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Inspirations secondaires[modifier | modifier le code]

Les titres de certains épisodes de Kaamelott, ainsi que leur contenu, sont des références et clins d’œil ponctuels à des œuvres culturelles de genres divers :

De manière plus approfondie, des références plus concrètes à différentes œuvres sont parfois distillées. Par exemple :

  • Dans l’épisode Sous les verrous, la scène où Arthur est enfermé dans les geôles est très similaire à un passage du film de Coluche, Vous n’aurez pas l’Alsace et la Lorraine[3].
  • Une scène de l’épisode La Révolte II est un calque d’une scène du film La Traversée de Paris[4].
  • Lorsque Arthur et Lancelot conversent dans l’auberge (dans l’épisode Le Face-à-face 2e partie), leur dialogue est intégralement inspiré du film Heat, quelques tournures et concepts étant modifiés pour correspondre à la situation[5].
  • La scène du rêve d’Arthur dans l’épisode Le Guide est visuellement calquée sur une scène du film de 2004 Arsène Lupin[6].
  • Le combat dans l’épisode La Dispute est un témoin de l’inspiration majeure que l’auteur trouve en Star Wars[7].
  • Dans les épisodes d'entrainement avec le maître d'arme, la manière dont ce dernier utilise les insultes pour se « stimuler » peut faire référence aux combats d'insultes présent dans tous les opus de la série de jeux à succès Monkey Island

En outre, des références à des genres ou styles plus généraux, plutôt qu’à des œuvres précises, sont également présentes, comme dans l’épisode Le Donneur, qui parodie le polar, ou La Morsure du Dace, qui s’inspire des histoires de vampires et autres films d’horreur.

Finalement, on peut remarquer quelques références ponctuelles diverses :

  • Kaamelott fait fréquemment référence à une chanson enfantine traditionnelle, À la volette, qui est devenu emblématique de la série. Depuis son introduction, dans l’épisode du Livre I À la volette, elle est liée à un gag récurrent (« L’ennui, avec cette chanson, c’est qu’elle reste… ») et on entend souvent les personnages la chanter (La Quinte juste, Spiritueux, Tous les matins du monde 1re partie), parfois avec des paroles altérées, comme la version « burgonde » (Le Dialogue de paix II) ou celle du maître d’armes (Corpore sano II).
  • Une autre chanson récurrente est la pavane Belle qui tiens ma vie (Le Repos du guerrier, L’Ivresse, La Quinte juste, La Foi bretonne…). Arthur la chante fréquemment lorsqu’il est seul ou se croit seul ; il se fait alors interrompre, généralement avant d’avoir pu chanter le cinquième vers du couplet qu’il a commencé, par des gens qui viennent le déranger.
  • Dans l’épisode La Romance de Lancelot, le personnage interprété par Thomas Cousseau réplique à la reine Guenièvre : « L’amour a ses raisons que la raison ignore. » Ceci paraphrase une citation de Blaise Pascal (l’originale étant : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point ; on le sait en mille choses. »).
  • Dans l’épisode Le Oud, Guenièvre évoque « le vent dans les saules », allusion au roman de Kenneth Grahame, un classique de la littérature enfantine.
  • Dans l’épisode Feu l’âne de Guethenoc, pour régler un litige entre les paysans Guethenoc et Roparzh, Arthur propose de couper un âne en deux. Ceci est une allusion au jugement de Salomon.
  • Même les œuvres d’art ne sont pas à l’abri de la parodie, puisque l’épisode du Livre II Le Portrait contient de nombreuses références à La Joconde et à son célèbre sourire.
  • Dans l’épisode Le Poème, le roi Arthur récite le poème L’Aube de printemps du poète chinois Meng Haoran (parfois retranscrit Mao Haojan) et fait d’ailleurs allusion à son origine chinoise[8].
  • Le titre de l’épisode Saponides et Détergents renvoie à un article du sémiologue Roland Barthes, qui analysait les premières publicités des savons et lessives à l’aube de la société de consommation[9].
  • L’épisode Le Justicier présente une parodie de Robin des Bois à travers le personnage de Robyn (jouée par Roland Giraud).
  • Dans l’épisode Le Trophée, une référence est faite à l’énigme du sphinx dans Œdipe roi de Sophocle. Ainsi, l’énigme « Quel est l’animal qui marche à quatre pattes le matin, à deux pattes à midi et à trois pattes le soir ? » est devenue « Qu’est-ce qui marche à quatre pattes le matin, à quatre pattes à midi et à quatre pattes le soir ? ».
  • Dans l’épisode initial du Livre V, Venec le bandit utilise une lapalissade issue du film White Fire (Vivre pour survivre en version française), prononcée par Fred Williamson : « Ma patience a des limites mais il faut pas exagérer ! »
  • L’épisode du Livre V Miserere nobis est une référence au Psaume 51 (Miserere mei deus : Prends pitié de moi, Seigneur). Le mot nobis constitue le pluriel de mei en latin, et signifie nous. Il a été ajouté pour correspondre à l’épisode, qui traite de la demande de pardon des Repentants : Loth, Galessin et Dagonet. Par ailleurs, la phrase Miserere nobis figure dans la prière Agnus Dei (qui est également un titre d’épisode du Livre I) de l’ordinaire de la messe catholique.
  • Une citation d’Arthur dans l’épisode Les Sentinelles du Livre V est une référence au poème de Victor Hugo, Demain, dès l’aube... dans lequel le poète est sur le point d’aller chercher sa fille disparue, comme Arthur ses enfants : « Demain, à l’aube, je fous le camp. »
  • L’épisode Perceval de Sinope du Livre V, dans lequel Perceval s’enferme dans un tonneau, fait référence au philosophe antique Diogène de Sinope qui est connu pour avoir vécu dans un grand vase (plus tard abusivement assimilé à un tonneau).
  • L’épisode Jizô de la seconde partie du Livre V fait référence au bodhisattva Ksitigarbha. Connu sous le nom de « Jizō » au Japon, il y est le protecteur des voyageurs et des enfants, en particulier des enfants morts en bas âge, sujet abordé dans l’épisode.
  • Dans l’épisode La Nourrice du Livre V, Roparzh explique que, dans sa jeunesse, il arrivait à faire rentrer un pigeon dans une bouteille. Ceci est une référence au crapaud dans Les Bronzés font du ski.

Clins d’œil intra-distribution[modifier | modifier le code]

Lionnel Astier, qui interprète Léodagan, est le père d’Alexandre Astier.

