Toni Carabillo

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Toni Carabillo, née le à New York et morte le à Los Angeles, est une féministe, graphiste et historienne américaine.

Biographie[modifier | modifier le code]

Toni Carabillo naît sous le nom de Virginia Ann Carabillo le [1] à Jackson Heights, un quartier de l'arrondissement du Queens à New York. Elle est diplômée du Middlebury College en 1948 et obtient sa maîtrise universitaire ès lettres à l'Université Columbia en 1949[2].

Carrière[modifier | modifier le code]

Elle travaille pendant 11 ans pour la System Development Corporation en tant que directrice adjointe de la communication d'entreprise. Elle y termine son travail après avoir participé à une enquête non autorisée auprès des femmes salariées, qui révèle une discrimination sexuelle en matière d'avancement et de salaires. Elle rejoint l'Organisation nationale pour les femmes (NOW) en 1966[3]. Elle fondé la Women's Heritage Corporation en 1969. L'entreprise publie une série de livres de poche sur des femmes comme Lucy Stone et Elizabeth Cady Stanton, ainsi qu'un almanach et un calendrier[4]. En 1970, elle crée la société d'arts graphiques Women's Graphic Communications avec sa partenaire Judith Meuli à Los Angeles. L'entreprise produit et distribue des livres, des journaux, des badges politiques et des épinglettes[3].

En 1977, elle devient associée du Women's Institute for Freedom of the Press (WIFP)[5]. WIFP est une organisation d'édition américaine à but non lucratif. L'organisation s'emploie à accroître la communication entre les femmes et de mettre le public en contact avec des formes de médias féminins.

Toni Carabillo cofonde la Feminist Majority Foundation en 1987 avec Judith Meuli, Eleanor Smeal, Katherine Spillar et Peg Yorkin. Toni Carabillo est vice-présidente national de l'organisation. Elle contribue à la création des sections californiennes de NOW. Elle est présidente de la section de Los Angeles ainsi que membre du conseil d'administration national (1968-1977) et vice-présidente (1971-1974). Elle co-édite également les publications nationales de NOW, NOW Acts (1969-1970) et le National NOW Times (1977–1985)[4]. Elle édite également la publication nationale NOW Do it NOW avec Judith Meuli. Elles créée également une ligne de bijoux féministes qui permet de collecter des fonds pour NOW et la campagne Equal Rights Amendment[6].

Elle co-écrit The Feminization of Power (1988) avec Judith Meuli et co-écrit le manuel d'études féminines Feminist Chronicles, 1953-1993 (1993) avec Judith Meuli et June Csida[3],[7]. The Feminization of Power est né d'une exposition itinérante que Judith Meuli et Toni Carabillo ont créée pour une tournée de campagne de féminisation du pouvoir dans douze villes afin de permettre aux femmes de se présenter aux élections en 1988.

Toni Carabillo meurt d'un cancer du poumon le à Los Angeles[4]. Au moment de sa mort, elle travaillait sur The Feminist Chronicles of the 20th Century[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Anne M. Valk, « Carabillo, Virginia (Toni) », dans Notable American Women : A Biographical Dictionary Completing the Twentieth Century, Cambridge, Mass. [u.a.], Belknap Press of Harvard Univ. Press, (ISBN 978-0-674-01488-6, lire en ligne), p. 103-104
  2. a et b (en) Wolfgang Saxon, « Toni Carabillo, 71, Author At Forefront of Feminist Cause », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  3. a b et c (en) « The Feminist Chronicles, 1953-1993 Authors' Biographies: Toni Carabillo », Feminist Majority Foundation (consulté le )
  4. a b et c (en) « Toni Carabillo; Feminist Leader and Historian », Los Angeles Times,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-US) « Associates | The Women’s Institute for Freedom of the Press », www.wifp.org (consulté le )
  6. (en) « NOW Mourns Loss of Feminist Leader Judith Meuli », sur Now.org, (consulté le )
  7. (en) « The Feminist Chronicles, 1953-1993 - Feminist Majority Foundation », Feminist.org (consulté le )