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Les Moussoux
Bruno Befreetv/Mon brouillon à moi perso
L'aiguille du Midi avec au premier plan le village des Moussoux
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Rhône-Alpes
Ville Chamonix-Mont-Blanc
Arrondissement Arrondissement de Bonneville
Canton Canton de
Chamonix-Mont-Blanc
Étapes d’urbanisation XVIe siècle
Géographie
Coordonnées 45° 55′ 12″ nord, 6° 51′ 28″ est
Cours d’eau Arve
Transport
Gare Halte SNCF Les Moussoux
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Les Moussoux
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
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Les Moussoux

Les Moussoux est un village historique de la vallée du Mont-Blanc aujourd'hui intégré dans la commune française de Chamonix-Mont-Blanc, située dans le département de la Haute-Savoie dans la région Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Fermes du XIXe siècle au cœur du village des Moussoux

Le village des Moussoux est perché à 1 085 mètres d'altitude[1], au-dessus du cœur de Chamonix. Aujourd'hui englobé dans l'agglomération chamoniarde, trois routes pentues permettent l'accès aux Pècles et au centre ville de Chamonix. Cette situation lui confère un meilleur ensoleillement durant les mois difficiles, mais aussi d'avoir réussi à se préserver en partie de l'explosion touristique qui eut lieu au milieu du XXe siècle.

Le village est séparé de la commune de Chamonix par de vastes champs qui ponctuent les combes du Brévent, aujourd'hui classé dans les zones à haut risque d'avalanches. Juste avant, une route monte jusqu'aux Moëntieux en lisière des forêts qui couvrent les premières pentes du Brévent[a 1].

Une croix a été placée à l'entrée du Village des Moussoux en commémoration des avalanches passées, mais aussi dans l'espoir de préserver les habitants et les biens.

Le massif du Mont Blanc depuis les Moussoux

Transport ferroviaire[modifier | modifier le code]

Ligne du "Mont-Blanc Express" entre Saint-Gervais et Vallorcine.

Les Moussoux disposent d'une halte SNCF dont l'arrêt est facultatif, desservi par des trains TER Rhône-Alpes de la ligne de Saint-Gervais à Vallorcine. Elle est situé au point kilométrique (PK) 17,500 de cette ligne, entre les gares des Pélerins et de Chamonix-Aiguille-du-Midi.

Les rames Z 850 livrées entre 2005 et 2008 sous l'appellation « Mont-Blanc Express » permettent jusqu'à six allers-retours quotidiens et sept en haute saison l'été. Tout voyageur souhaitant monter dans le train doit se placer sur le quai en tête de train et faire signe au conducteur. Depuis 2005, l'accès au train est gratuit entre Servoz et Vallorcine pour les touristes disposant d'une carte de résident de la commune de Chamonix, ainsi que pour les habitants de la vallée[2].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Habitat[modifier | modifier le code]

Une ferme ancienne dite "La Ferme Sauvage"

Depuis le XIe siècle jusqu'à l'émergence impressionnante du tourisme au cours du XIXe siècle, les Chamoniards avaient appris à s'accorder des conditions climatiques parfois difficiles[c 1] du fait des avalanches ou des crues des torrents.

Menant une vie principalement agropastorale, les habitants de la vallée[b 1]ont bâti leurs maisons et dépendances avec les bois des mélèzes coupés en montagne et les pierres ramassées dans les lits des cours d'eau.

L'habitat chamoniard d'alors est réparti de façon à rentabiliser terres cultivables comme pâturages. En ce temps les villages sont organisés de manière plutôt compacte pour simplifier le déneigement, comme pour faciliter la circulation et les échanges au sein de la communauté comme l'impose souvent la vie autarcique de montagne[c 2].

