Tramway de Québec

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Tramway de Québec
Image illustrative de l’article Tramway de Québec

Situation Québec, Québec
Drapeau du Canada Canada
Type Tramway
Entrée en service inconnue
Longueur du réseau 19,3 km
Lignes 1
Stations 29[1]
Véhicules Alstom Citadis
Propriétaire Ville de Québec
Exploitant Réseau de transport de la Capitale
Site Internet Site officiel
Vitesse maximale Vitesse maximale autorisée sur route jusqu'à 70 km/h[2]

Le tramway de Québec est un projet de train léger sur rail situé à Québec, au Québec (Canada) et constitué d'une ligne comportant 29 stations entre les quartiers de Cap-Rouge et de Maizerets en passant notamment par Sainte-Foy, Sillery, Montcalm, Saint-Roch et le Vieux-Limoilou. La ligne a une longueur de 19,3 kilomètres (12,0 mi), dont deux sont prévus en souterrain.

La construction était prévue pour commencer en 2024, avec une date de mise en service prévue en 2029. Cependant, le 9 novembre 2023, le premier ministre du Québec, François Legault, a refusé de financer le projet peu avant le début des travaux, malgré des années de préparation et une promesse politique de son parti, la Coalition Avenir Québec. Il a demandé à la branche infrastructures de la Caisse de dépôt et placement du Québec, désormais responsable du projet, de réaliser des études supplémentaires. Cela inquiète car cela pourrait suspendre le projet, qui est en phase d'étude et de planification depuis plus de 20 ans.

Un ancien système de tramway existait dans la ville entre 1865 et 1948. Il a été électrifié en 1897.

Historique[modifier | modifier le code]

Ancien tramway (1897–1948)[modifier | modifier le code]

Anciens tramways circulant sur l'avenue des Érables, en 1898.

Le transport en commun naît à Québec dans les années 1860 avec la création de circuits de tramways hippomobiles. Moins chers que les traditionnelles calèches, ils gagnent vite en popularité au point où deux compagnies se partageront le service. L'année 1897 est considérée comme charnière puisque le réseau municipal est entièrement électrifié et organisé en 4 lignes distinctes. Le tramway connaîtra une expansion jusque dans les années 1930, alors que son réseau compte 11 lignes, de Sillery à Montmorency. Comme plusieurs tramways à travers le monde, son réseau est démantelé avec l'avènement de l'autobus. Le dernier véhicule circule le 27 mai 1948[3].

Études sur le retour du tramway (2000–2017)[modifier | modifier le code]

Entre 1972 et 1990, quatre études sont réalisées relativement à l’insertion d’un « système de transport rapide » à Québec[4]. Les voies réservées et les circuits de bus à haut niveau de service (les Métrobus) sont les solutions retenues en 1992[5]. Une décennie plus tard, le tramway commence à être envisagé :

  • 2000 : le ministère des Transports du Québec donne à la Société de transport de la Communauté urbaine de Québec le mandat d'effectuer une étude d’opportunité et de faisabilité pour l'insertion d'un tramway le long des axes Métrobus[6].
  • 2003 : l'étude d’opportunité et de faisabilité recommande la construction d’un réseau de tramway à Québec[4].
  • 2005 : la ville de Québec inscrit ce mode de transport dans son Plan directeur d’aménagement et de développement 2005-2025.
  • 2010 : un rapport du comité sur la mobilité durable est déposé. Il recommande l'implantation du tramway d'ici à 2030.
  • 2015 : dépôt d'une deuxième étude de faisabilité. La ville de Québec choisit d'écarter le tramway et de privilégier un service rapide par bus (SRB)[7].
  • 2017 : le projet de SRB est abandonné lorsque la ville de Lévis, qui était partenaire, annonce son retrait[8]. Six semaines après les élections municipales de 2017, le maire réélu Régis Labeaume relance le projet d'un tramway, qui ira cette fois-ci de l'avant.

2003 : projet de reconversion des axes Métrobus[modifier | modifier le code]

Le Réseau de transport de la Capitale publie en 2003 une étude d’opportunité et de faisabilité d’un système léger sur rail à la demande du Ministère des transports en 2000. L'étude démontre que l'implantation d'un tramway à Québec est possible et aura des effets positifs. Le projet initial présenté propose d'insérer le tramway le long des axes métrobus 800 et 801 existant. Ces corridors concentrent une forte densité de population. D'une longueur de 21,5 km, on considère que le réseau prendrait 4 ans à construire.

2010 : projet du comité sur la mobilité durable[modifier | modifier le code]

Carte du projet de 2010.

