Utilisateur:Black-Star/Bac à sable/Histoire de la bande dessinée belge

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L'histoire de la bande dessinée belge commence au début du 20e siècle.

Les origines[modifier | modifier le code]

Le déluge à Bruxelles

Le premier album de bande dessinée belge est Le déluge à Bruxelles, oeuvre écrite par un certain Richard de Querelles en 1843. Cet album, bien que écrit par un auteur français, ce déroule à Bruxelles.

Hergé, le précurseur[modifier | modifier le code]

Le Petit Vingtième, numéro 20 de 1930

L’évènement précurseur de la bande dessinée belge est la publication de l'album Tintin au pays des Soviets premier épisode de la série mondialement connue Tintin par Georges Remi sous le pseudonyme Hergé, dans la première édition d'un supplément du journal Le Vingtième siècle , Le Petit Vingtième en 1928. Ce premier album, rempli de clichés anticommunistes, fera un tabac et sera suivi d'un second épisode, Tintin au Congo, vantant les mérites de la colonisation et des missionnaires.

Il publiera dans ce périodique d'autres séries aujourd'hui célèbre tel que Quick et Flupke (1930) et Jo, Zette et Jocko (1936), ce dernier étant originellement publié pour le journal catholique Cœurs vaillants Suite à la seconde guerre mondiale et à l'occupation allemande de la Belgique, la publication du Petit Vingtième doit cesser.

Spirou[modifier | modifier le code]

Le 21 avril 1938, Jean Dupuis sort le premier Journal de Spirou, avec comme personnage fétiche, un groom du nom Spirou, dessiné par le français Rob-Vel. Ce journal qui existe toujours, le premier comprend aussi d'autres séries, dont les Aventures de Tif de Fernand Dineur, devenus célèbres sous le nom de Tif et Tondu. Le périodique publiera à partir de 1947 la série franco-belge Lucky Luke crée par le belge Morris.

Le journal de Spirou est écrit selon le style de l'école de Marcinelle, un style composé de gros trait et de dessins caricaturaux, bulles rondes ou encore gros nez.

Le journal de Tintin[modifier | modifier le code]

Suite à la disparition du Petit Vingtième, Hergé fonde le un nouveau journal qui contiendra bien sûr Les Aventures de Tintin mais aussi le premier épisode de Blake et Mortimer, série belge d'Edgar.P.Jacobs, ou encore Alix du français Jacques Martin. Dans les années 1980, les ventes de BD déclinent. Le dernier épisode sortira en 1993.

Le Journal de Tintin est écrit selon le style de l'école de Bruxelles, style composée de dessins réaliste et de bulles carrées ou rectangulaires.

Internationalisation[modifier | modifier le code]

Alors que la bande dessinée francophone belge accède au marché français dans les années 1950, les auteurs renoncent à tout référent belge trop visible pour proposer à leur lecteur des histoires plus universelles. « Les différentes maisons d'édition wallonnes et bruxelloises imposent aux auteurs dès les années cinquante un standard français pour des raisons commerciales (…) les uniformes et les panneaux de signalisation adoptent des critères hexagonaux[1]… » Toutes les références à la Belgique disparaissent, par exemple, des rééditions en couleur des premiers albums de Tintin.

Notes et Références[modifier | modifier le code]

  1. Arnaud Pirotte, Paysage mental et patrimoine wallon, in L'imaginaire wallon dans la Bande dessinée, pp.65-71, p.65