Établies souvent sur un plan carré, les maisons du type le plus connu disposent de deux étages. Le bas en maçonnerie, est édifié à l'aide des pierres ramassées dans l'Arve. L'étage, ou la partie supérieure, est constitué de planche de mélèzes glissées dans une ossature en bois. Au rez-de-chaussée, l'étable jouxte l'habitation simplement séparée d'une paroi en bois, les hommes profitant ainsi de la chaleur des animaux. Souvent, une chambre d'hiver est creusée à même le sol pour bénéficier de l'inertie thermique.

Entrée du village

Aveugles au nord, les maisons recherchent le maximum d'ensoleillement par la disposition de leurs ouvertures. L'emboîtement des larges planches du fenil permet une bonne ventilation du foin placé à l'étage pour jouer son rôle d'isolant thermique[c 3].

Enfin, la toiture est en pente douce, parfois légèrement inclinée vers l'aval pour permettre l'écoulement des eaux de pluie. Un important dépassement protège l'habitat des infiltrations dues aux précipitations ou à la fonte des neiges. La couverture des maisons est faite majoritairement en ancelles[c 3], planchettes de mélèzes assez longues et étroites, superposées et disposées en rang avec un léger décalage. Les gouttières sont en fait un chéneau creusé directement dans un tronc de bois.

Valorisation du patrimoine bâti[modifier | modifier le code]

D'importantes transformations se sont produites dans la Vallée de Chamonix depuis le milieu du XXe siècle. La politique d'urbanisation des décennies précédentes n'a pas retenu l'adhésion, l'approche architecturale « trop moderniste »[c 4] ayant été jugée hors contexte. Les années 1990 marqueront un tournant avec une démarche plus orientée vers un style « montagne ».

Depuis le début des années 2000, un véritable effort d'identification et d'inventaire des styles qui composent la vallée de l'Arve a été entrepris. Une meilleure compréhension du patrimoine architectural rural a permis de conclure que celui-ci était le résultat d'une longue intégration des contraintes liées aux matériaux et aux contextes environnementaux.

Tant sur le plan régional que sur le plan local, la réfection et la mise en valeur du patrimoine local chamoniard ont précédé la réhabilitation de bâtiments anciens, la rénovation des façades et l'aménagement des espaces publics.

Politique d'urbanisation[modifier | modifier le code]

L'essor du tourisme a généré un hébergement majoritairement en résidences secondaires[c 5] ou en produits immobiliers partagés au détriment de l'accueil hôtelier traditionnel. En près de quarante ans, la proportion de résidences secondaires par rapport aux habitations principales est passée de 12% à plus de 60%[3].

Face à ce phénomène, accompagné d'une saturation urbaine, d'une raréfaction des terrains à construire et de l'augmentation importante des prix de vente, les autorités et les élus se sont interrogés sur l'établissement d'une nouvelle politique d'urbanisation de la vallée et sur les démarches architecturales qui devaient l'accompagner. Ainsi, plusieurs démarches de remise à plat[4] du PLU ont été amorcées à la fin des années 1990, poussées par une série d'avalanches entre 1978 et 1999.

A l'initiative de la commune de Chamonix, la CAUE de la Haute-Savoie a travaillé sur une étude et une approche analytique du patrimoine de la vallée du Mont-Blanc et dresse certains bilans : « Avant d'être un projet d'architecture, un bâtiment devrait d'abord être pensé comme un projet urbain ; à savoir, de quelle manière il s'intègre dans le site et contribue à améliorer la qualité de la ville ou du village..." La CAUE de la Haute-Savoie propose une démarche innovante qui consisteraient en "...des projets spécifiques à chaque village, chaque hameau ou quartier de ville, se basant sur leurs identités propres, et non plus à partir du seul Plan d'Occupation des Sols. »[c 5].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le village était anciennement appelé Les Mossons.

Histoire[modifier | modifier le code]

Touristes arrivant en taxi hivernal à l'entrée du village en 1950

Le village des Moussoux fut déplacé par le passé de son implantation initiale, à la suite des chutes dévastatrice d'avalanches[5] ; ce qui ne l'épargna pas pour autant, d'autres s'étant déversées sur les habitations depuis. Il vécu principalement d'une activité agropastorale, un moulin, placé au centre du village et encore présent à la moitié du XXe siècle témoignait de son autonomie au reste de la vallée. On y fait encore les foins et les troupeaux y sont présent durant leurs déplacements.