Le , le comité sur la mobilité durable de la Ville de Québec recommande l'implantation de deux lignes de tramway pour un projet évalué en tout à 1,5 milliard de dollars[9]. La première ligne est d'une longueur de 22,3 km. Les wagons partant de la rive-sud du fleuve prennent au passage le pont de Québec, le boulevard Laurier, traversent l'Université Laval, descendent la côte Nérée-Tremblay, longent le boulevard Charest jusqu'au Palais de justice. Bifurquant au nord, ils empruntent le boulevard des Capucins, le chemin de la Canardière pour aboutir au futur écoquartier d'Estimauville. Une branche se sépare au moment de traverser Saint-Roch pour monter sur la Colline parlementaire, jusqu'au Grand Théâtre. La seconde ligne, d'une longueur de 6,6 km, part du Grand Théâtre pour se rendre jusqu'à Charlesbourg. Elle passe par la Pointe-aux-Lièvres, puis par ExpoCité pour se rendre jusqu'aux Galeries Charlesbourg. Cette ligne pouvait être prolongée vers l'ouest de la haute-ville.

Ce projet est finalement abandonné en 2015 au profit d'un service rapide par bus (SRB)[10]. Le projet de SRB est à son tour abandonné en à la suite du retrait de participation de la ville de Lévis.

Retour du tramway[modifier | modifier le code]

Engagement politique et choix d'un premier tracé[modifier | modifier le code]

Dans sa mouture de 2018, le tracé du tramway reliait Cap-Rouge à Charlesbourg. En 2021, D'Estimauville remplace Charlesbourg comme terminus Est.

En , quelques semaines après les élections municipales tenues en novembre, le maire réélu Régis Labeaume indique que sa promesse d'un projet de transport en commun structurant prendrait finalement la forme d'un tramway[11]. La conjoncture politique permet cette fois-ci, contrairement au précédent projet de 2010, un investissement massif des gouvernements fédéral et provincial dans les infrastructures de transport en commun[12].

En mars 2018, la Ville de Québec, conjointement avec le gouvernement Philippe Couillard et l'appui du gouvernement fédéral, annonce la construction d'une ligne de tramway et d'une ligne de trambus au coût avoisinant 3 milliards $. La ligne de tramway, nouvelle colonne vertébrale du réseau, relierait Charlesbourg à Cap-Rouge en passant par la colline parlementaire. Une portion souterraine de 3,5 kilomètres est prévue. Les fréquences de passage seraient de 3 à 5 minutes en période de pointe et de 10 à 15 minutes le jour et la fin de semaine. La capacité du tramway serait de 260 passagers par véhicule. La date de 2026 est retenue pour son ouverture[13],[14]. Ce nouveau réseau structurant de transport en commun est rapidement dénigré par les promoteurs d'un autre projet d'envergure, celui d'un lien autoroutier sous-fluvial entre Québec et Lévis. Le gouvernement Legault, élu en 2018, assure son appui aux deux projets.

Appuis et oppositions[modifier | modifier le code]

À la suite de l'entente politique de 2018, différents groupes ou citoyens prennent position sur la construction d'un tramway. En mars 2019, une trentaine de personnalités d'affaires de la ville signe une lettre en appui au projet[15]. En mai 2019, un regroupement en faveur du projet nommé « J'ai ma passe » et composé de plusieurs organismes d'affaires et environnementaux de la région voit le jour[16]. Un autre mouvement nommé « Québec désire son tramway » est créé en août 2022 et fait notamment la distribution de pancartes promotionnelles[17]. La Chambre de commerce et d'industrie de Québec[18], les grands employeurs de la ville comme les banques[19] et les compagnies d'assurances[20] ainsi que l'Université Laval[21] comptent parmi les appuis au tramway.

Dans la population, des sondages réalisés au fil du temps expriment un appui majoritaire au projet dans les arrondissements traversés par le tramway (La Cité-Limoilou et Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge), mais minoritaire ailleurs dans la ville[22],[23]. L'inquiétude des dépassements de coûts a un impact sur l'appui. En mai 2023, un sondage révèle que 60% de la population sont défavorables au tramway et que 37% restent favorables. C'est un déclin de 7 points en trois mois[24]. Les conditions hivernales, l'esthétisme des fils électriques, la fluidité routière, les coûts élevés et le choix du tracé sont des enjeux soulevés par les opposants[25],[26],[27]. L'abattage d'arbres sur certains tronçons de la ligne suscitent aussi de la contestation de citoyens appuyés par Anne Guérette et Martine Ouellet[28],[29]. En juillet 2022, le groupe citoyen « Québec mérite mieux » et son avocat Guy Bertrand demandent un arrêt des travaux du tramway devant les tribunaux[30],[31]. La Cour supérieure rejette les arguments du groupe en janvier 2023[32].

