Utilisateur:Baptiste de Lusignan/Brouillon2

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Guy de Lusignan
Titres de noblesse
Seigneur de Couhé, Peyrat,
La Fère-en-Tardenois, Frontenay
Biographie
Naissance
V. 1243
Décès
Août 1310/août 1311
Sépulture
Eglise des dominicains de Poitiers
Autres noms
Guy de la Marche
Époque
XIIIe – XIVe siècles
Période d'activité
Famille
Père
Mère
Fratrie
Isabelle de Lusignan
Hugues XII de Lusignan
Alix de Lusignan
Marie de Lusignan
Yolande de Lusignan
Conjoint
Inconnue
enfants
Inconnus
Autres informations
Grands-Parents
Héritier
Armoiries de Guy de Lusignan

Guy de Lusignan[1] ou Guy de la Marche[2] (v. 1243-août 1310/août 1311) est un membre de la haute noblesse poitevine, issu de la Maison de Lusignan. Il est apparenté par sa mère, Yolande de Bretagne, à la Maison capétienne de Dreux.

Guy est seigneur de Couhé, de Peyrat (av. 1271-1310/1311), de La Fère-en-Tardenois (1272-1298)[3], puis de Frontenay (1298-1310/1311)[4]. Il possède également les châtellenies du Dorat (dès 1266), de Longjumeau (dès 1270) et du Pallet (dès 1272).

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Guy de Lusignan est le second fils de Hugues XI le Brun (v. 1221-1250), comte d'Angoulême (1246-1250), et de la Marche (1248-1250), et de Yolande de Bretagne (1218-1272), comtesse de Penthièvre (1236-1263), fille de la duchesse de Bretagne, Alix de Thouars (1200-1221) et de Pierre de Dreux dit Mauclerc (v. 1187-1250).

Son frère aîné, Hugues XII de Lusignan, est comte de la Marche et d'Angoulême et par mariage seigneur des fiefs bretons du Porhoët et de Fougères.

Guy est apparenté aux rois d'Angleterre[5] et aux ducs de Bretagne[6]. Ses oncles Henri III d'Angleterre (1207-1272), Jean Ier de Bretagne (1217/1218-1286), Guy de Lusignan (ap. 1222-1288), seigneur de Cognac, Geoffroy Ier de Lusignan (v. 1223-1274), seigneur de Jarnac, et Guillaume Ier de Valence (v. 1227-1296), comte de Pembroke en Angleterre, lui permettent d'entretenir un important réseau politique.

Ascendance[modifier | modifier le code]

Homonyme[modifier | modifier le code]

Il ne doit être confondu avec un autre Guy de Lusignan[7] (ap. 1222-ap. 18 août 1288), seigneur de Cognac, Archiac et Merpins, son oncle paternel ; ainsi qu'avec Guy Ier de Lusignan[8] (v. 1269-1308), puiné de la Maison de Lusignan, comte de la Marche et d'Angoulême, son neveu, décédé avant lui.

Anthroponyme[modifier | modifier le code]

Guy porte le prénom d'un aïeul, dont les hauts faits véhiculent une mémoire familiale prestigieuse, un autre Guy de Lusignan[9] (av. 1153-1194) : croisé, comte de Jaffa et d’Ascalon (1180-1186), roi de Jérusalem (1186-1192) puis seigneur de Chypre (1192-1194).

Enfance[modifier | modifier le code]

élevé par Yolande de Bretagne


Héritage[10][modifier | modifier le code]

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

L'identité de son épouse reste inconnue comme celles de ses enfants. Ils sont cités conjointement dans un seul acte, daté du , lors d'une donation au prieuré Saint-Martin de Couhé[11],[12]. On ne sait rien sur leur destin.

Sceau et armoiries[modifier | modifier le code]

Guy de Lusignan, seigneur de Couhé, reprend la brisure aux lionceaux adoptée par son père Hugues XI le Brun[13].

Sceau [1280-1309][modifier | modifier le code]

Avers : Rond, 64 mm[14],[15],[16],[17],[18],[19],[20],[21].

Description : Type équestre de chasse à droite, le cheval au galop, le cavalier, vêtu d'une cotte, avance la main gauche, les rênes reposant sur l'encolure, et de la main droite, il tient un petit chien debout sur la croupe du cheval, un cor suspendu à son cou par un long cordon. Dans le champ, au-dessous du cheval, une étoile avec de multiples rayons.