Étant donné qu'Alexandre Astier ne fait appel qu’aux acteurs qu’il a déjà vu jouer, au théâtre ou au cinéma[10], on peut remarquer que beaucoup d’acteurs de la série ont déjà joué ensemble ou collaboré à diverses occasions :

  • Issu d’une famille de comédiens, Alexandre Astier fait jouer nombre de ses proches – avec qui il a déjà collaboré pour des pièces de théâtre[11] – dans la série : son père (Lionnel Astier), sa mère (Joëlle Sevilla), sa belle-mère (Josée Drevon), son demi-frère (Simon Astier) et même ses enfants qui incarnent les enfants de Karadoc dans quelques épisodes. En outre sa femme, Anne-Gaëlle Daval, est la chef costumière sur Dies iræ et Kaamelott[12].
  • Luc Chambon, qui interprète l’espion au service du roi Arthur dans le Livre IV, n’est autre que le frère de Jacques Chambon, qui joue le rôle de Merlin dans la série.
  • Christian Bujeau, qui joue le rôle du maître d’armes, est lui-même expert en escrime de théâtre. Son fils, Louis Bujeau, apparaît dans la série comme figurant dans les scènes de classe du maître d’armes[13].
  • Jacques Chambon a mis en scène en 2003 la pièce de théâtre Cuisine et dépendances d’Agnès Jaoui, auquel Alexandre Astier fait référence dans un épisode du même nom du Livre III.
  • De même, Philipe Ayanian, qui a joué le rôle de Hagop d’Arménie dans l’épisode Le Combat des chefs du Livre III, a de plus joué dans Ouilla docteur, un one man show mis en scène par Alexis Hénon (Galessin dans la série).
  • Anne Girouard a joué, en 2007, dans le remake du film de 1951 L’Auberge rouge, auquel l’épisode L’Auberge rouge fait référence. C'est d’ailleurs elle qui a donné à Alexandre Astier l'information selon laquelle Christian Clavier, jouant également dans le film, adorait Kaamelott, amenant ainsi ce dernier à rejoindre le casting du Livre V[réf. nécessaire].
  • L’épisode Les Bonnes fait référence à une pièce de Jean Genet dans laquelle Joëlle Sevilla (Séli) a joué en 2005.
  • Bruno Boëglin (Sven, le chef viking) a mis en scène Sur la Grand Route de Tchekhov, dans laquelle Joëlle Sevilla joue également.
  • Dans le film Comme t’y es belle !, Alexandre Astier tenait le rôle du mari de Valérie Benguigui, interprète de Prisca, la voyante malhonnête. Géraldine Nakache, qui interprète la duchesse d’Aquitaine dans le Livre V, jouait également dans ce film.
  • Alban Lenoir (Ferghus) joue avec Simon Astier (Yvain) dans le spectacle Entre deux.
  • Alban Lenoir (Ferghus), Christian Bujeau (le maître d’armes), Étienne Fague (Lionel de Gaunes), Josée Drevon (Ygerne), Lionnel Astier (Léodagan), Alexandre Astier (Arthur), Simon Astier (Yvain) apparaissent tous dans une série créée et réalisée par Simon Astier : Hero Corp.
  • Alban Lenoir et Simon Astier sont aussi les principaux auteurs et acteurs de la série de M6 Off Prime, avec aussi Christian Bujeau (le maître d’armes) et Virginie Efira (Berlewen) dans son propre rôle.
  • Anne-Valérie Soler (Aelis), Aurélien Portehaut (Gauvain), Thibault Roux (Grüdü), Lan Truong (Attila) et Loïc Varraut (Venec) ont tous joué dans la pièce Le Jour du froment, écrite et interprétée par Alexandre Astier, sur une mise en scène de Jean-Christophe Hembert (Karadoc).
  • Joëlle Sevilla (Séli), Christian Bujeau (le maître d’armes), Lionnel Astier (Léodagan), Serge Papagalli (Guethenoc), Jacques Chambon (Merlin), Thibault Roux (Grüdü), Laurent Gamelon (le tricheur), Jean-Robert Lombard (Père Blaise) et Alain Chapuis (le tavernier) ont tous joué dans un ou plusieurs épisodes de Louis la Brocante.
  • Une allusion à la série Caméra café, qui fut elle aussi produite par CALT et diffusée sur M6 avant Kaamelott, peut être trouvée dans l’épisode Les Drapeaux (Livre II). En effet, l’invité Bruno Solo y incarne un porte-drapeaux du nom d’Herveig, en référence directe au personnage d’Hervé Dumont joué par ce même acteur dans Caméra Café. De même, dans l'épisode La Table De Breccan (Livre I), l'invité Yvan Le Bolloch joue le rôle de Breccan, un artisan qui souhaite apposer « Conception Breccan et fils, Irlande » sur la Table Ronde qu'il vient de fabriquer pour le roi Arthur, en guise de réclame, en allusion directe au personnage du VRP Jean-Claude Convenant qu'il jouait dans Caméra Café.
  • Interprété par François Rollin, le roi Loth d’Orcanie est volontiers grandiloquent, pédagogue, familier, bonhomme et décontracté. Ce en quoi il peut parfois rappeler le personnage du « Professeur Rollin » qu’interprétait le même acteur dans la série Palace. L’épisode Le Discours, en particulier, rappelle le fameux sketch du poème Vertiges récité par le Professeur Rollin[14].
  • Dans le Livre V, le personnage du duc d’Aquitaine est interprété par Alain Chabat. Bien avant que ce dernier devienne acteur invité, Alexandre Astier le citait déjà parmi les personnes avec lesquelles il aimerait travailler[15] – il a finalement écrit quelques synopsis de films pour lui[16] – et reconnaissait dans Les Nuls une parenté avec son style d’humour[11]. Il est d’ailleurs ironiquement fait allusion à cette influence par une inversion comique des rôles (maître et élève) dans deux épisodes : Arthur (Astier) fait apprendre un texte au duc d’Aquitaine (Chabat) dans Les Nocturnales, et lui enseigne l’art de la répartie assassine dans Le Forfait.

Clins d’œil divers[modifier | modifier le code]

Les éléments présents dans certains épisodes constituent parfois des clins d’œil à des évènements récents ou des notions anachroniques :

  • Pour les épisodes Unagi (I à V), le titre, qui signifie « anguille » en Japonais, et que l'on retrouve par ailleurs dans la série Friends, est aussi un terme informel pour une technique martiale d’état d’alerte constant, même durant le sommeil, pratiquée par les samouraïs[17].
  • L’épisode Silbury Hill, dans lequel Guenièvre et Séli pique-niquent dans un cercle de culture près de la colline de Silbury, fait référence à cette même colline, près de laquelle des cercles ont été aperçus.
  • L’épisode Always (qui fait en outre référence au film Always) a été écrit par Alexandre Astier pour protester contre la prise au sérieux d’un canular par un journaliste. En effet, « pour le 1er avril, un internaute avait prétendu que Franck Pitiot était mort sur le tournage, écrasé par un décor. Un journaliste a repris l’information sérieusement et Alexandre s’est énervé en tombant dessus. C’est ce qui lui a donné l’idée de cet épisode où l’on croit Perceval mort alors qu’il était juste malade[18]. »
  • L’épisode Au Bonheur des Dames (qui fait en outre référence au roman du même nom d’Émile Zola) a été écrit et réalisé par Alexandre Astier pour protester contre l’affirmation par un magazine homosexuel que Bohort était le « crypto-gay de Kaamelott ». Ne voulant pas qu’on « écrive à sa place », l’auteur-réalisateur a créé le personnage de la femme de Bohort, jouée par Virginie Efira, pour montrer qu’il ne l’était pas[19].
  • Dans l’épisode Le Rassemblement du corbeau II, Merlin énonce la blague : « Kaamelott, c’est de la camelote. » Ceci est bien entendu un clin d’œil au jeu de mot récurrent des détracteurs et journalistes qui écrivent des articles sur la série[20].
  • L’épisode L’Auberge rouge reprend le nom et le déroulement d’une affaire de meurtres du XIXe siècle.
  • L’épisode L’Habitué fait référence à l’affaire des maisons closes lors de la Coupe du monde de football de 2006. Il est de plus intéressant de noter qu'Alexandre Astier n’aime pas le football[21], ce qui explique le commentaire de Venec : « Ces supporters, c’est quand même des très, très gros cons. »
  • Dans l’épisode La Répétition, Bohort fait répéter à Arthur et Mévanwi un texte théâtral les concernant et les critiquant. Cette scène est également présente dans la saison 5 de Friends, où Joey fait lire à ses amis un texte de sa composition, les concernant et les critiquant. D'autres scènes de Kaamelott sont inspirées de cette série qu'Alexandre Astier apprécie, grâce à Simon Astier qui la « lui a fait découvrir »[22].