Au niveau politique, Québec 21 sur la scène municipale[33] et le Parti conservateur du Québec sur la scène provinciale[34] sont les seuls partis à s'opposer au projet. Malgré leur position forte et une visibilité médiatique, leur succès électoral est timide aux élections municipales de 2021 et provinciales de 2022[35]. De son côté, la Coalition avenir Québec montrera par moments des réticences face au projet lors de la 42e législature. En mars 2022, le député caquiste Éric Caire ira jusqu'à faire une déclaration controversée en demandant que la mairie de Québec « arrête de polluer l’existence des conducteurs [automobiles] avec des projets comme ça », avant de se rétracter[36].

Au niveau médiatique, certains animateurs de radio parlée (en) de la ville s'affichent clairement contre le projet[37]. L'animateur de radio Éric Duhaime se lancera en politique notamment sur cet enjeu[38]. Dans une campagne publicitaire pro-tramway en 2022, la Ville de Québec fait un clin d’œil humoristique à ces animateurs dans une parodie dont le slogan est « l'émission où on réfléchit en commun même si c’est juste moi qui parle »[39].

En octobre 2023, l'appui pour le projet de tramway n'est que de 36 %, représentant ainsi une baisse de 6 % en un an[40]. De plus, aucun soumissionnaire n'a déposé d'offre pour construire les infrastructures estimées à 12 G$[41]. La Ville de Québec propose donc le plan B : devenir le maître d’œuvre du projet évalué à 8,4 G$[42]. Cette proposition est rejetée par le gouvernement du Québec, qui prend le contrôle du projet, le 8 novembre 2023[43]. Le gouvernement souhaite présenter un nouveau projet au mois de mai 2024 qui pourrait prendre la forme d'un métro léger, d'un métro, d'un SRB ou d'un tramway[44]. Il veut consulter la population pour augmenter l'appui au nouveau projet. La Ville a déjà déboursé 527 M$[45] en travaux préparatoires.

Financement, approbations et modifications[modifier | modifier le code]

En 2019, une mésentente survient sur le programme fédéral précis qui sera utilisé pour financer le projet. La Ville de Montréal acceptera alors de céder 800 M$[46]. En , la Ville de Québec retranche le trambus du projet afin d'augmenter le financement seul du tramway, ce qui soulève des critiques de l'opposition municipale et du gouvernement provincial[47]. Ce dernier met le projet sur pause, alors que des travaux ont déjà débuté[48].

Du au , le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement mène des consultations publiques. Dans son rapport, l'organisme recommande des modifications au projet présenté par la ville[49]. Fin 2020, les négociations entre la Ville et le gouvernement provincial sont tendues. Le premier ministre François Legault affirme que la mouture présentée n'accorde pas assez de place à la desserte des banlieues[50]. Cette saga politique[51] se termine finalement avec une entente le , avec des modifications apportées par le gouvernement Legault. Charlesbourg est remplacé par D'Estimauville comme terminus à l'est de la ligne[52]. Le Conseil exécutif du Québec donne son aval par décret confidentiel le 7 avril 2021[53]. Il est publiquement officialisé le 16 avril[54].

Les appels de propositions sont lancés le 30 avril 2021. Cependant, en raison de l'acquisition de Bombardier Transport par Alstom quelques mois plus tôt, le contexte n'est pas favorable à la concurrence et un seul soumissionnaire répond à l'appel. En juin 2021, la Ville décide donc de reprendre le processus en le divisant en deux : un sera pour le matériel roulant et l'autre pour la construction des infrastructures[55],[56].

À l’issue des élections municipales de novembre 2021, le seul parti politique s'opposant catégoriquement au projet (Québec 21) termine en troisième place avec 25% des votes[57]. Le nouveau maire Bruno Marchand s'engage à poursuivre le travail amorcé tout en promettant des améliorations[58]. Fin mars 2022, la Ville accuse de nouveau le gouvernement Legault de vouloir saboter le projet en repoussant la signature de décrets concernant les appels de proposition. La réticence du gouvernement est motivée par trois facteurs : la montée en popularité du Parti conservateur du Québec, opposé au projet et faisant craindre des pertes électorales dans la région[59], le refus du maire Marchand d'appuyer immédiatement le projet gouvernemental du tunnel entre Québec et Lévis[60], puis finalement un débat local concernant l'insertion du tramway et des coupes d'arbres sur le boulevard René-Lévesque[61]. Les partis d'opposition à l'Assemblée nationale ainsi que l'Union des municipalités du Québec, voulant protéger l'autonomie des municipalités par rapport aux interventions gouvernementales, font toutefois pression et les décrets gouvernementaux sont finalement adoptés le 6 avril sans aucune condition[62]. Les appels de proposition sont lancés à la mi-avril 2022[63].