Les Jeux Olympiques d'hiver[modifier | modifier le code]

La ville de Chamonix accueille en 1924 les premiers jeux olympiques d'hiver[6]. Sous l'impulsion de Renaud de la Frégeolière, une piste de bobsleigh sera érigée aux Moussoux. Il ne pourra cependant pas participer à la compétition à la suite d'une blessure lors de l'entraînement[7]. C'est au pied du couloir d'avalanche du Brévent qu'est tracée cette toute première piste de luge et de bobsleigh. Gaby Curral-Couttet raconte dans Les folles années de Chamonix : « une piste de luge glacée, droite, pentue, fut aménagée et nivelée, mais il fallait qu'elle fut toujours lisse comme un miroir. Alors, des guides bénévoles, le soir à la tombée de la nuit, traînaient des luges chargées de gros tonneaux. C'est ainsi que furent arrosées les premières pistes de luge et de bobsleigh. »[8].

Les avalanches[modifier | modifier le code]

Trois couloirs d'avalanche fameux dominent les Moussoux. Et certains d'entre-eux ont par le passé fait vivre des moments difficiles au village.

René Simond (1915-2005), fondateur de l'association des amis du vieux Chamonix du musée alpin témoigne notamment :

  • « En 1813, l'avalanche de la Roumna est partie du Col du Brévent, a emprunté le couloir du même nom et a traversé le village des Moussoux pour finalement s'arrêter à l'emplacement de l'actuel hôtel Alpina »[9].
  • « En janvier 1942, vers sept heures du matin, une avalanche s'est déclenchée au couloir du Nantpscheu (entre le Brévent et Bel-Lachat). C'était une avalanche de poudreuse de 80cm de haut. Elle est descendue jusqu'aux Pècles où elle a démoli la façade d'une maison d'un étage et a renversé une écurie et une grange heureusement inoccupées »[10].

Madame Georgette Carrier (1924) témoigne à son tour d'une avalanche tombée en Janvier 1978 :

  • « L'avalanche de poudreuse du couloir Belin en dessous du rocher du Brévent est descendue jusqu'à la route des Moussoux dans la nuit. Je me souviens qu'elle a arraché la végétation et soufflé le toit de Roger Bozon que l'on a retrouvé dans le champ d'à côté. La porte de l'auberge du Bois Prin a été arrachée de la même façon... »[11].

Plan protection de l'atmosphère[modifier | modifier le code]

Durant la première décennie du XXe siècle, la vallée de l'Arve subie une importante augmentation de la pollution atmosphérique, conduisant entre autres, la communauté de communes de la vallée de Chamonix à mettre en œuvre un plan de protection de l'atmosphère (P.P.A.)[12] qui s'articule autour de trois axes majeurs :

  1. la reconnaissance de la Vallée de l'Arve comme zone d'amélioration prioritaire de l'air (Z.A.P.A.), en application de l'article 182 de la loi Grenelle II ;
  2. la mise en place d'une régulation du trafic routier allant jusqu'à l'interdiction de circulation des poids lourds, en cas de dépassement avéré des seuils de pollution ;
  3. l'engagement rapide de l’État français sur la réduction des flux de circulation routiers transfrontaliers, sur le modèle de la région autonome du Val d'Aoste[13].

Avec l'ouverture le 20 octobre 1965 du Tunnel du Mont-Blanc aux poids lourds et la mise en service de la première section de l'autoroute blanche en 1973, le trafic routier n'a cessé de croître dans la vallée du Mont-Blanc. Bien que le trafic routier lié aux poids lourds soit inférieur de 27% par rapport à 1998, celui-ci demeure en 2010 de 1566 camions par jour ; ce qui représente les trois-cinquième du trafic de camions sur l'autoroute blanche[14]. La société d'autoroutes et tunnel du Mont-Blanc affichait en 2010, un chiffre d'affaires de 1 152 millions d'euros, en hausse de 9,7% par rapport à l'exercice précédent.

