Utilisateur:Azaky84340/Brouillon

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La Commedia dell'arte et la Comédie Française sont deux comédies similaires. C'est un fait, Molière s'est directement inspiré du théâtre italien pour sa comédie.[1]

Les Charlatans italiens de Karel Dujardin, dépeignant une représentation sur une scène de fortune en Campanie (Louvre, 1657).
Dessin de Claude Simonin représentant Molière dans le rôle de Sganarelle dans Sganarelle ou le Cocu imaginaire

Molière a eu la précieuse occasion de fréquenter ces personnes de l'art italien. Molière a travaillé au contact des troupes italiennes jusqu’à sa mort en 1673, les deux groupes de Molière et de Domenico Locatelli s’influençant mutuellement dans leurs pratiques et créations grâce à des échanges quotidiens.

  • Travaillant tous deux dans le Petit Bourbon au retour de Molière dans celui-ci, ils y représentent "Le Docteur amoureux". Comme toujours, les Italiens, principalement Locatelli, on eut une grande influence dans ce théâtre.[2]

Histoire entre Molière et les Italiens[modifier | modifier le code]

Molière vouera une admiration à Tiberio Fiorilli[3] jouant le rôle de Scaramouche. Molière, dans ses pièces, va montrer sa parfaite assimilation de leur technique, de leur répertoire, mais surtout, ses pièces se terminent à chaque fois bien. Rappelons que c’est ici l’un des traits principaux des pièces italiennes qui démontre que Molière s'inspirait énormément de la Commedia dell'arte.

Molière, dans la satire des médecins qui exploite la peur de la maladie, reprend quelque chose qui existe aussi bien dans la Commedia dell'arte que dans la Comédie Française.

On note aussi les ressemblances entre les personnages de la Commedia dell'arte et ceux de Molière.

Les similitudes entre les personnages de la Commedia dell'arte et ceux de Molière[modifier | modifier le code]

Sganarelle et Brighella[modifier | modifier le code]

Les similitudes entre Brighella et Sganarelle sont très flagrantes, autant que sur les traits caractères, que sur les traits physiques ou le style vestimentaire.

Brighella, commedia dell'arte

Ils portent tous deux un chapeau, une cape, et une tunique avec des banderoles, évidemment, les tenues varient selon les comédies et les illustrations, mais sont majoritairement comme je viens de les citer.

Leurs caractères. Ils sont tous deux insolent, vantard et manipulateur.

Exemple de l'insolence de Sganarelle : "Ô la grande fatigue que d'avoir une femme : et qu'Aristote a bien raison, quand il dit qu'une femme est pire qu'un Démon ! " ou bien quand sa femme Martine lui dit "J'ai quatre pauvres petits enfants sur les bras" et qu'il répond "Mets-les à terre".[4]

Nous pouvons les classer comme des "zanni" dans la Commedia dell'arte.

La commedia dell'arte dans la Comédie-Française[modifier | modifier le code]

Nous retrouvons un personnage type et célèbre de la Commedia dell'arte ancré dans la Comédie-Française, son nom est "Lélio". Lélio est un aristocrate qui porte le rôle de l'amoureux heureux dans la Commedia dell'arte et qui est repris par Molière dans deux de ses ouvrages comme l'Étourdi et le Cocu Imaginaire. Il est encore repris par Marivaux dans quatre de ses ouvrages comme La surprise de l'amour, Prince travesti, La fausse suivante et Le fourbe puni. Il y a comme autres personnages ceux qui viennent de l'ouvrage Le Malade Imaginaire qui est une Commedia dell'arte car c'est une satire des médecins qui est une où inspiré de la Commedia dell'arte.

Scapin et Brighella[modifier | modifier le code]

Scapin fait sa première apparition dans L'Inavvertito, overo Scapino disturbato e Mezzetino travogliato en 1629 dans la Commedia dell'arte et est repris par Molière dans Les Fourberies de Scapin. Scapin est sûrement le zanni le plus proche de Brighella. Scapin possède son propre ouvrage sur ses fourberies (Les Fourberies de Scapin) et Brighella se considère comme l'inventeur des fourberies les plus belles. Tous les deux fourbes, cupides, insouciants et fanfarons lorsqu'ils n'ont rien à craindre.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Laurence Moreau, « Molière s’est directement inspiré du théâtre italien », sur Le Point, (consulté le )
  2. Guy Boquet, « Les Comédiens Italiens à Paris au temps de Louis XIV », Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine, vol. 26, no 3,‎ , p. 422–438 (DOI 10.3406/rhmc.1979.1065, lire en ligne, consulté le )
  3. « [http://paularbear.free.fr/commedia-dell-arte/histoire/moliere.html Commedia dell'arte : D'Arlequin � Moli�re] », sur paularbear.free.fr (consulté le )
  4. Le Médecin Malgré Lui de Molière Acte 1 Scène 1

[[Catégorie:Théâtre]] [[Catégorie:Comédie]] [[Catégorie:Comédie française]] [[Catégorie:Commedia dell'arte]]