Sélection des partenaires[modifier | modifier le code]

  • Le consortium de génie-conseil Tram-Innov est choisi pour la conception préliminaire et les devis techniques du tramway en juillet 2019[64].
  • La sélection du partenaire pour le matériel roulant oppose Siemens et Alstom. L'entreprise allemande propose une technologie hybride utilisant des batteries[65]. Ce faisant, elle déroge aux critères de l'appel d'offres. En décembre 2022, Siemens se retire de la course[66]. Le 23 février 2023, la Ville de Québec convient une entente avec Alstom[67]. L'entreprise française s'engage à réaliser la conception et la construction du matériel roulant en sol québécois, respectivement à Saint-Bruno-de-Montarville et La Pocatière[68]. Officialisée le 24 avril, l'entente inclut la construction des rames pour 569 millions $ et leur entretien durant trente ans pour 768 millions $[69]. Toutefois, l'entente du matériel roulant doit être autorisée par le conseil des ministres aux alentours du 10 novembre 2023 pour passer en phase de réalisation[70]. En cas d'abandon du projet, la ville perdrait un acompte de 5 millions $[71].
  • La sélection du partenaire pour la construction des infrastructures était prévue pour l'automne 2023[69], et le dépôt des soumissions au mois d'août[72]. Les coûts du projet de tramway ont augmenté de manière significative et des entreprises intéressées à construire le tramway sont plongées dans l'incertitude lorsqu'elles n'étaient pas en mesure de financer la construction[73]. Après que le seul soumissionnaire n'était pas en mesure de déposer une proposition financière à cause de financement, le maire Bruno Marchand allait de l'avant avec un plan B à 8,4 milliards de dollars avec la ville comme maître d'œuvre[74]. Le premier ministre Legault a abandonné la proposition de la ville et a confié ce projet à CDPQ Infra, qui avait été en charge de la construction du Réseau express métropolitain à Montréal[75].

Construction[modifier | modifier le code]

Travaux sur le site de la future station Saint-Roch, en juillet 2021.

Malgré une adoption finale tardive du projet en 2021, des études et des travaux préliminaires ont débuté à partir de 2019. Des acquisitions de terrains, des forages et des fouilles archéologiques sont aussi réalisées à partir de 2019[76],[77]. Les premiers travaux importants se déroulent dans Saint-Roch, dès , avec la transformation des rues de la Couronne et Dorchester[78]. En 2022, d'autres travaux débutent sur le chemin des Quatre-Bourgeois et le boulevard Laurier[79]. Tous ces chantiers dits « préparatoires » ou « prétravaux » visent à déplacer les conduites souterraines pour éviter qu'elles se trouvent sous les rails du tramway[80]. Le budget de ces travaux passe de 701,6 M$ à 924,6 M$ en avril 2022[63].

Pour le moment, le coût total est estimé à 8,4 milliards $[81]. Les travaux devaient débuter à l'été 2023, mais ils ont été repoussés d'une année en avril 2024. La mise en service est prévue pour 2029[69].

Prolongements futurs[modifier | modifier le code]

La question de la construction d'une deuxième ligne de tramway est soulevée dès 2020 par le maire Régis Labeaume[82]. Charlesbourg est souvent mentionné comme choix d'une deuxième phase puisque que ce terminus était déjà promu avant un changement en faveur de D'Estimauville en 2021. Ce prolongement est appuyé par le maire Bruno Marchand et d'autres partis politiques[83],[84],[85]. Lebourgneuf et Lévis, via le projet du troisième lien, sont d'autres destinations proposées[86],[87].

Réseau[modifier | modifier le code]

Le projet n'inclut qu'une seule ligne pour le moment.