Procédés comiques[modifier | modifier le code]

Kaamelott est une série humoristique basée sur plusieurs types de comique, souvent associés de manière complémentaire dans les épisodes.

Tout d’abord, l’humour est avant tout créé par l’histoire et le jeu des acteurs, leurs gestuelles, leurs expressions du visage et des membres, ainsi que par leurs dialogues, composés de quiproquos, de jeux de mots et de langage argotique. Notamment de l'argot lyonnais : « tâcher moyen » (Guethenoc dans Feue la poule de Guetenoc, Livre III ou dans La Révolte III, livre IV), « cagaudes » (Vénec dans Le banquet des chefs, Livre I ou Perceval dans Eunuques et chauds lapins, Livre I). On entendra également souvent les personnages masculins (ou même féminins avec Séli) utiliser un vocabulaire plus ou moins grossier, allant de « Qu’est-ce que j’en ai à carrer ? » (Arthur, L’Ancien temps, Livre II) aux insultes diverses, tout en utilisant le vouvoiement, ce qui participe au décalage. Les dialogues vont parfois jusqu’à être surréalistes tant ils sont incompréhensibles et décalés, et tendent vers l’imbroglio, c’est-à-dire une situation très embrouillée ou très complexe qui s’envenime rapidement[23].

Ensuite, le comique repose sur un certain nombre de procédés répétés au fil des épisodes, comme les gags récurrents. On notera par exemple, parmi les plus importants et plus fréquents : les « tourelles sur la plage »[24], le « beau-frère du roi »[25], la « botte secrète » de Perceval et Karadoc[26], la chanson À la volette (cf. Inspirations secondaires), la « poulette » de Kadoc[27], la supplique « arrêtez de m'appeler Sire » d’Arthur[28]… L’appel aux gags récurrents se fait parfois de manière plus délibérée, comme dans l’épisode La Rémanence, où il est consciemment fait un parallèle entre l’ancienne vie de Guenièvre avec Arthur et sa nouvelle vie avec Lancelot, ainsi que les gags qui leur sont associés.

On observe également que les anachronismes au niveau du vocabulaire sont très usités dans la série, ce qui confirme son registre humoristique.

D’autres procédés comiques plus ponctuels peuvent être décelés, comme la poursuite accélérée. Introduit dans le Livre IV, ce procédé comique, fortement inspiré du Benny Hill Show et des dessins animés, consiste en l’accélération d’une scène répétitive dans le but de provoquer un effet humoristique. Par exemple, dans l’épisode La Parade, les maîtresses du roi se poursuivent en accéléré, puis poursuivent Perceval, qui passait par là, et quelques instants plus tard la course-poursuite est inversée : Perceval poursuit les maîtresses…

Kaamelott
Titre original Kaamelott
Genre Série humoristique de fantasy historique
Création Alexandre Astier
Alain Kappauf
Production CALT
Pays d'origine Drapeau de la France France
Chaîne d'origine M6
Durée 3 min 30 (I à III)
3 min 30, 7 min (IV)
7 min en télévisée, 52 min en director’s cut (V)
44 min (VI)
Diff. originale

Kaamelott est une série télévisée française humoristique de fantasy historique créée par Alexandre Astier, Alain Kappauf et Jean-Yves Robin et diffusée entre le et le sur M6, initialement sous le format shortcom.

De plus en plus populaire depuis 2006, la série s’inspire de la légende arthurienne et apporte une vision décalée de la légende en présentant un roi Arthur qui peine à la hauteur de la tâche que les Dieux lui ont confié. Entourés de Chevaliers de la Table ronde passablement incompétents, confronté à la chute de l’Empire romain et aux incessantes incursions barbares, il doit encore trouver le Saint Graal.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Ve siècle, île de Bretagne. Alors que l’Empire romain s’effondre et que le christianisme s’impose peu à peu face aux dieux païens, le royaume de Kaamelott s’organise autour de son souverain, le roi Arthur ; entouré de ses fidèles chevaliers, il s’attelle à la mission que les Dieux lui ont confié : rechercher le Saint Graal.

Mais cette quête s’annonce plus que difficile, car Arthur est très mal entouré. Ses Chevaliers de la Table Ronde sont un faible renfort contre les défis qui se dressent sur la route : peureux, naïfs, stupides ou au contraire violents, archaïques et désordonnés, les troupes de Bretagne ne comprennent pas l’enjeu de la quête du Graal et peinent à se rendre utiles. L’entourage familial du roi n’est guère plus sensé : son quotidien déjà bien chargé est parsemé de conflits avec sa femme Guenièvre ou sa belle-famille. Pour couronner le tout, le pays est régulièrement la cible d’incursions barbares.

Les premiers jours de paix après la construction de Kaamelott et les débuts de la Quête du Graal cèdent vite la place à un quotidien plus difficile et morose pour le roi, qui doit maîtriser à la fois son caractère dépressif et les incessantes bourdes de son entourage tout en essayant de gouverner son royaume à sa manière, moderne et progressiste. Un combat de tous les jours ou le roi légendaire va connaître bien des déboires.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Personnages[modifier | modifier le code]

Du fait de l’importance grandissante de leurs personnages, certains acteurs invités ont définitivement intégré la distribution de la série : Christian Bujeau (le Maître d’Armes), suivi de Bruno Salomone (Caius Camillus), François Rollin (Loth, roi d’Orcanie) et Antoine de Caunes (Dagonet) dans le Livre IV, ainsi que Claire Nadeau (Cryda de Tintagel), Alain Chabat (le Duc d’Aquitaine), Géraldine Nakache (la Duchesse d’Aquitaine), Christian Clavier (le Jurisconsulte), Anouk Grinberg (Anna), Patrick Bouchitey (le Pêcheur, père des Jumelles), Guy Bedos (Anton, père adoptif d’Arthur)…

En dehors des invités, Alexandre Astier n’hésite pas à ajouter à la distribution déjà conséquente de nouveaux personnages principaux, même tardivement, dont l’importance dans la série croît rapidement. L’exemple le plus marquant est certainement Méléagant (joué par Carlo Brandt). La Table Ronde gagne aussi un nouveau chevalier dans le Livre V en la personne de Lionel de Gaunes (joué par Étienne Fague), le frère de Bohort.

La nouvelle structure narrative, cependant, se prête beaucoup moins qu’auparavant aux simples « vignettes » – un épisode unique, introduisant un personnage peu important pour la continuité et qui ne réapparaît jamais. Ces personnages ont désormais des rôles significatifs pour l’intrigue, parfois récurrents, souvent de personnages déjà mentionnés dans les livres précédents (Anna de Tintagel, Anton, le Pêcheur). Le Livre VI ajoute notamment de très nombreux nouveaux acteurs, dont bon nombre d’acteurs confirmés comme Tcheky Karyo, Patrick Chesnais, Pierre Mondy ou encore Jackie Berroyer.

De par son nombre importants d’épisodes et son format court, Kaamelott présente un nombre conséquent de personnages dont la plupart n’apparaissent que sporadiquement et n’ont que peu d’importance dans l’histoire ; les personnages principaux et récurrents listés ici le sont en fonction de leur nombre d’apparitions.