Malgré les interventions répétées de plusieurs associations de défense et de protection de l'environnement (ARSMB, environn'MontBlanc) le seuil de pollution en PM10 a été à nouveau franchi à partir du 5 février 2012[15] pendant plus de cinquante jours consécutifs.

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Mazot et mélèzes au lieu-dit du Crétet

L'habitat traditionnel[modifier | modifier le code]

Le visage des hameaux longtemps ignorés par un urbanisme galopant, constitue aujourd'hui un réel patrimoine communal et témoigne de la vie rurale du passé et de la réelle identité architecturale de la vallée de l'Arve comme ailleurs en Haute-Savoie.

Mazots, raccards et greniers[modifier | modifier le code]

Un mazot des Moussoux datant de 1798

Ce sont de petites constructions en madrier de bois servant à isoler les biens précieux des familles, des incendies éventuels. On entreposait dans ces petits édifices bâtis volontairement à l'écart de l'habitation principale[16], les vêtements de fête, le linge, mais aussi certaines denrées alimentaires comme l'huile, les viandes fumées et le grain à semer. Les mazots sont disposés sur des piliers en pierre pour les protéger des neiges et inondations, souvent couronnés d'une pierre plate pour éviter l'intrusion des rongeurs.

De nombreux édifices traditionnels témoignent encore du passé agricole et rural du village et font l'objet d'une attention particulière pour préserver l'identité régionale[17] et le patrimoine architectural de la vallée, même si certains ont été détournés de leurs fonctions initiales.

Souvent plus grand, distinct mais placé à proximité de l'habitation, le raccard[c 6] est une grange à blé traditionnelle de la Savoie. Construit sur le même principe de madrier que le mazot, le raccard est assemblé avec une précision exemplaire. Nombreux sont ceux qui furent transformés en petites résidences secondaires dans la vallée.

Plusieurs greniers en maçonnerie subsistent toujours dans le village. Construits à la fin du XIXe et au début du XXe siècle en pierre avec un crépi à la chaux[c 7] pour se préserver des risques d'incendie, ces greniers sont souvent des répliques miniatures des maisons typiques de l'époque, avec des garde-corps en ferronnerie et des encadrements en granit.

Oratoires et croix[modifier | modifier le code]

Oratoire des Moussoux

La vallée de Chamonix compterait près d'une vingtaine d'oratoires[18], dont le plus ancien encore visible aujourd'hui, daterait du milieu du XVIIIe siècle.

Ils ont le plus souvent été édifiés en commémoration d'un accident, d'une catastrophe ou en louange d'un saint local. Ils sont aussi un symbole protecteur contre ces méfaits de la nature ou du sort, cherchant à établir un pouvoir bienveillant sur les récoltes ou le bétail [19].

Édifié en bordure de route et encadré d'un petit jardinet, l'oratoire des Moussoux a été préservé du temps et de l'oubli par l'entretien d'habitants du village[d 1]. Lieu de prière au mois de mai, jusqu'en 1973[a 2], il renferme une statue dorée de la vierge, réalisée en carton bouilli, qui fut utilisée par le passé lors de processions.

Panorama et environnement[modifier | modifier le code]

photographie de la première moitié du XXe siècle du massif du Mont-Blanc

De gauche à droite : l'aiguille Verte (4 122 m), les Drus (3 754 m), l'aiguille de l'M (2 844 m), les Petits Charmoz (2 867 m), les Grands Charmoz (34 452 m), l'aiguille de Blaitière (3 522 m), l'aiguille des Ciseaux (3 479 m), la dent du Crocodile (3 640 m), l'aiguille du Plan (3 673 m), le Rognon du Plan (301 m), l'aiguille du Midi (3 842 m), le mont Blanc du Tacul (4 248 m), le mont Maudit (4 465 m), le mont Blanc (4 810 m), le dôme du Goûter (4 304 m), l'aiguille du Goûter (3 863 m).