      Station Coordonnées Quartier(s) desservi(s) Correspondances
    Le Gendre 46° 46′ 23″ N, 71° 21′ 11″ O Cap-Rouge
    Chaudière 46° 46′ 25″ N, 71° 20′ 41″ O Cap-Rouge
    McCartney 46° 45′ 58″ N, 71° 19′ 48″ O Pointe-de-Sainte-Foy
    Pie-XII 46° 45′ 39″ N, 71° 19′ 13″ O Pointe-de-Sainte-Foy
    Bégon 46° 45′ 49″ N, 71° 18′ 57″ O Pointe-de-Sainte-Foy
    Duchesneau 46° 46′ 03″ N, 71° 18′ 36″ O Plateau
    Roland-Beaudin 46° 46′ 20″ N, 71° 17′ 57″ O Saint-Louis
    Sainte-Foy 46° 46′ 01″ N, 71° 17′ 29″ O Saint-Louis
    CHUL 46° 46′ 11″ N, 71° 17′ 00″ O Saint-Louis/Cité-Universitaire
    Place Sainte-Foy 46° 46′ 24″ N, 71° 16′ 35″ O Sillery/Cité-Universitaire
    Université Laval 46° 46′ 38″ N, 71° 16′ 29″ O Cité-Universitaire
    Desjardins 46° 46′ 47″ N, 71° 16′ 12″ O Cité-Universitaire
    Myrand 46° 47′ 01″ N, 71° 15′ 46″ O Sillery/Cité-Universitaire
    Maguire 46° 47′ 11″ N, 71° 15′ 28″ O Sillery/Cité-Universitaire/Saint-Sacrement
    Holland 46° 47′ 30″ N, 71° 14′ 56″ O Sillery/Saint-Sacrement
    Saint-Charles-Garnier 46° 47′ 39″ N, 71° 14′ 40″ O Sillery/Saint-Sacrement
    Belvédère 46° 47′ 49″ N, 71° 14′ 22″ O Sillery/Saint-Sacrement/Montcalm
    Brown 46° 48′ 00″ N, 71° 14′ 03″ O Montcalm
    Cartier 46° 48′ 15″ N, 71° 13′ 36″ O Montcalm
    Colline parlementaire 46° 48′ 32″ N, 71° 13′ 03″ O Saint-Jean-Baptiste/Vieux-Québec
    D'Youville 46° 48′ 43″ N, 71° 12′ 55″ O Saint-Jean-Baptiste/Vieux-Québec
    Jean-Paul-L'Allier 46° 48′ 48″ N, 71° 13′ 27″ O Saint-Roch
    Saint-Roch 46° 49′ 08″ N, 71° 13′ 46″ O Saint-Roch
    Vieux-Limoilou 46° 49′ 21″ N, 71° 13′ 35″ O Vieux-Limoilou
    Cégep Limoilou 46° 49′ 45″ N, 71° 13′ 32″ O Vieux-Limoilou
    Hôpital de l'Enfant-Jésus 46° 50′ 10″ N, 71° 13′ 22″ O Maizerets
    Bardy 46° 50′ 22″ N, 71° 13′ 17″ O Maizerets
    Courtemanche 46° 50′ 36″ N, 71° 13′ 00″ O Maizerets
    D'Estimauville 46° 50′ 47″ N, 71° 12′ 42″ O Maizerets

Infrastructures[modifier | modifier le code]

Centre d'exploitation et d'entretien[modifier | modifier le code]

Le Centre d'exploitation et d'entretien (CEE) est un bâtiment de 33 000 mètres carrés[88] en forme de « U » où sont effectués l'entretien des rames et leur remisage en dehors des heures de circulation. Le centre abrite aussi un poste de commande centralisé de repli permettant la surveillance et l'opération du réseau[89]. Il est situé le long de la rue Mendel, à l'ouest de la ligne, tout juste avant le terminus Le Gendre et après la station Chaudière.

Les travaux de construction débutent à l'été 2022[90]. La décontamination du site, autrefois un dépotoir, se termine en décembre de la même année. Un espace d'environ 3,5 hectares est déboisé entre février et mars 2023[91].

Aménagement des stations[modifier | modifier le code]

Le design choisi est similaire à celui du tramway de Lyon.

Le design des stations est dévoilé le . Similaires aux arrêts d'autobus récemment construits dans la ville, les stations de tramway auront une structure métallique grise agrémentée d'éléments en bois et d'une fenestration abondante. Elles comporteront toutes un système d'information voyageurs, des distributeurs automatiques de titres de transport et un accès accès wi-fi public. Les stations seront également munies d'un dispositif de vidéosurveillance et conçues pour être accessibles aux personnes à mobilité réduite.

Certaines stations extérieures plus achalandées possèderont des abris tempérés. Les deux stations souterraines (Colline parlementaire et D'Youville) seront composées d'un édicule en surface. Celui-ci sera relié à la station par escalier mécanique, escaliers ou ascenseur.

