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Trachelophyllidae

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Trachelophyllidae
Description de cette image, également commentée ci-après
Différentes espèces du genre Trachelophyllum (12 dessins de Kahl, 1930).
Classification GBIF
Règne Chromista
Embranchement Ciliophora
Classe Gymnostomatea
Ordre Spathidiida

Famille

Trachelophyllidae
Kent, 1882

Les Trachelophyllidae sont une famille de Ciliés de la classe des Gymnostomatea et de l’ordre des Spathidiida.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom de la famille vient du genre type Trachelophyllum, dérivé du grec τραχελ / trachel, « cou », et φυλλ / fyllos, « feuille », en référence à la forme de cet organisme.

Description[modifier | modifier le code]

En 1930, Alfred Kahl décrit le genre type ainsi :

« (Le genre Trachelophyllum) a un corps allongé, extensible, très aplati, en forme de cou effilé à l'avant et tronqué transversalement. Orifice buccal étroit, rond en coupe transversale, avec des trichocystes dans la paroi. La paroi pharyngée dépasse sur le corps plus ou moins nettement. L'ectoplasme est pourvu de longs cils clairsemés en rangées larges et 1-2 rangées de soies. Le macronoyau est en deux parties, souvent distantes l'une de l'autre, chacune avec un micronoyau. La tendance à former des coquilles gélatineuses est fréquente. Les représentants typiques (de ce genre) sont difficiles à séparer les uns des autres.

Les membres de ce genre sont tous des mangeurs d'infusoires et de flagellés ; il existe des souches à zoochlorelles.

La conjugaison[note 1],[1] s'effectue par fusion de la bouche[2]. »

Habitat et répartition[modifier | modifier le code]

Ce sont des ciliés marins, d'eau douce ou terrestres[3], répartis sur tout le globe[4].

Liste des genres[modifier | modifier le code]

Selon GBIF (28 décembre 2022)[4] :

Systématique[modifier | modifier le code]

Le nom valide de ce taxon est Trachelophyllidae Kent, 1882[3].

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • E. Claparède et J.Lachmann, 1858, « Études sur les infusoires et les rhizopodes », Mémoires de l'Institut National Genevois, vol. 5 (année 1857), p. 1-260, Pl. 1-13.
  • E. Claparède et J.Lachmann, 1859, « Études sur les infusoires et les rhizopodes », Mémoires de l'Institut National Genevois, vol. 6 (année 1858), p. 261-482, Pl. 14-24.
  • E. Claparède et J.Lachmann, 1861, « Études sur les infusoires et les rhizopodes », Mémoires de l'Institut National Genevois, vol. 7 (année 1860-61), p. 1-291, Pl 1-13.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Conjugaison : processus sexué observé parfois chez les ciliés, qui consiste en un rapprochement entre deux cellules, lesquelles, s'attachant l'une à l'autre, peuvent s'échanger des informations génétiques

Références[modifier | modifier le code]

  1. Conjugaison : définition, explications. AquaPortail : lire en ligne
  2. (de) A. Kahl. Urtiere oder Protozoa I: Wimpertiere oder Ciliata -- Volume I General Section And Prostomata, 1930 : lire en ligne
  3. a et b World Register of Marine Species, consulté le 28 décembre 2022
  4. a et b GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 28 décembre 2022