Les Moussoux et la littérature[modifier | modifier le code]

La pierre à Ruskin[modifier | modifier le code]

John Ruskin (1819-1900) est un écrivain, poète et peintre anglais[20] qui fit connaître Turner. Passionné de géologie et dessinateur méticuleux, il fut l'un des rares artistes à avoir peint sans les déformer ni les détourner, les montagnes de Chamonix. Venu tout d'abord jeune garçon avec ses parents[20], il revint plusieurs fois dans la vallée, jusqu'à y séjourner longuement et souhaiter y construire sa propre maison.

Il décrivit avec passion la vallée de Chamonix comme La patrie de son élection. À partir de 1847, il sera le tout premier à réaliser des photographies en daguerréotype des montagnes et glaciers du massif du Mont-Blanc. J'avais les larmes aux yeux en regardant encore une fois la lumière décliner derrière la grande courbe de sapins et la crête découpée du majestueux Brévent[21].

Située sur le versant sud du Brévent[1], en amont de Chamonix, la Pierre à Ruskin était son endroit favori où il aimait méditer, peindre et dessiner. Une plaque commémorative fut incrustée en 1925 dans ce grand rocher plat qui offre un panorama stupéfiant. On y accède depuis le village des Moussoux en prenant le chemin de promenade du Petit Balcon qui commence au Bois Prin. On y surplombe la vallée perceptible à travers les sapins et mélèzes ou lors des passages de couloirs d'avalanches. La vue sur le glacier des Bossons[21] y est unique.

Roger Frison-Roche[modifier | modifier le code]

À plusieurs reprises, Roger Frison-Roche se servit des Moussoux et en décrivit les alentours pour ses romans[22] dont principalement Premier de cordée, publié en 1942.

L'auteur y place l'imposant chalet familial des Servettaz : le Moëntieu des Moussoux. Ce chalet, (dont le nom signifie : chalet isolé) est à nouveau le théâtre d'autres aventures[23] dans La grande crevasse et Retour à la montagne : « Depuis le village des Moussoux, on accède au Moëntieu par un gire. Entre les deux se trouve un bois de frênes. Très haut, le chalet reçoit le soleil bien avant le bourg de Chamonix. Un providentiel bombement du terrain protège le Moëntieu de l'avalanche de la Roumna Blanche. »[24].

Personnalités liées au village[modifier | modifier le code]