Tunnel[modifier | modifier le code]

Une portion de 1,8 kilomètre de la ligne de tramway sera souterraine, reliant la basse-ville au promontoire de Québec. Sa construction permet une montée progressive, la côte d'Abraham étant trop pentue. En basse-ville, l'ouverture sera située à l'extrémité sud de la rue de la Couronne, sous l'ascenseur du Faubourg, à proximité du jardin Jean-Paul-L'Allier. Le tunnel passera sous une partie du quartier Saint-Jean-Baptiste, au sud de la côte d'Abraham, à une profondeur variant entre 15 et 40 mètres. Il passera ensuite sous l'avenue Honoré-Mercier, où se trouvera la station D'Youville à l'angle de la rue Saint-Joachim, puis sous le boulevard René-Lévesque où se trouvera la station Colline parlementaire au pied de l'édifice Marie-Guyart. Le tunnel se termine finalement face au Grande Théâtre[92].

Matériel roulant[modifier | modifier le code]

L'Alstom Citadis Spirit est le modèle choisi en 2023.

Dans les années 2010, les premières esquisses de promotion du projet illustre le matériel roulant en vert/blanc (2011) ou en bleu/gris (2018). Le , la Ville publie des maquettes conçues par Morelli Designers de l'apparence future des rames. Le choix retenu est un gris sombre agrémenté de bandes lumineuses. L'avant du véhicule est profilé. Se voulant « sobre et élégant », l'intérieur laisse place à la luminosité avec la prédominance du blanc et de la fenestration[93].

En avril 2023, l'Alstom Citadis Spirit est retenu comme matériel roulant du tramway[72]. 34 rames ont été commandés avec une possibilité d'en acquérir 5 supplémentaires[69]. Les rames seront construites à partir de 2025[68],[72]. Elles seront principalement conçues à Saint-Bruno-de-Montarville, construites au Mexique et finalement assemblées à La Pocatière[94]. Les premières livraisons sont prévues pour 2027. Une période de rodage du matériel est prévue avant la mise en service en 2029[95].

En 2024, la population sera invitée à sélectionner le design et le nom du véhicule parmi trois choix : Boréal, Harfang et Citadelle[96].