Légende : ✠ S … DO COMITI … NT

Contre-sceau : Rond, 38 mm[14],[15],[22],[23],[24],[25],[20],[26].

Description : Écu burelé de quatorze pièces, chargé de six lions rampants posés en orle.

Légende : ✠ SIGILLVM ⠅SECRETVM

Légende transcrite : Sigillum Secretum

Armoiries [1280-1309][modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écu burelé d'argent et d'azur de quatorze pièces, chargé de six lions rampants de gueules posés en orle
Commentaires : Blason de Guy de Lusignan, d'après les empreintes d'un contre-sceau entre 1280 et 1309.

Références[14],[15],[22],[23],[24],[25],[20],[26]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nom patronymique attesté dans les chartes.
  2. Nom attesté dans les chartes.
  3. Eugène Lefèvre-Pontalis, « Fère-en-Tardenois », dans Congrès archéologique de France, t. I : Guide du Congrès, Paris-Caen, Société française d'archéologie, (lire en ligne), p. 263
  4. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 43 (« L'arborescence des châteaux »), p. 202
  5. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe, chap. 12 (« Liens de parenté entre Lusignan, Plantagenêt et Montfort »), p. 171
  6. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe, chap. 17 (« Les Lusignan et la Bretagne (v. 1230-1314) »), p. 176
  7. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe, chap. 20 (« Les enfants d'Hugues X et d'Isabelle d'Angoulême (1221-1296) »), p. 179
    Second fils d'Hugues X de Lusignan (v. 1182-1249), comte de la Marche (1219-1249) et de son épouse Isabelle d'Angoulême (v. 1188/1192-1246), reine consort d'Angleterre (1200-1216).
  8. Fils d'Hugues XII de Lusignan (av. 1241-1270) et de Jeanne de Fougères (av. 1242-ap. 1273).
  9. Fils d'Hugues VIII de Lusignan (v. 1097-ap. 1171) et de Bourgogne de Rancon (av. 1112-ap. le 11 avril 1169).
  10. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan Xe – XIVe siècles : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (présentation en ligne, lire en ligne [PDF]), « Partager les terres : l'arborescence des castra », p. 728
  11. Recueils de D. Estiennot. Poitou : Poitou. Latin 12757 (manuscrit latin, copie du XVIIe siècle ; d'après original perdu), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 12757), xviie siècle (lire en ligne), p. 938-941 :

    « In nomine sancte et individue Trinitatis omnis homo quamdiu in hanc aerumnosam corruptionis vitam degere videtur, cum omni diligentia providere debet in hoc seculo, ne forte mendicare mereatur in futuro, faciat hic sibi amicos de Mammona iniquitatis, ut cum defunctus fuerit, ab eis se recipi gaudeat in coelo, reponat elemosinam in sinu pauperum, ut audiat virem Domini dicentis, venite benedicti patris mei, percipite regnum, esurivi enim et dedistis mihi manducare. Qua propter ego Guido de Lesignan et dominus de Cohiaco, ut peccatorum meorum veniam assequi valeam, et pro redemptione animarum patrum ac matrum mearum, dedi et concessi, et per presentes litteras do et concedo ecclesie prioratus gloriosissimi confessoris Martini de Cohiaco prope castellum constructe, quam donationem feci non vi nec dolo preventus sed spontanea et libera voluntate, scilicet medietatem juris venditionum totius castellanie de Cohiaco et omnium pertinentiarum ipsius. Do insuper medietatem redituum fori, minagii et omnium bonorum in eodem foro vendi solitorum, et cunctorum redituum ad me pertinentium; ut cum gloriosisimum confessorem Martinum participem fecero, ejus etiam glorie particeps efficiar. Que donatio facta est de consensu uxoris mee et filiorum. Qua propter si quis de successoribus diabolica seductus invidia, hanc donationem defraudere, et irritam facere presumpserit, irrita fiat illius mala voluntas, et illius hereditas sit cum Core, Dathan et Abiron, et a consortio beatorum segregatus anathema sit, quia hereditatem sanctorum auferre et ut validius hec donatio reddatur, sigillo nostro muniri voluimus, presentibus uxore mea et infra scriptis signatoribus convocatis, sicut Felice de Borgia, Andrea Thomas, Joanne Foucher, Antoni Raymondi et reliquis subscriptis. Sign. de Borgia. Sign. Foucher. Sign. Raymondi. Sign. Damiani. Sign. Sansonis. Sign. Poreferii. Hec acta regnante Philippo tertio anno Domini millesimo ducentesimo septuagesimo primo, die decima Januarii. »

