Trézény

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Trézény
Trézény
L'église Saint-Zény.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Côtes-d'Armor
Arrondissement Lannion
Intercommunalité Communauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Yves Peurou
2020-2026
Code postal 22450
Code commune 22381
Démographie
Gentilé Trézénien
Population
municipale
354 hab. (2021 en diminution de 2,21 % par rapport à 2015)
Densité 109 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 45′ 30″ nord, 3° 21′ 53″ ouest
Altitude 85 m
Min. 29 m
Max. 105 m
Superficie 3,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Lannion
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tréguier
Législatives 5e circonscription des Côtes-d'Armor
Localisation
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Trézény
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Trézény

Trézény [tʁezeni] est une commune française située dans le département des Côtes-d'Armor, en région Bretagne.

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Communes limitrophes de Trézény
Kermaria-Sulard
Rospez Trézény Coatréven
Lanmerin

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Finistère nord, caractérisée par une pluviométrie élevée, des températures douces en hiver (°C), fraîches en été et des vents forts[2]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur  », exposée à un climat médian, à dominante océanique[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 10,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 891 mm, avec 14,6 jours de précipitations en janvier et 8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lannion à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 11,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 929,5 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Trézény est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lannion, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 40 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (92,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,1 %), zones agricoles hétérogènes (31,9 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 174, alors qu'il était de 170 en 2013 et de 131 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 84,5 % étaient des résidences principales, 13,2 % des résidences secondaires et 2,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,2 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trézény en 2018 en comparaison avec celle des Côtes-d'Armor et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (13,2 %) inférieure à celle du département (16,2 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 86,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (86,2 % en 2013), contre 71,1 % pour les Côtes-d'Armor et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Trézény en 2018.
Typologie Trézény[I 1] Côtes-d'Armor[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 84,5 75 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 13,2 16,2 9,7
Logements vacants (en %) 2,3 8,8 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous les formes Parochia de Tresizni en 1330, Tresezny et Trezesny en 1395, Tresezny en 1437, 1481 et en 1544, Trenny en 1596 et en 1600, Trézény en 1731[14].

Trézény vient du vieux breton treb (village) et de saint Sezni, venu d'Irlande[14].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement de Lannion du département des Côtes d'Armor.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Tréguier[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 d'un nouveau canton de Tréguier

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription des Côtes-d'Armor.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Trézény était membre de la communauté Lannion-Trégor Agglomération, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1994 sous le nom de communauté de communes Lannion-Plestin-Perros-Guirec et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la petite communauté de communes du Centre Trégor pour former, le , la communauté d'agglomération dénommée Lannion-Trégor Communauté dont est désormais membre la commune.

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  2001[16] Jean Le Floch    
mars 2001 27 novembre 2015[16] Jean-Yves Unvoas DVD Retraité de la Marine nationale
Décédé en fonction
février 2016[17] 26 février 2021[18] Michel Le Quéméner   Président du SRPI du Rudonou (2014 → ? )
Décédé en fonction
29 mai 2021[19] En cours
(au 16 décembre 2022)
Yves Peurou   Employé retraité

Jumelages[modifier | modifier le code]

Équipements et services publics[modifier | modifier le code]

Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Camlez, Coatréven et de Kermaria-Sulard dans le cadre du regroupement pédagogique intercommunal du Rudonou. Ses écoles sont situées à Camlez, pour les maternels et de Kermaria-Sulard ainsi que de Coatréven pour les primaires[20].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[22].

En 2021, la commune comptait 354 habitants[Note 3], en diminution de 2,21 % par rapport à 2015 (Côtes-d'Armor : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
430369402377319402528545558
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
409442485456394400388360343
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
334324321289294276254242213
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
193187198220304272267350359
2021 - - - - - - - -
354--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Le presbytère.

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-Zény (1913).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Les zones climatiques en Bretagne. », sur bretagne-environnement.fr, (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Trézény et Lannion », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Lannion_aero » (commune de Lannion) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. a et b infobretagne.com, « Étymologie et Histoire de Trézény ».
  15. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. a et b « Trézény. Décès du maire : Jean-Yves Unvoas est décédé brutalement ce vendredi. Âgé de 70 ans, il était maire de la commune de Trézény depuis 2001 », Le Télégramme de Brest,‎ (lire en ligne).
  17. « Michel Le Quéméner élu maire de Trézény : Ce vendredi soir, le conseil municipal a élu celui qui était jusqu'alors premier adjoint. Il succède à Jean-Yves Unvoas, décédé brutalement en 2015 », Ouest-France,‎ (lire en ligne).
  18. Bertrand Dumarché, « Trézény. Le maire, Michel Le Quéméner est décédé à 72 ans : Le maire de Trézény, Michel Le Quéméner, est décédé, à 72 ans, vendredi soir à l'hôpital de Saint-Brieuc. Il laisse une épouse, deux enfants et deux petits-enfants », Le Trégor,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Michel Le Quéméner avait été élu conseiller municipal en 2001, puis réélu en 2008 où il devient premier adjoint de Jean-Yves Unvoas puis réélu à nouveau en 2014. Après le décès brutal du maire en place, fin 2015, il assure l’intérim pendant plus de 2 mois. Il devient le maire de la commune en février 2016 ».
  19. « Yves Peurou est élu maire de Trézény : Yves Peurou succède à Michel Le Quéméner, décédé en février 2021. Deux adjoints ont aussi été élus : Alain Richard et Jean-Louis Prat », Ouest-France,‎ (lire en ligne) « Retraité de 69 ans, il demeure à Trézény depuis 2009. Il a exercé la profession de mécanicien avant de travailler au service des eaux du groupe Suez. Il est conseiller depuis 2014 »
  20. « Écoles du Rudonou », Accueil, sur ecolesdurudonou.org (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  24. « MémorialGenWeb Relevé », sur memorialgenweb.org (consulté le ).