Thrips hawaiiensis

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Thrips hawaiiensis
Description de cette image, également commentée ci-après
Tête (fig. 2), tergite abdominal (fig. 9) et sternum abdominal (fig. 11) de Thrips hawaiiensis.
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Classe Insecta
Ordre Thysanoptera
Famille Thripidae
Genre Thrips

Espèce

Thrips hawaiiensis
(Morgan (d), 1913)

Synonymes

  • Euthrips hawaiiensis Morgan, 1913[1]

Thrips hawaiiensis est une espèce de thysanoptères de la famille des Thripidae.

Description[modifier | modifier le code]

Thrips hawaiiensis mesure de 1,15 à 1,85 mm[2]. L'imago femelle est de couleur brune avec le plus souvent huit articles antennaires tandis que l'imago mâle est bicolore avec la tête, le thorax et les pattes jaune pâle le plus souvent sept articles antennaires[3]'[4].

Thrips hawaiiensis ressemble fortement à Thrips exilicornis[3].

Répartition[modifier | modifier le code]

On recense Thrips hawaiiensis en Asie du Sud-est, en Australie, aux États-Unis (Californie, golfe du Mexique, Floride), en Inde, au Japon, en Nouvelle-Zélande, sur les îles de l'océan Pacifique[3]. L'insecte s'est introduit en Europe, on le recense d'abord dans le Sud de la France en 2006[5] puis en Espagne et en Italie dans les années 2010.

Reproduction[modifier | modifier le code]

La population atteint son maximum de mai à juin et de septembre à novembre[2].

Le cycle de l'œuf à l'imago dure entre 6 et 11 jours pour les mâles et entre 10 et 15 jours pour les femelles. Les femelles fertilisées et non-fertilisées pondent 21 à 30 et 18 à 25 œufs sur 15 à 19 et 13 à 25 jours. Les œufs non fertilisés donnent des mâles. Les œufs éclosent entre le lendemain de la ponte et quatre jours après, la période larvaire dure de 3 à 7 jours, la pupaison de 2 à 4 jours[2].

Écologie[modifier | modifier le code]

Thrips hawaiiensis est le principal pollinisateur du palmier en Malaisie[6].

Parasitologie[modifier | modifier le code]

L'insecte est un parasite des plantes Brassica juncea, Brassica napus, Butea monosperma, Camellia sinensis, Citrus maxima, Dracocephalum moldavica, Jatropha curcas, Lantana camara, Malus pumila, Melissa officinalis, Musa, Myrtus communis, Nigella sativa, Oenothera biennis, Origanum vulgare, Peganum harmala, Prunus persica, Psidium guajava, Salvia transsylvanica, Thymbra spicata (de)[2]'[7].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 22 décembre 2022
  2. a b c et d (en) Brij Kishore Tyagi, Vijay Veer, Shri Prakash, Pests of Forest Importance and Their Management, Scientific Publishers (India), , 299 p. (ISBN 9789386237453, lire en ligne), p. 209
  3. a b et c Jean-Paul Bournier, Les thysanoptères du cotonnier, Quae, , 104 p. (ISBN 9782759215546, lire en ligne), p. 76
  4. (en) Packaging and Storage of Fruits and Vegetables : Emerging Trends, Apple Academic Press, , 326 p. (ISBN 9781000369380, lire en ligne), p. 244
  5. (en) P. Reynaud, V. Balmès, J. Pizzol, « Thrips hawaiiensis (Morgan, 1913) (Thysanoptera: Thripidae), an Asian pest thrips now established in Europe », Bulletin OEPP, vol. 38, no 1,‎ , p. 155-160 (lire en ligne)
  6. Paul Pesson, Pollinisation et productions végétales, Quae, , 663 p. (lire en ligne), p. 435
  7. (en) « Thrips hawaiiensis », sur Plant Parasites (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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