  • La famille Payot, native de la vallée de Chamonix et principalement du village des Moussoux, compte certains des guides de haute montagne les plus illustres de la vallée[a 3].
    • Jean Payot (1807-1900), fut notamment le guide de l'Empereur du Brésil et du prince Eugène de Savoie.
    • Frédéric Payot (1838-1927), gravit plus d'une centaine de fois le mont Blanc et participa à la construction de l'Observatoire Vallot et de l'Observatoire Janssen ainsi que de nombreux refuges[25] dans le massif du Mont-Blanc.
    • Michel Payot (1840-1922), consacré avec d'autres personnalités de la vallée de Chamonix sur la fresque monumentale de l'avenue du Docteur Paccard, il est une véritable figure de l'alpinisme. On lui doit entre autres, ce qui constitue encore aujourd'hui un exploit, l'ascension de la paroi sud du mont Blanc[26] par les glaciers du Brouillard et du Fresney en 1877 avec James Eccles[27] et son frère Alphonse.
    • Alphonse Payot (1852-1931) : outre les nombreuses courses qu'il réalisa avec son frère, il participa à la construction du Refuge Vallot dont il assura la surveillance, la cuisine et le service.
    • Alfred Payot (1910-2000), petit-fils de Frédéric, menuisier de son état, il fut guide et président de la Compagnie des guides de Chamonix.
  • André Sauvage, poète, écrivain, musicien, peintre et réalisateur[28], vécut de nombreuses années dans la ferme ancienne située au bout du village. Ami des poètes Robert Desnos et Max Jacob, du réalisateur Jean Renoir, il débute sa carrière au cinéma en 1922 alors qu'il écrit parallèlement. Ces œuvres littéraires intéressent entre autre Jean Cocteau et André Gide. En 1929, il réalise Pivoine avec Michel Simon dans le rôle titre. Il fera partie de l'aventure de la Croisière jaune[29] d'André Citroën en 1931. Mais il est surtout reconnu pour être le pionnier du film de haute montagne au travers d'une entreprise incroyable : « La traversée du Grépon » dont il réalisera 7 780 mètres de pellicule dont il ne reste aujourd'hui que quelques images. Haute de 3 842 mètres, l'aiguille du Grépon est certainement l'une des parois des plus vertigineuses[30] du massif du Mont-Blanc.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Petit patrimoine - Chamonix-Mont-Blanc, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Haute-Savoie, , 10 p. (lire en ligne)
  • Architectures de la vallée de Chamonix - Inventaire des typologies, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Haute-Savoie, , 46 p. (lire en ligne)
  • Architectures de la vallée de Chamonix - Le petit patrimoine, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Haute-Savoie, , 26 p. (lire en ligne)
  • Chemins de traverse en passant par les Plans, les Moussoux et les Pècles, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc dans le cadre des journées européennes du patrimoine, , 9 p. (lire en ligne)
  • Revue de l'Alpe - N°25 - Article d'Isabelle Marinone
  • Architectures de la vallée de Chamonix - Inventaires des typologies, ouvrage collectif - 2002 - Mairie de Chamonix, CAUE de la Haute-Savoie, Conseil Général de la Haute-Savoie
  • L'architecture rurale traditionnelle - Savoie, Corpus des genres, des types et des variantes, de Henri Raulin - Ed. La Fontaine de Siloé - 1999
  • L'Art Populaire en Savoie, de Paul Dufournet - Ed. Christine Bonneton - 1981
  • Mont-Blanc : Jeu de regards, de Pierre-Louis Roy co-réalisé avec Corinne Tourrasse - Edition Glénat, 2010. Prix Mondial du Livre d'Images de Montagne 2010 - Mention Spéciale
  • Oratoires de montagne, de Martine Groulet et Patrice Labarbe - 1996 - Edition de la Bibliothèque de Chamonix
  • Les folles années de Chamonix, de Gaby Curral-Couttet - 1989 - Ed. France Empire
  • La vie en montagne et les avalanches, de L. Anchierri - 1963 - Bulletin de la fédération française des études montagnardes
  • Premier de cordée, de Roger Frison-Roche - 1942 - Ed. Arthaud
  • Ruskin, Venice and Nineteenth-Century Cultural Travel, sous la direction de Keith Hanley et Emma sdegno - 2010 - Ed. Libreria Editrice Cafoscarina
  • Saint-Gervais - Vallorcine : les 100 ans de la ligne de Chamonix de Bernard Collardey - Rail passion no 129, Juillet 2008, pp. 36-59

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • Petit patrimoine - Chamonix-Mont-Blanc, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Haute-Savoie, , 10 p. (lire en ligne)
  1. p. 5
  • Architectures de la vallée de Chamonix - Inventaire des typologies, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Haute-Savoie, , 46 p. (lire en ligne)
  1. p. 9
  2. p. 4
  3. a et b p. 11
  4. p. 40
  5. a et b p. 42
  6. p. 14
  7. p. 16
  • Architectures de la vallée de Chamonix - Le petit patrimoine, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc et conseil d'architecture, d'urbanisme et de l'environnement de Haute-Savoie, , 26 p. (lire en ligne)
  1. Introduction
  • Chemins de traverse en passant par les Plans, les Moussoux et les Pècles, Mairie de Chamonix-Mont-Blanc dans le cadre des journées européennes du patrimoine, , 9 p. (lire en ligne)
  1. p. 11
  2. p. 12
  3. p. 12-13