Personnages principaux[modifier | modifier le code]

Personnage Acteur/Actrice Rôle principal
Arthur Pendragon Alexandre Astier roi de Bretagne
Léodagan Lionnel Astier roi de Carmélide
Perceval Franck Pitiot chevalier du Pays de Galles
Karadoc Jean-Christophe Hembert chevalier de Vannes
Guenièvre Anne Girouard reine de Bretagne
Lancelot Thomas Cousseau chevalier du Lac
Bohort Nicolas Gabion chevalier de Gaunes
Père Blaise Jean-Robert Lombard prêtre de Kaamelott

Personnages récurrents[modifier | modifier le code]

Personnage Acteur/Actrice Rôle principal
Séli Joëlle Sevilla reine de Carmélide
Yvain Simon Astier Chevalier
Merlin Jacques Chambon Enchanteur
Calogrenant Stéphane Margot Roi de Calédonie
Gauvain Aurélien Portehaut Chevalier
Mevanwi Caroline Ferrus Femme de Karadoc
Le tavernier Alain Chapuis Tavernier
Galessin Alexis Hénon Duc d’Orcanie
Hervé de Rinel Tony Saba Chevalier
Venec Loïc Varraut Bandit
Demetra Caroline Pascal Maîtresse du roi Arthur
La Dame du Lac Audrey Fleurot Dame du Lac
Le Maître d’armes Christian Bujeau Le Maître d’armes
Guethenoc Serge Papagalli Paysan
Loth François Rollin Roi d’Orcanie

Épisodes[modifier | modifier le code]

Livre I

Kaamelott est achevé, la cour est établie, les choses sérieuses peuvent commencer. Une grande Table Ronde est construite, autour de laquelle les chevaliers se réuniront pour organiser la Quête du Graal, diriger le royaume, narrer leurs aventures victorieuses pour la gloire des dieux et du peuple… Tout va pour le mieux. Du moins sur le papier, car en pratique, le roi Arthur réalise bien vite que ceux qui l’entourent, s’ils ne manquent pas de motivation, ne vont pas toujours dans le même sens que lui, ni à la même vitesse.

Livre II

Les chevaliers sont bien installés dans leurs rôles, le gouvernement est en place et stable, le royaume est régulièrement sous la menace d’incursions barbares mais l’unification des clans permet à l’armée de repousser les tentatives les unes après les autres. Le roi Arthur fait du mieux qu’il peut pour composer avec l’équipe disparate et passablement incompétente qui est supposée le seconder dans sa tâche ; les quêtes s’accomplissent avec plus ou moins de succès. Mais les prémices d’éléments dévastateurs font leur apparition : les relations se dégradent quelque peu entre le roi et son fidèle second, Lancelot, et la vie amoureuse du roi Arthur, peu flamboyante, ne l’aide pas à surmonter son désespoir chronique.

Livre III

La situation s’aggrave entre le roi Arthur et Lancelot. Le premier ne supporte plus que difficilement le rigorisme et l’élitisme du second, qui répond par le mépris à la souplesse dont fait preuve − selon lui − le roi dans sa façon de gouverner. Pour ne rien arranger, ce dernier s’éprend de Dame Mevanwi, la femme du chevalier Karadoc ; commence alors une cour discrète et illicite, au regard de la loi et des Dieux.

Livre IV

L’irréparable s’est produit : Lancelot est entré en rébellion. Il a définitivement quitté la cour de Kaamelott et la Table Ronde pour mener sa propre Quête du Graal, à sa manière et en totale opposition avec Arthur, sans toutefois entreprendre une action militaire à son encontre. Pire, la passion adultère d’Arthur pour Dame Mevanwi a eu une conséquence imprévue : la reine Guenièvre a elle aussi déserté, et rejoint son amant Dame Mevanwi dans le reniement. Soutenue militairement et financièrement par le roi Loth, toujours prêt à la traîtrise, la déchirure s’étend à tout le gouvernement, les chevaliers devant prendre parti pour le roi ou le renégat tout en acceptant son mariage interdit avec Dame Mevanwi.

Livre V

La faute est réparée, Arthur s’est séparé de Dame Mevanwi et a libéré Guenièvre de l’emprise de Lancelot, refaisant d’elle sa reine. Mais la situation ne peut plus guère s’améliorer. Lancelot a complètement disparu, et si certains le disaient fou et prétendent que la fuite de son amante l’a poussé à mettre fin à ses jours, Arthur est durement marqué par la disparition de l’homme qui a autrefois été son plus fidèle allié et ami. Lorsque sa mère et ses beaux-parents réclament du roi qu’il replante Excalibur dans le rocher pour rappeler au peuple qu’il est l’élu, Arthur s’exécute à contre-cœur avant de réaliser qu’une occasion s’offre à lui de changer le cours déplorable qu’a pris son existence.

Livre VI

Quinze ans avant Kaamelott. Arthur n’est encore qu’un simple soldat ; plutôt solitaire, sentimental, guère ambitieux et sans grand avenir, il n’attend pas grand chose de sa vie au sein d’un empire sur le déclin, mais les dieux et le Sénat en ont décidé autrement : le milicien anonyme va s’élever, jusqu’à devenir une des figures légendaires les plus célèbres de l’Histoire.

Production[modifier | modifier le code]

Création et développement[modifier | modifier le code]

En 2003, Alexandre Astier réalise et produit un court métrage de quatorze minutes, Dies iræ, dont l’action se situe à l’époque arthurienne ; le thème et les personnages sont déjà très proches de ce qui donnera par la suite la série Kaamelott. Dies iræ remporte le prix du Public 2003 du festival Off-Courts et en 2004 du festival Comédia Juste pour rire de Montréal. Fort de ce succès, Alexandre Astier décide d’écrire et tourner six pilotes d’une série en format court, c’est-à-dire de cinq minutes environ par épisode. De nombreux acteurs de Dies iræ reprennent leurs rôles, et la série a un nom : Kaamelot[29]. La période est propice : la série Caméra café s’achève et la société de production CALT cherche un nouveau programme court à proposer à la chaîne M6. Séduits, Jean-Yves Robin et CALT commandent quatre nouveaux pilotes d’un format plus court encore afin de les présenter à la chaîne ; les bases de la série sont posées et M6 est conquise, commandant une saison de cent épisodes.

La majorité des comédiens n’a pas subi de casting – à l’exception d’Anne Girouard (Guenièvre), Caroline Pascal (Demetra)[30] et Guillaume Briat (le roi Burgonde)[31] – car Alexandre Astier ne fait appel qu’à des personnes qu’il a déjà vu jouer, au théâtre ou au cinéma[10].

Production et réalisation[modifier | modifier le code]

Contrairement à d’autres séries notamment dans le cas des formats courts, Kaamelott est tourné à l’aide de deux caméras haute définition Sony HDCam[32]. Ceci explique son budget bien plus élevé, équivalent à celui d’un téléfilm, voire d’un film ; les tournages en extérieur, de plus en plus fréquents au fil des saisons, augmentent également les dépenses. Ainsi, CALT a estimé le coût d’une saison de Kaamelott à deux millions d’euros environ, ce qui représente 20,000 euros par épisode. En outre, pour les trois premiers livres où les scènes d’intérieur furent tournées en studio à Paris, les scènes d’extérieur étaient tournées dans la banlieue de Lyon.