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Stations », sur Tramway de Québec (consulté le )
  2. « La vitesse maximale du tramway est de 70 km/h… et ce n’est pas son seul atout », sur Tramway de Québec (consulté le )
  3. « Souvenirs du dernier opérateur de tramway de Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  4. a et b Le tramway de Québec : une nouvelle vision de la mobilité urbaine : Étude d'opportunité et de faisabilité d'un système léger sur rail dans l'agglomération de la capitale, Québec, Réseau de transport de la capitale, (lire en ligne)
  5. Annie Morin, « 20 bougies pour le Métrobus », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  6. Robert Fleury, « Interrives : c'est pour janvier », Le Soleil,‎ , A2 (lire en ligne)
  7. « Le service d'autobus rapide plutôt qu'un tramway, à moyen terme », sur Radio-Canada, (consulté le ).
  8. Valérie Gaudreau, « Labeaume abandonne le SRB », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  9. « Consultations publiques - Plan de mobilité durable », sur quebec.qc.ca via Wikiwix (consulté le ).
  10. « Le tramway est mort, confirme Labeaume [2015] », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  11. « Labeaume admet avoir relancé le projet de tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  12. « Projet de tramway : l’argent du fédéral est toujours disponible », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  13. Jean-Marc Salvet, « Une ligne de tramway de 23 km à 2,9 G$ », Le Soleil,‎ (ISSN 0319-0730, lire en ligne, consulté le )
  14. Caroline Plante, La Presse canadienne, « Couillard et Labeaume présentent un ambitieux projet de tramway à Québec », sur Lactualite.com, Mishmash Média, (consulté le ).
  15. Collectif d'auteurs, « Tramway de Québec, un dernier effort collectif », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  16. « « J'ai ma passe » : gens d'affaires et environnementalistes s'unissent pour un tramway à Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  17. Marie Maude Pontbriand, « Des pancartes pro-tramway en demande », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  18. Jean-Luc Lavallée, « Tramway: la Chambre de commerce de Québec s'impatiente aussi face au gouvernement Legault », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  19. Olivier Lemieux, « Front commun en appui au tramway de Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  20. Andrea Lubeck, « Quatre assureurs font front commun en appui au projet de transport en commun à Québec », Portail de l'Assurance,‎ (lire en ligne)
  21. « En appui au Réseau structurant de transport en commun », ULaval nouvelles,‎ (lire en ligne)
  22. Émilie Pelletier, « Les appuis au tramway de Québec se cimentent », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  23. Taïeb Moalla, « Légère hausse de l’appui au tramway », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  24. Émilie Pelletier, « SONDAGE | L’inquiétude sur le tramway gagne Québec », sur Le Soleil (consulté le )
  25. Loïc Tassé, « 10 arguments contre le tramway », Journal de Montréal,‎ (lire en ligne)
  26. Taïeb Moalla, « Tramway: des citoyens rejettent le maintien du tracé », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  27. Paul Martin, « Des mythes à déboulonner sur le tramway », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  28. Félix Morrissette-Beaulieu, « Anne Guérette et Martine Ouellet s’unissent contre le tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  29. Normand Provencher, « Un millier de manifestants contre le tramway », Le soleil,‎ (lire en ligne)
  30. Jean-Luc Lavallée, « Tramway : des citoyens conseillés par Guy Bertrand veulent contester le projet en cour », TVA Nouvelles,‎ (lire en ligne)
  31. Judith Desmeules, « Une première défaite en cour pour les opposants au tramway », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  32. Stéphanie Martin, « Procès: les anti-tramway déboutés en Cour, le projet peut aller de l'avant », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  33. Louise Boisvert, « Québec 21 encore et toujours contre le tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  34. Mylène Crête, « Un vote pour le PCQ est un vote contre le tramway, dit Duhaime », La Presse,‎ (lire en ligne)
  35. La Presse, « Déception au PCQ, Duhaime dit à la prochaine fois », Mylène Crête,‎ (lire en ligne)
  36. Isabelle Porter et Sébastien Tanguay, « L’harmonie déraille entre la CAQ et Québec », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  37. Isabelle Porter, « Les radios de Québec se liguent contre le tramway », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  38. Taïeb Moalla, « Éric Duhaime mettrait rapidement la hache dans le tramway », Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  39. Gabriel Béland, « Une campagne pour le tramway dans le style de la radio parlée », La Presse,‎ (lire en ligne)
  40. Taïeb Moalla, « Sondage: l'appui au projet de tramway de Québec, en baisse à 36% », (consulté le )
  41. « 12 à 13 milliards $ pour le tramway de Québec », sur TVA Nouvelles, (consulté le )
  42. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Tramway : un plan B à 8,4 milliards $ | Tramway de Québec | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada (consulté le )
  43. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Legault dit non au plan B de Marchand pour le tramway et mandate la Caisse | Tramway de Québec | Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada (consulté le )
  44. Marc-André Gagnon, « Tramway, train léger, métro: Legault promet «un beau projet» pour Québec », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  45. Taïeb Moalla, « Transport structurant à Québec: ce ne sera pas des bus, dit le maire Bruno Marchand », sur Le Journal de Québec, (consulté le )
  46. Zacharie Goudreault, « Tramway de Québec: les 800 M$ de Montréal en échange du «tronçon ouest de la ligne rose» », Métro,‎ (lire en ligne)