Autres références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Carte IGN au 25000e Top 25 "3630 OT, Chamonix/Massif du Mont-Blanc"
  2. Saint-Gervais - Vallorcine, 100 ans de la ligne de Chamonix, in magazine Rail passion, no 129, juillet 2003, [lire en ligne].
  3. « Indicateurs immobiliers à Chamonix », sur le site linternaute.com de la société Benchmark Group SA (consulté le )
  4. « Annonce de la révision simplifiée no 4 du plan local d'urbanisme », sur le site de la mairie de Chamonix-Mont-Blanc, (consulté le )
  5. Christophe Ancey, Françoise et Charles Gardelle, Jean-Paul Zuanon, L'homme face aux avalanches dans le temps passé, [lire en ligne].
  6. « Historique des jeux de Chamonix 1924 », sur le site officiel du mouvement olympique (consulté le )
  7. (en) « A brief history of bobsleigh », sur le site officiel de la fédération internationale de bobsleigh (FIBT) (consulté le )
  8. Gaby Curral-Couttet, Les Folles Années de Chamonix, éditions France Empire 1984, (ISBN 2704803347[à vérifier : ISBN invalide]).
  9. « 1813 - Les Moussoux », sur le site de la cité scolaire de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le )
  10. « Le Nantpscheu », sur le site de la cité scolaire de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le )
  11. « 2 février 1978 - Le couloir Belin », sur le site de la cité scolaire de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le )
  12. « Un plan climat pour la vallée », sur le site de la mairie de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le )
  13. « Communiqué de presse du 8 avril 2011 », sur le site de la mairie de Chamonix-Mont-Blanc (consulté le )
  14. Patrick de Sagazan, « Tunnel du Mont-Blanc : le trafic poids lourds en progrès en 2010 », sur le site de la société de transport Wolters Kluwer France, (consulté le )
  15. « Historique de l'épisode de pollution en PM10 du 6 au 16 février 2012 », sur le site de l'observatoire Air Rhône-Alpes (consulté le )
  16. Marie-Thérèse Hermann, La savoie traditionnelle', éditions La Fontaine de Siloé, 2005, p. 23, (ISBN 2-84206-308-2), [lire en ligne]
  17. Henri Raulin, L'architecture rurale de Haute-Savoie, éditions La Fontaine de Siloé, 2002, (ISBN 2-908697-56-4)
  18. Martine Groulet, Oratoires de montagne, in Bulletin d'informations de l'ABF, n°165 - 1994, [lire en ligne].
  19. Paul Dufournet, Les oratoires de Savoie in Revue savoisienne, (1951-1953), référence.
  20. a et b (en) Philip Atkinson, « John Ruskin:a biography », sur le site personnel "ourcivilisation.com" e Philip Atkinson, (consulté le )
  21. a et b André Hélard, John Ruskin et les Cathédrales de la Terre, Chamonix, éditions Guérin, 2005, 376 pages, [lire en ligne]
  22. Chamonix, sur les pistes de Frison-Roche [1]Article paru dans La Croix le 8 mai 2009.
  23. Premier de cordée, [lire en ligne]
  24. « Premier de cordée, morceaux choisis », sur le site personnel d'Hubert Houdoy, (consulté le )
  25. « Histoire de notre compagnie », sur le site de la Compagnie des Guides de Chamonix (consulté le )
  26. « Michel Payot », sur le site bivouak.net (consulté le )
  27. James Eccles, l'ascension du Mont-Blanc in Grande encyclopédie de la montagne de Gérard Bordes, référence, 1977, éditions Atlas.
  28. Isabelle Marinone, André Sauvage, un cinéaste oublié, 2008, Ed. L'Harmattan, référence
  29. Valérie Vignaux, « Idéaliste dans un monde sans foi ni loi. Isabelle Marinone, André Sauvage, un cinéaste oublié, De la traversée du Grépon à la Croisière jaune », sur le site bivouak.net, (consulté le )
  30. « Grépon : Pilier Cordier (Aiguille du Roc) et Traversée Roc - Grépon », sur le site Camptocamp (consulté le )