergariou de Coatlès, lieutenant de vaisseau (), est tué le pendant un combat de la Belle-Poule devant l'île d'Yeu et son deuxième frère, Pierre-Joseph Kergariou de Roscouet, capitaine de vaisseau (), est également fusillé à Quiberon en .

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Prosper Levot, Biographie bretonne; recueil de notices sur tous les Bretons qui se sont fait un nom soit par leurs vertus ou leurs crimes, soit dans les arts, dans les sciences, dans les lettres, dans la magistrature, dans la politique, dans la guerre, etc., depuis le commencement de l'ère chrétienne jusqu'à nos jours, Cauderan libraire-éditeur, Vannes, 1852, tome 2, K - Y, p. 10-11 (lire en ligne)
  • Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 273-274 Document utilisé pour la rédaction de l’article

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]