Le tournage a été totalement délocalisé à Lyon à partir de la quatrième saison, Alexandre Astier étant originaire de la capitale de Rhône-Alpes ; les scènes de lac furent tournées autour du Lac Vert de Passy en Haute-Savoie, et celles du château des Livres I à III à Saint-Quentin-Fallavier, en Isère. Les scènes extérieures du Livre V, quant à elles, ont été tournées au Mont Gerbier de Jonc[33], à Camaret-sur-Mer[34] et au Plateau d’Herbouilly[35].

Alexandre Astier est à la fois l’unique auteur et scénariste de tous les épisodes à quelques rares exceptions ; il est également acteur et interprète le rôle d’Arthur. Il cumule également les activités de compositeur et interprète des musiques de la série[36].

Format[modifier | modifier le code]

L’évolution narrative de la série va de pair avec le changement de format opéré à partir du Livre III. En effet, celui-ci voit l’apparition de doubles épisodes, c’est-à-dire d’épisodes en deux parties (La Poétique, L’Assemblée des rois et La Dispute) qui sont devenus de plus en plus présents dans le Livre IV ; ces épisodes permettent à l’auteur d’approfondir l’intrigue qu’il y développe. Événement marquant dans l’histoire de la série, le final du Livre IV introduit le premier épisode de sept minutes au lieu des habituels épisodes doubles de trois minutes trente chacun. Le Désordre et la Nuit 1re et 2e parties réunit donc les épisodes 99 et 100 en une seule unité narrative, sans interruption médiane. De plus, son « épilogue » unique est plus long que pour un épisode normal, et dépourvu des habituels crédits dans la partie inférieure de l’écran, augmentant son impact dramatique.

Le plus important changement de format de la série a lieu pour le Livre V, qui adopte un format long de huit épisodes de cinquante-deux minutes. Conformément à la volonté d’Alexandre Astier le tournage a été réalisé en fonction de ce nouveau format, avec pour résultat un grand nombre de séquences inédites qui ont du être coupées lors de l’adaptation au format court nécessaire à la diffusion quotidienne sur M6 ; ces épisodes courts sont donc amputés de certaines scènes. Les épisodes « longs » constituent une version director's cut que l’on trouve uniquement sur le coffret intégral de la saison, et présentent une saison d’avantage axée sur l’intrigue et le drame ; le changement de format induit un changement profond de la réalisation, laissant libre court aux plans-séquences et aux séquences plus et musicales. Quatre épisodes longs furent d’ailleurs diffusés en prélude au Livre V, reprenant les intrigues majeures du Livre.

Le Livre VI poursuit l’évolution de la série en adoptant un format classique de quarante-deux minutes ; il s’articule en neuf épisodes, les huit premiers épisodes constituant le livre VI proprement dit ; le neuvième et dernier épisode de la série sert de transition entre la fin du livre V et la suite cinématographique prévue. Ce « format américain » permet à l’auteur d’accélérer le rythme de la narration par rapport aux cinquante-deux minutes du Livre V[37].

Bien que la série fut originellement prévue pour être constituée de sept Livres, l’auteur a décidé, pendant l’écriture du Livre VI, que celui-ci serait le dernier, afin d’accélérer la transition narrative vers le cinéma[38].

Narration[modifier | modifier le code]

Après des épisodes très indépendants et diffusés dans un certain désordre pour le Livre I, la série originellement conçue pour être suivie ponctuellement devient plus scénarisée et commence à suivre un ordre chronologique à partir de la fin du Livre II et surtout dans le Livre III. Si les épisodes peuvent toujours être suivis de manière isolée, ils font de plus en plus souvent référence à des événements qui se sont produits dans les épisodes précédents. Ainsi, la série intègre dès lors quelques éléments scénaristiques caractéristiques du soap opera et des nouvelles séries américaines, tels que le cliffhanger (introduit par La Dispute 2e partie, épisode final du Livre III).

Certains épisodes ont été écrits par d’autres personnes, en collaboration ou non avec Alexandre Astier : l’épisode L'Adoubement du Livre I a par exemple été écrit par Fabien Rault[39]. Le Livre II possède également quelques épisodes dont l’écriture est assumée par des personnes autres qu’Alexandre Astier : Joëlle Sevilla (Silbury Hill et Pupi, ce dernier étant co-écrit avec Alexandre Astier), Lionnel Astier (L’Enlèvement de Guenièvre), Nicolas Gabion (Plus près de Toi)[40]Fabien Rault est la seule personne qui ne fait pas partie de l’équipe Kaamelott au générique à avoir écrit un épisode (Le Portrait). Pour satisfaire le développement de l’histoire principale, les épisodes des Livres III et ultérieurs sont quant à eux écrits en intégralité par Alexandre Astier, sauf l’épisode La Pierre de Lune du Livre III qu’il a co-écrit avec Fabien Rault[41].

Comme Alexandre Astier le révèle, cette évolution narrative et le changement de format à partir du Livre V servent à préparer les longs métrages qui devront vraiment se différencier du « style série »[42].

Décors[modifier | modifier le code]

Le tournage de quelques scènes au Lac Vert de Passy témoigne de la perpétuelle recherche de nouveaux décors atypiques.

La série devant faire ses preuves à l’antenne, le premier livre de Kaamelott fut, à de rares exceptions près, intégralement tourné en intérieur, dans des studios — anciens hangars désaffectés — près de Paris[19]. Le Livre II a néanmoins entamé un exode du tournage vers l’extérieur, intégrant de nouveaux décors tels que le parc du château, les temples, la forêt… Ce mouvement n’a dès lors cessé d’intégrer, à chaque nouveau livre, de nouveaux paysages : allée fleurie, tribune de tournoi, fortifications, village de paysans (dans le Livre III, tournés au Château de Montmelas-Saint-Sorlin dans la région Rhône-Alpes près de Villefranche-sur-Saône) ainsi que le lac (Livre IV) et la montagne (Livre V). Chaque livre introduit de plus de nouveaux décors intérieurs, participant ainsi au perpétuel renouvellement du visuel de la série, comme par exemple la salle des coffres (Livre II), la salle de classe (Livre III), la bibliothèque et la tourelle sur la plage (Livre IV).

Le Livre V amène de nombreux nouveaux décors, comme la plage et les falaises, le phare, un paturage et une autre tourelle de guet ; on y voit aussi des scènes en montagne, et notamment le rocher où Excalibur était plantée. Quelques scènes sont tournées en forêt durant l’hiver.

Le Livre VI présente a lui seul beaucoup de nouveaux décors, à commencer par Rome dont les séquences sont tournées à la Cinecittà dans les décors de la série américaine Rome ; les décors bretons de Gaunes, du Pays de Galles, de Vannes et de la plage sont tournés en Bretagne à Ploemeur et Melrand.


Ces changements fréquents de décors sont favorisés par les modifications régulières des lieux de tournage. Ainsi, le Livre IV a été tourné, contrairement aux trois premiers livres, au Studio 24 à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon. Cette migration de la série, qui permet en outre une amélioration des décors et une plus grande liberté pour les acteurs et l’équipe technique, est le signe avant-coureur de la création d’un grand pôle audiovisuel en Rhône-Alpes, nommé Picsel, par la société CALT, M6 et le conseil régional.

Enfin, la tendance des dernières saisons est à l’évolution perpétuelle de l’esthétique générale de la série. En effet, le Livre IV introduit de nouveaux costumes pour les personnages, ainsi que des modifications visuelles comme la lumière, qui devient bien plus claire, et un étalonnage qui donne un grain différent des livres précédents.