  47. Baptiste Ricard-Châtelain, « Le trambus abandonné pour financer le tramway plus cher que prévu », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  48. Jean-Luc Lavallée, « Tramway: les acquisitions de terrains reportées en 2021 », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  49. Félix Morrissette-Beaulieu, « Le BAPE ne recommande pas le projet de tramway de Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  50. Gabriel Béland, « François Legault critique le tramway de Québec », La Presse,‎ (lire en ligne)
  51. Stéphanie Martin et Taïeb Moalla, « Tramway: une saga qui dure depuis 3 ans », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  52. Marc-André Gagnon, « Déblocage majeur dans le dossier du tramway », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  53. Louise Boisvert, « Le Conseil des ministres donne son aval au projet de tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  54. Louise Boisvert, « Le gouvernement officialise le décret pour le projet de tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  55. Isabelle Porter, « Le tramway repoussé d’un an à cause d’un manque de soumissionnaires », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  56. « Un processus d’approvisionnement révisé », sur Tramway de Québec,
  57. Isabelle Porter, « Une autre élection anti-tramway pour Québec 21 », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  58. « Tramway: la réalité rattrape le maire Marchand », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  59. Marc-André Gagnon, « Charge frontale de la CAQ contre le maire Marchand et le projet de tramway », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  60. Taïeb Moalla, « Troisième lien contre tramway: «Je ne suis pas à vendre», lance Bruno Marchand », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  61. Camille Carpentier, « Tramway : pas de rue partagée sur René-Lévesque, dit Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  62. Charles Lecavalier, « Tramway de Québec : « Le premier ministre a tranché » », La Presse,‎ (lire en ligne)
  63. a et b « Lancement de l’appel de propositions pour le matériel roulant », sur Tramway de Québec,
  64. « Tramway : un contrat 8 millions plus cher que prévu accordé au seul soumissionnaire », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  65. Jean-Luc Lavallée, « Siemens fait des pressions pour un tramway «hybride» », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  66. Jean-Luc Lavallée, « Retrait de Siemens pour le tramway: Hyper prudent, Marchand s’abstient de commenter », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  67. « Tramway de Québec : un jalon supplémentaire de franchi vers la sélection du partenaire pour le matériel roulant », sur Ville de Québec,
  68. a et b « Québec et Alstom à un cheveu d’une entente », La Presse,‎ (lire en ligne)
  69. a b c et d Félix Morrissette-Beaulieu, « 569 M$ pour la construction et la conception du matériel roulant du tramway de Québec », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  70. François Cattapan, « Contrat pour le matériel roulant du tramway signé entre Québec et Alstom », sur Métro Québec, (consulté le )
  71. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Tramway « construit au Québec » : l’opposition estime avoir été trompée | Tramway de Québec », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  72. a b et c Sébastien Tanguay, « Les rames du tramway de Québec construites pour 569 millions », Le Devoir,‎ (lire en ligne)
  73. Alexandre Duval, « Tramway de Québec : des prêteurs difficiles à convaincre », sur ICI Radio-Canada, (consulté le )
  74. Louise Boisvert, « Tramway : un plan B à 8,4 milliards $ », sur ICI Radio-Canada, (consulté le )
  75. Gabriel Béland et Tommy Chouinard, « Legault reprend le projet et le confie à la Caisse de dépôt », sur La Presse, (consulté le )
  76. Louis Gagné, « Plus de 350 acquisitions de terrains pour faire place au tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  77. Stéphanie Martin, « Tramway: des fouilles le long du tracé pour éviter les surprises », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  78. Travaux d’importance lancés dans Saint-Roch
  79. Jonathan Lavoie, « 315 chantiers et des entraves majeures à Québec cet été », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  80. Taïeb Moalla, « [EN IMAGES] Secteur du boulevard Laurier: des prétravaux majeurs d’un an pour le tramway », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  81. « Tramway : un plan B à 8,4 milliards $ », sur Radio-Canada (consulté le )
  82. Taïeb Moalla, « Régis Labeaume évoque déjà un prolongement du tramway de Québec », TVA Nouvelles,‎ (lire en ligne)
  83. Stéphanie Martin, « «Il faut de l’ambition pour Québec»: Marchand rêve déjà à une deuxième phase du tramway », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  84. Félix Morrissette-Beaulieu, « Tramway : Transition Québec demande au maire d’accélérer la 2e phase », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  85. Taïeb Moalla, « Le PQ promet une 2e phase du tramway de Québec », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)
  86. Jean-François Néron, « Tramway: un tunnel sous Saint-Roch proposé », Le Soleil,‎ (lire en ligne)
  87. Tommy Chouinard, « Un tramway Québec-Lévis coûte que coûte, dit Anglade », La Presse,‎ (lire en ligne)
  88. Louis Gagné, « 36 000 m2 de boisé bientôt rasés pour le « garage » du tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  89. « Centre d'exploitation et d'entretien », sur Tramway de Québec
  90. Jean-François Nadeau, « Début des travaux de construction du centre d’exploitation et d’entretien du tramway », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  91. « Centre d’exploitation et d’entretien : les travaux se poursuivent », sur Tramway de Québec,
  92. Baptiste Ricard-Châtelain, « Tout ce que l’on a dit sur le tunnel et les stations souterraines du tramway », Le soleil,‎ (lire en ligne)
  93. Zone Politique- ICI.Radio-Canada.ca, « Le design du tramway de Québec dévoilé », sur Radio-Canada.ca (consulté le )
  94. Julie Tremblay, « Une partie du tramway de Québec sera fabriquée au Mexique », Radio-Canada,‎ (lire en ligne)
  95. Gabriel Béland, « Alstom promet un tramway pour le rude hiver de Québec », La Presse,‎ (lire en ligne)
  96. Taïeb Moalla, « Ville de Québec: 3 concepts de signatures visuelles pour le tramway », Le Journal de Québec,‎ (lire en ligne)