    1271, 10 janvier : Guy de Lusignan, seigneur de Couhé, avec l'accord de sa femme et de ses enfants, donne au prieuré Saint-Martin de Couhé, la moitié du droit de ventes dans toute la châtellenie de Couhé et la moitié des revenus levés sur le marché et des droits de minage du lieu et des droits perçus sur tout ce qui avait coutume d'être vendu dans le marché.
  12. Manuscrits de Dom Fonteneau, t. XXII : Documents provenant de l'abbaye de Nouaillé (1200-1624) (manuscrit latin et français, copie du XVIIIe siècle, par Dom Fonteneau ; d'après copie du XVIIe siècle de Dom du Cas, Fasciculus, d'après Vidimus du 19 novembre 1359 par Jean Barré, gérant du sceau du comte de Poitiers, d'après original perdu), Poitiers, Médiathèque François Mitterrand, (lire en ligne), p. 319-320
  13. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan Xe – XIVe siècle : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 4 : Annexes 7 à 10 - Bibliographie (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 10 : Tableaux de filiation et schémas, chap. 50 (« Affiliations héraldiques au sein du groupe familial Lusignan »), p. 209
  14. a b et c chartularium monasterii Fontis-Ebraldi, in dioecesi Pictaviensi ; quod Rogerius de Gaignieres partim ex chartis, partim ex magno ejusdem abbatiae chartulario describi curavit (manuscrit latin, copie pour Roger de Gaignières), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5480 (1)), (lire en ligne), p. 201
    juillet 1280.
  15. a b et c chartularium monasterii Nobiliacensis, ordinis sancti Benedicti, in dioecesi Pictaviensi ; quod confecit idem Rogerius de Gaignieres ex chartis ad idem monasterium pertinentibus, quas potuit comperire et describere : praemittitur catalogus Abbatum monasterii Nobiliacensis (manuscrit latin, copie du XVIIe siècle, par Roger de Gaignières, d'après original), Paris, BnF, coll. « manuscrit latin » (no 5450), 1701-1800 (lire en ligne), p. 74
  16. Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, (lire en ligne), pl. IV : n°15, p. 76 [bis]
  17. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°2641 : Lusignan (Gui de), Seigneur de Cognac (1309), p. 645
    remplacer "Seigneur de Cognac" par "Seigneur de Couhé"
  18. Sigillographie de l'Angoumois (éd. Philippe de Bosredon et Joseph Mallat), Périgueux, La Dordogne, (lire en ligne), n°146 : Lusignan (Guy de), seigneur de Peyrat. 1308-1309, p. 62
  19. Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , pl. XVI : no 447, p. 224
  20. a b et c Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan Xe – XIVe siècle : Structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 3 : Annexes 3 à 6 (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, , Annexe 4 : Catalogue des sceaux de la famille de Lusignan, chap. IX (« Cadets sans postérité / Guy de Lusignan / sceau [1280-1309] »), p. 344-346
  21. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers
  22. a et b Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, (lire en ligne), pl. IV : n°15 bis, p. 76 [bis]
  23. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), n°2641 bis : Lusignan (Gui de), Seigneur de Cognac (1309) / Contre-sceau, p. 645
    remplacer "Seigneur de Cognac" par "Seigneur de Couhé"
  24. a et b Sigillographie de l'Angoumois (éd. Philippe de Bosredon et Joseph Mallat), Périgueux, La Dordogne, (lire en ligne), n°146 bis : Lusignan (Guy de), seigneur de Peyrat. 1308-1309 / Contre-Sceau, p. 63
  25. a et b Sigillographie du Poitou jusqu'en 1515 : étude d'histoire provinciale sur les institutions, les arts et la civilisation d'après les sceaux (éd. François Eygun), Poitiers, Société des Antiquaires de l'ouest, , pl. XVI : no 447 bis, p. 224
  26. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Guy de Lusignan - sceau du secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources sigillographiques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : Structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell, Université de Nantes, 4 vol., 2 797 p., décembre 2018. [lire en ligne]

Articles connexes[modifier | modifier le code]