Génériques et musiques[modifier | modifier le code]

Pour l’ensemble de la série, les musiques sont composées par Alexandre Astier, y compris la musique du générique suivant le prologue. Ces génériques, bien que respectant le même thème musical et visuel – une animation d’Excalibur se plaçant sous le titre stylisé « Kaamelott » pour le souligner, devenant au final le logo de la série – sont différents à chaque nouveau livre. Les couleurs et le rythme de la musique changent, reflétant une certaine manière le ton global de la saison. Par exemple, le générique du Livre IV utilise des couleurs chaudes et ses effets spéciaux lui donnent un côté « flamboyant », qui contraste fortement avec le générique du Livre V, dans des tons froids et avec une musique plus sobre, qui souligne le côté très sombre de cet opus.

Un élément musical qui n’a jamais changé depuis le début de la série est la sonnerie de cor à l’ouverture d’un épisode, véritable « appel de ralliement » pour les spectateurs.

Dans les épisodes eux-mêmes, l’usage de la musique a aussi beaucoup évolué. Entendre un accompagnement sonore est rare dans les premiers livres ; absentes des scènes dialoguées, de telles musiques de fond servent surtout à renforcer un gag visuel (Le Plat national, La Parade) voire une scène d’action (L’Assemblée des rois 2e partie, Le Complot). Ceci change à mesure que la série devient plus dramatique ; un fond musical est couramment utilisé, surtout dans le Livre V, pour « donner le ton » et renforcer l’impact d’une scène. Un thème récurrent particulièrement notable est celui de la scène du baptême de Perceval dans Le Désordre et la Nuit ; cette musique marque l’apparition de Méléagant et devient pratiquement le leitmotiv de ce personnage et de ses machinations dans le Livre V.

Inspirations et références[modifier | modifier le code]

Kaamelott n’est pas seulement une série ancrée dans l’univers arthurien ; elle tend aussi à puiser des éléments d’œuvres de fictions diverses.

Tout d’abord, l’auteur de la série, Alexandre Astier, a voulu que celle-ci « évolue dans un univers heroic fantasy […], un peu comme dans les jeux de rôle avec un monde médiéval dans lequel la magie existe. »[43]. Il y a ainsi nombre d’allusions à ces jeux, en particulier beaucoup d’épisodes (Le Labyrinthe, La Grotte de Padraig, Le Chaudron rutilant, Les Volontaires, Le Dragon des tunnels, La Voix céleste, Le Guet, L’Oubli, Le Passage secret, Trois cent soixante degrés, La Menace fantôme, Mission, Le Dédale…) contiennent un élément de dungeon crawling (en français, « porte-monstre-trésor ») typique de Donjons et Dragons. Plus spécifiquement, on peut trouver des références directes à Warhammer, à travers le personnage joué par Élie Semoun – appelé le Répurgateur – ou l’évocation des skavens dans l’épisode Arthur et les Ténèbres. Il existe aussi une référence au wargame dans l’épisode Le Jeu de la guerre du Livre IV, dans lequel Arthur et le roi des Burgondes jouent à un jeu de plateau, avec des pions, pour décider de l’issue d’un conflit.

Ensuite, la série traitant de la légende arthurienne de manière humoristique est à rapprocher du film Sacré Graal ! des Monty Python. Bien qu’Alexandre Astier se défende d’y avoir puisé l’intégralité de son inspiration[19] et que l’humour de Kaamelott, très cartésien et typiquement français, reste assez différent de l’humour absurde du groupe britannique, on peut souvent déceler des allusions à ce film, ainsi qu’à d’autres des Monty Python. Par exemple, dans l’épisode Un bruit dans la nuit, Bohort est terrifié à l’idée de rencontrer un « lapin adulte » dans la forêt – et dans le film des Monty Python, Bors est le premier chevalier victime du « lapin vorpal (en) ».

Dans leur style et leur vocabulaire, les dialogues de la série ne sont pas sans rappeler ceux de Michel Audiard : issus du langage de la rue, à la fois iconoclastes, irrévérencieux et très imagés. Alexandre Astier a déclaré à propos de Michel Audiard : « Il y a au moins deux longs métrages dont je connais les dialogues par cœur : Le Cave se rebiffe et Les Vieux de la vieille. Et je regarde au moins deux films d’Audiard par semaine. »[44]

Le Château de Fallavier, lieu de tournage des plans extérieurs du château de Kaamelott.

Les références fréquentes aux druides, aux Romains et à la Gaule font bien évidemment penser aux aventures d’Astérix et Obélix – l’épisode Le Combat des chefs reprenant même le titre et le thème d’un album. Alexandre Astier mentionne d’ailleurs ce classique de la BD dans les interviews consacrées à sa propre série de bande dessinée, ainsi que l’influence significative de René Goscinny sur le comique et la narration[45]. Une référence directe à Panoramix, personnage de la bande dessinée Astérix et Obélix, est faite par Merlin dans Præceptores, épisode 3 du livre VI de Kaamelott, lorsque celui-ci distingue les druides bretons des druides gaulois, ces derniers étant « plus versé[s] dans la potion ». De plus, Merlin emploie souvent l’expression « mossieur » très chere à Astérix et Obélix lors de leurs fréquentes disputes.

De manière sous-jacente, on peut noter des hommages plus ou moins directs aux univers de fiction Star Wars et Stargate, dont le premier est particulièrement apprécié par l’auteur[46]. L’épisode Stargate II, par exemple, traite de la découverte d’un sabre laser et de la visite de Perceval sur Tatooine.

De même, dans l’épisode Stargate, il est clairement fait allusion à la série et au film du même nom, puisqu’on y trouve la présence d’une Porte des étoiles, appelée « Portail Démonique », visuellement fortement similaire aux portes de l’univers Stargate.

Finalement, on peut rapprocher cette série de La Vipère noire (Blackadder), série à grand succès de Rowan Atkinson[47]. En partie médiévale et n’abordant que rarement l’humour absurde, celle-ci met également en scène un homme puissant entouré d’une bande de bras cassés et qui tente à grand-peine de mener à bien ses plans. Ceci pourrait avoir créé un lien et des références entre les deux thèmes, notamment dans sa vision non conventionnelle de l’histoire de l’Angleterre.

La totalité de la série Kaamelott est quant à elle dédiée à l’acteur Louis de Funès, véritable icône des comédies populaires françaises des années 1970 ; l’allusion à l’acteur est également musicale puisque le thème qui accompagne les dernières minutes du Livre VI est la bande originale (musique de Raymond Lefèvre) du film Jo, dans lequel a joué Louis de Funès.

Diffusion[modifier | modifier le code]

Diffusée en France du au sur la chaîne M6, Kaamelott a également été diffusée en Suisse, Belgique et Canada.

sur RTS Deux depuis 2006, sur la chaîne valdo-fribourgeoise (Suisse) La Télé depuis 2009, ainsi que sur Club RTL en Belgique. Au Canada, elle est diffusée depuis le en blocs de 30 minutes sur Historia[48]. La série a également été diffusée sur TV5 Monde Europe et TV5 Monde USA.

Réception[modifier | modifier le code]

Dès son lancement Kaamelott réunit un public important qui atteindra les cinq millions de téléspectateurs – soit environ 16,3 % de parts de marché en 2006 lors de la diffusion du Livre IV[49], atteignant même un record de 5,6 millions de téléspectateurs le , soit 20,2 % de part de marché[50]. Six semaines auront suffi à la série pour atteindre la même part de marché que Caméra café en trois ans. En 2005, M6, satisfaite, annonce qu’elle commandera six cents épisodes supplémentaires, à raison de deux cents épisodes tournés par an, ainsi que deux soirées spéciales en « prime time » de deux fois cinquante-deux minutes, diffusées le (en prélude au Livre V) et le (après une pause au milieu du Livre V).

Œuvres dérivées[modifier | modifier le code]

Outre la série télévisée, l’univers de Kaamelott se décline aussi à travers des œuvres dérivées, sur différents supports :

DVD[modifier | modifier le code]

Les saisons de la série Kaamelott se décomposent en six « livres » disponibles à la vente en intégralité chez M6 Vidéo en DVD ainsi qu'au format Blu-ray pour les livres V et VI :

  • Kaamelott – Livre I (disponible depuis le 28 septembre 2005)
  • Kaamelott – Livre II (disponible depuis le 14 juin 2006)
  • Kaamelott – Livre III (disponible depuis le 8 novembre 2006)
  • Kaamelott – Livre IV (disponible depuis le 26 septembre 2007)
  • Kaamelott – Livre V (disponible depuis le 26 novembre 2008[51])
  • Kaamelott - Livre VI (disponible depuis le 25 novembre 2009)

La version intégrale du Livre I propose en bonus un bêtisier, le court-métrage Dies iræ et les dix épisodes pilotes.

  • Livre II : bande annonce Livre I, II, III + bêtisier.
  • Livre III : bande annonce livre IV + bêtisier.
  • Livre IV : bande annonce livre V + bêtisier.
  • Livre V : bande annonce livre VI + bêtisier + interview Alexandre Astier à Cinecittà dans les décors de Rome.
  • Livre VI : making of + bêtisier.

Il y a également un documentaire en plusieurs parties réalisé par Christophe Chabert, intitulé Aux sources de Kaamelott :

  • Acte I : Les Mœurs et les Femmes (Livre II intégrale)
  • Acte II : La Magie et l’Église (Livre III intégrale)
  • Acte III : L’Art de la guerre (Livre IV intégrale)
  • Acte IV : Géopolitique du Royaume (Livre V intégrale)
  • Acte V : Les chevaliers de la Table Ronde (Livre VI intégrale)

Ce documentaire explore les corrélations entre Kaamelott, les légendes arthuriennes et les mœurs médiévales, en s’appuyant sur de nombreux témoignages d’universitaires et d’historiens, entrecoupés d’interviews avec les acteurs de la série.

Livres[modifier | modifier le code]

Écrite par l’historien Éric Le Nabour avec la collaboration d’un spécialiste du monde médiéval, Martin Aurell, Kaamelott (Éditions Perrin) est une trilogie de livres constituant une vulgarisation de la légende arthurienne et de l’histoire du Moyen Âge. Les livres abordent aussi bien le rôle des femmes que celui du christianisme naissant, du druidisme persistant, et permettent d’esquisser un roi Arthur « historique ».

Bande dessinée[modifier | modifier le code]

Une série de bande dessinée Kaamelott a débuté en . On y retrouve les personnages de la série dans des histoires complètes (une par tome) et parallèles au Livre I[45]. Cette série, prévue pour être constituée de trois tomes initialement[52], est scénarisée par Alexandre Astier et dessinée par Steven Dupré, dessinateur flamand.

N° tome Titre Parution originale Synopsis
1 L’Armée du Nécromant 2006 Arthur, Léodagan, Bohort, Lancelot, père Blaise ainsi que Perceval, Karadoc et Merlin, partent à la recherche d’un sorcier qui sème le trouble en envoyant des morts-vivants attaquer Kaamelott…
2 Les Sièges de Transport 2007 Perceval et Karadoc partent à la recherche d’un tabouret magique qui permet à quiconque s'assoit dessus de se téléporter sur un autre tabouret, dans le Languedoc. Le chef viking Haki est lui aussi à la recherche de ces objets, et menace d’envahir l'île de Bretagne.
3 L'Énigme du Coffre 2008 Arthur, Lancelot, Léodagan, Karadoc et Perceval enquêtent sur la disparition des convois d’or qui n'arrivent plus à Kaamelott.
4 Perceval et le Dragon d'Airain 2009 Lancelot part combattre le Dragon d’Airain. Mais Perceval, avec son furet de guerre, compte bien prouver son courage et sa valeur en terrassant le monstre.
5 Le Serpent Géant du Lac de l'Ombre 2010 Suite à leur premier échec à débarrasser les habitants de la région du serpent géant qui les terrorise, Perceval et Karadoc retournent au Lac de l’Ombre pour en découdre.
6 Le Duel des Mages 2011

La toute-puissance de Merlin est remise en question. Sous peine de perdre le prestigieux poste d'Enchanteur de Kaamelott, il devra prouver ses pouvoirs et affronter les mages qui viendront le défier.

7 Contre-Attaque En Carmélide 2012 Inconnu

Nouvelles[modifier | modifier le code]

Interrogé dans le 17e épisode de l'émission J’irai loler sur vos tombes[53] diffusée le , Alexandre Astier a annoncé l’écriture d’un recueil de nouvelles intitulé Kaamelott : Résistance afin d’assurer la transition du Livre VI vers les longs métrages. Comportant une dimension graphique, ce livre racontera la résistance qui s’organise en opposition au régime dictatorial que fait peser Lancelot sur le royaume de Logres, un peu à l’image de l’Occupation en France[54].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Site officiel du documentaire Suck my Geek
  2. Interview d’Alexandre Astier par Alain Carrazé sur dailymotion, via www.abdapt.fr
  3. Dans les deux scènes, le roi – Arthur dans un cas, Gros Pif Ier (joué par Coluche) dans l’autre – se retrouve non seulement emprisonné, mais il s’ensuit un long monologue où chacun dit en substance : « C’est moi le roi… vous avez tout intérêt à me libérer… sinon, je vous préviens, vous allez avoir de gros ennuis ! »
  4. Dans Kaamelott, Arthur accuse les paysans Guethenoc et Roparzh d’employer une jeune esclave qui « ne parle pas la langue » alors que c’est interdit. Dans La Traversée de Paris, Grandgil (Jean Gabin) reproche à deux limonadiers douteux d’exploiter une Juive, en plein Paris occupé par les nazis. Dans les deux cas, les coupables répondent juste : « Elle rend service ! »
  5. Transcription et comparaison Le Face-à-face / Heat : source forum Kaamelottite
  6. Dans Kaamelott, Arthur rêve qu’il sort du phare en pleine nuit. Il s’avance le long de la jetée, lors d’un plan fixe où l’on voit une flamme au sommet du phare.
    Dans Arsène Lupin, les protagonistes font exploser le toit du phare, pendant qu’ils fuient par la jetée.
    Le plan et le phare sont semblables dans les deux scènes.
  7. Lorsque Arthur se déchaîne, frappant à grands coups d’épée un Bohort impuissant, la mise en scène est exactement la même que dans Le Retour du Jedi, lorsque Luke Skywalker, cédant à la colère, frappe de toutes ses forces le sabre laser de Dark Vador, celui-ci tombant sous les coups.
  8. « Ah ben ouais, c’est sûr, c’est du chintoque ! » Arthur, joué par Alexandre Astier, Le Poème, Livre II, Kaamelott.
  9. « Saponides et Détergents », Mythologies, 1957, extrait
  10. a et b T’empêches tout le monde de dormir, M6, , interview d’Alexandre Astier, source vidéo sur YouTube (position 06:21)
  11. a et b L’Écho des savanes, , interview d’Alexandre Astier
  12. « Je serai papa en août », interview d’Alexandre Astier, retranscription sur le forum des fans créatifs de Kaamelott
  13. Interview de Christian Bujeau, Aux sources de Kaamelott, Acte III : L’Art de la guerre, DVD Kaamelott Livre IV : L’intégrale, M6 Vidéo
  14. Vertiges, sketch de François Rollin
  15. Télé 7 Jours, du 6 au , interview d’Alexandre Astier
  16. TVMag.com, interview d’Alexandre Astier, source vidéo sur Wideo.fr (position 02:28)
  17. « “Unagi” en japonais ça veut dire “anguille”, et par extension c’est un pseudo-terme de samouraï qui désigne l’état dans lequel on se trouve quand, même quand on dort, on est attentif au danger qui pourrait approcher... »
    Alexandre Astier, festival Scénaristes en série à Aix-les-Bains, , source vidéo sur YouTube (position 01:30)
  18. Téléhebdo, , interview de Franck Pitiot, source
  19. a b et c Retranscription séance de dédicaces, Lyon,
  20. On trouvera des exemples de tels jeux de mots dans les articles suivants : Femme Actuelle, sur le site de CALT.
  21. « Les joueurs de foot, c'est eux les glandus. C'est ce que je pense aussi. » Interview d’Alexandre Astier, Suck my Geek, documentaire sur Canal+,
  22. Interview du Nouvel Observateur
  23. Des exemples de tels dialogues sont disponibles sur Wikiquote : exemple 1 et exemple 2.
  24. Léodagan demande souvent à Arthur des fonds pour pouvoir installer des tourelles d’observation sur les côtes, ce qui provoque l’exaspération du roi. Ce gag revient notamment dans les épisodes L’Invasion viking, L’Éclaireur, Goustan le Cruel, Séfriane d’Aquitaine, Les Tourelles
  25. Dans les Livres I et II, Arthur a parfois du mal à se remémorer qu’il possède un beau-frère, Yvain. On retrouve ce gag dans les épisodes Dîner dansant, Le Cas Yvain, Le Prodige du fakir, Sous les verrous
  26. Pour masquer une ignorance lexicale, Perceval et Karadoc utilisent l’expression « C’est pas faux. » (La Botte secrète). Le gag récurrent se transforme à partir du Livre III : Perceval manque de révéler plusieurs fois sa botte secrète – qui, selon Karadoc, doit rester secrète (La Botte secrète II) – et en est empêché à chaque fois au dernier moment (Les Suppléants, L’Empressée, Les Refoulés).
  27. Parmi les commentaires sans queue ni tête que fait souvent Kadoc, le frère de Karadoc, il revient souvent : « Elle est où la poulette ? » (Le Jeu du caillou). Dans le Livre V, ce gag atteint sa fréquence maximale d’utilisation, Kadoc se mettant à menacer, par exemple : « Il faut rendre la poulette, sinon c'est plus vous qui donnez à manger aux lapins » (Domi nostræ).
  28. Dans le Livre V, après l'abandon du pouvoir par Arthur, la plupart des personnages n'acceptent pas son choix et l'appellent par réflexe « Sire. » Arthur répond 17 fois au cours du Livre : « Arrêtez de m'appeler Sire. » (source forum Kaamelottite)
  29. Le second « t » ne sera ajouté que plus tard pour donner le titre définitif : Kaamelott
  30. Interview de Caroline Pascal pour le forum Kaamelottite
  31. Interview de Guillaume Briat pour le forum Kaamelottite
  32. Marie Eve Constans, L’Internaute, « Kaamelott étend son royaume », (consulté le )
  33. Télé 7 Jours, , interview de Jean-Christophe Hembert
  34. « M6 tourne Kaamelott à Camaret », Ouest France,
  35. « J’ai joué dans Kaamelott », Télé 7 Jours,
  36. TV8, , interview d’Alexandre Astier, disponible sur le site de TV8
  37. Interview d’Alexandre Astier, Télé 7 Jours, 7 juillet 2008. Transcription sur le forum Kaamelottite
  38. « La saison 6 sera la dernière. J’ai toujours dit que Kaamelott se composerait de 7 saisons à la télévision et de 3 longs métrages, mais d’un commun accord avec M6, j’ai décidé de m’arrêter avant pour passer plus rapidement au cinéma. » Interview d’Alexandre Astier, Télé 7 Jours, 7 juillet 2008. Transcription sur le forum Kaamelottite
  39. Génériques du Livre I, DVD Kaamelott Livre I : L’intégrale, M6 Vidéo
  40. Génériques du Livre II, DVD Kaamelott Livre II : L’intégrale, M6 Vidéo
  41. Génériques du Livre III, DVD Kaamelott Livre III : L’intégrale, M6 Vidéo
  42. « Si on veut que les gens se déplacent au cinéma et paient leur place 10 euros, on ne peut pas ne leur offrir qu’une série de gags mis bout à bout qu’ils pourraient tout aussi bien regarder à la télévision. »
    Alexandre Astier, Le Point.fr, , source
  43. TV Magazine, , interview d’Alexandre Astier
  44. Interview d’Alexandre Astier publiée dans un Télé Loisirs de novembre 2006 et retranscrite sur le forum Spaamelott.
  45. a et b Univers BD, , interview d’Alexandre Astier et Steven Dupré, disponible sur le site Actua BD
  46. VSD,
  47. Allociné : « Secrets de tournage » sur Kaamelott.
  48. Site de la série sur Historia.
  49. L’Yonne républicaine,
  50. M6 Pro, , source internet
  51. cf ecranlarge.com
  52. 20 Minutes, , interview d’Alexandre Astier, disponible sur le site 20minutes.fr
  53. J’irai loler sur vos tombes #17
  54. Annonce sur le site On En A Gros

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Éric Le Nabour, Kaamelott, Tome I : Au cœur du Moyen Âge, Perrin, , 214 p. (ISBN 978-2-262-02630-1)
    Analyse les parcelles historiques de la série et traite de ses corrélations avec les légendes arthuriennes.
  • Éric Le Nabour, Kaamelott, Tome II : À la table du Roi Arthur, Perrin, (ISBN 978-2262027094)
    Analyse la pertinence de la série en ce qui concerne la description de la vie médiévale, de ses mœurs et de son langage.
  • Alexandre Astier, Kaamelott, Livre 1, Texte intégral, Télémaque, , 528 p. (ISBN 978-2753300798)
    Ouvrage contenant les textes du Livre I de la série.
  • Alexandre Astier, Kaamelott, Livre 2, Texte intégral, Télémaque, , 490 p. (ISBN 978-2753301030)
    Ouvrage contenant les textes du Livre II de la série.
  • Alexandre Astier, Kaamelott, Livre 3, Texte intégral, Télémaque, , 480 p. (ISBN 978-2753301252)
    Ouvrage contenant les textes du Livre III de la série.
  • Alexandre Astier, Kaamelott, Episodes 1 à 50, J'ai Lu, , ?? (ISBN 978-2290034781)
    Ouvrage contenant le texte de la série, au mot près (épisodes 1 à 50, soit la 1e moitié de la saison 1).
  • Alexandre Astier, Kaamelott, Episodes 51 à 100, plus 3 inédits, J'ai Lu, , ?? (ISBN 978-2290034798)
    Ouvrage contenant le texte de la série, au mot près (épisodes 50 à 100, soit la 2e moitié de la saison 1).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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