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plateforme aménagée dans la Salle de la Verna

La Verna est une grotte aménagée pour le tourisme dans la commune de Sainte-Engrâce dans le département de Pyrénées-Atlantiques en France. Un tunnel d’une longueur de 660 mètres donne accès à la Salle de La Verna, la plus grande salle souterraine aménagé pour être visité au monde. [1] Elle a un diameter de 250 mètres, une hauteur de 194 mètres, une surface de 5 hectares et un volume de 3,6 million mètres cube.[2] A l’est, à mi-hauteur, une rivière souterraine entre dans la salle. Découverte le 13 Aout 1953 par les spéléologues Théodor, Lépineux, Eppely, Letrône et Ballandreaux, la Verna fait partie du réseau de la Gouffre de la Pierre-Saint-Martin.[3] L’exploration de ce réseau continu à ce jour.[4][5] Le nom de la salle vient des scouts Lyonnais « le clan de La Verna », qui ont aidé avec les tentatives de sécourir Marcel Loubens, mort de ses blessures suit à une chute, en 1952. Eppely, Letrône et Ballandreaux étaient membres du « le clan de La Verna »[6].

cascade dans la Salle de la Verna

En 2003, une montgolfière avec à bord 4 personnes, à fait un vol dans la salle de La Verna [7].

Géologie[modifier | modifier le code]

L’eau creuse le réseau de la Pierre Saint Martin dans les Calcaires Crétacées par solution. Les rivières souterraines se forment au niveau d’un socle de base, principalement des Schistes Paléozoïque insolubles. La salle de la Verna se trouve à l’endroit ou la rivière Saint Vincent rencontre de calcaire Dévonienne, dans le socle. La rivière à abandonné sont cheminement originale par la galerie Aranzadi -aujourd’hui à sec & suspendu au dessus du vide de la salle- pour aller s’infiltrer dans les calcaires Dévoniennes. La salle était forme par soutirage & effondrement, avec un début il y a 200000 ans. La discordance Hercynien est bien visible dans la salle. La zone d’infiltration est sur le haut karst, a une altitude d’environ 2000 mètres. L’eau ressort 1500 mètres plus bas par de grandes résurgences dans le vallon de Sainte-Engrâce [8].

Faune[modifier | modifier le code]

Dans la cavité vivent de petits invertébrés endémiques. Ces animaux sont tous aveugles et dépigmentés. Les deux espèces les plus abondantes à la Verna sont l’Aphaenops loubensi et l’Aphaenops cabidochei[9]. Les Aphaenops sont très hygrophiles. Après l’accouplement, la femelle pond un seul œuf. Une larve éclore et va se nymphoser directement, sans s’alimenter, en adulte. Cette faune a été étudiée dans les années 60 par le biologiste Michel Cabidoche. Depuis le lancement du projet de valorisation touristique en 2010, l’évolution de cette faune est suivie par une équipe de recherche, dirigé par le Professeur Arnaud Faille, du Muséum National d’Histoire Naturelle[10].

Histoire[modifier | modifier le code]

• 1950 : découverte et exploration du gouffre Lépineux dans le massif de La Pierre Saint Martin (plus grande verticale jamais descendue, à l’époque) [11].

• 13 août 1952 : Mort de Marcel Loubens (spéléologue) durant les explorations[12].

• 13 août 1953 : Georges Lépineux, Jimmy Théodor, Daniel Eppely, Michel Letrône et Georges Ballandraux découvrent la salle de La Verna[13].

• 1960 : EDF projette de capter la rivière qui coule dans La Verna et décide de creuser un tunnel pour accéder à la salle. Les travaux durent 4 ans. Pour des raisons techniques le projet est abandonné. Les spéléologues utilisent le tunnel pour avoir un accès facile au réseau et continuer les explorations[14].

• Début des années 2000 : la SHEM (Société Hydroélectrique du Midi) lance un nouveau projet d’installation d’une usine hydroélectrique.

• Janvier 2006 : La SHEM débute les travaux. Elle ouvre la piste d’accès à travers la montagne, restaure et conforte la galerie, fait poser une passerelle au-dessus du vide dans la grotte de La Verna et créé un mini-barrage de 200 m3 au fond de la cavité. Plus de 3 km de conduites forcées sont enterrées. Le projet est innovant et totalement intégré à l’environnement. Conçu avec les parties prenantes du territoire, cet aménagement hydraulique a permis entre autres l’ouverture du site de La Verna au tourisme[15].

• Juin 2007 : le SIVU valide les principes de visites et d’exploitation proposés par le Comité Départemental de Spéléologie 64.

• La grotte de la Verna ouvre ses portes au grand public le 1er juillet 2010. L’exploitation touristique est confiée par délégation de service public à la SAS (Société par Actions Simplifiée) La Verna Pierre Saint-Martin dont le seul actionnaire (capital de 8000€) actuel est le Comité départemental de spéléologie 64[16] Le projet associe : - 3 communes (Sainte-Engrâce, Arette et Aramits) regroupées au sein du SIVU La Verna, - Le Fédération Française de Spéléologie représentée par le Comité Départemental Spéléo 64, - l’Association de la Recherche Spéléologique Internationale Pierre Saint-Martin (ARSIP) - la Société Hydro-électrique du Midi (SHEM) filiales du Groupe GDF-SUEZ. - l’ONF, l’Agence Publique de Gestion Locale et Euskal Concept Bâtiment (Maîtrise d’œuvre) Il est soutenu par : - l’Union Européenne - L’Etat - Le Conseil régional d’Aquitaine - Le Conseil général des Pyrénées-Atlantiques


Références[modifier | modifier le code]

  1. « Valorisation touristique de la salle souterraine La Verna Pierre Saint-Martin - Ministère du Développement durable », developpement-durable.gouv.fr
  2. http://www.atm3d.com/v5/pdf/verna.pdf
  3. Bientôt un siècle d’explorations à la Pierre Saint Martin  » - ARSIP n° 16 p. 43-57 – Ed. ARSIP - 1989
  4. « Verna. Trois p'tits trous et puis s'en vont... », over-blog.com
  5. http://s391384129.onlinehome.fr/arsip/images/Synthese/Synthese%20PSM%2015_01%20Vue%20generale
  6. »les découvreurs du gouffre de la Pierre Saint-Martin »- Jacques Labeyrie - éditions Cairn - 2012
  7. « On a volé sous la terre », free.fr
  8. Vincent Ligierr, « Discordance hercynienne dans la salle de la Verna, gouffre de la Pierre Saint Martin », sur Planet Terre,
  9. « Aphoenops ochsi cabidochei-Aphaenops de Cabidoche-Présentation », mnhn.fr
  10. « De la vie à La Verna », SudOuest.fr
  11. »les découvreurs du gouffre de la Pierre Saint-Martin »- Jacques Labeyrie - éditions Cairn - 2012
  12. « Le drame du gouffre de la Pierre-Saint-Martin », Le Figaro
  13. Jacques ATTOUT – « Les hommes de la Pierre Saint Martin » - Collection Marabout Junior n°40 – 1954
  14. Corentin QUEFFELEC – « Jusqu'au fond du gouffre - Tome 1 » - Arcora - 1968 (réédition Spéléo Editions 1994)
  15. web|url=http://www.h2o.net/magazine/infrastructures-developpement-durable/un-barrage-au-centre-de-la-terre/2.-une-cavite-souterraine-devenue-centrale-electrique.htm%7Ctitle=Magazine H2o - 2. Une cavité souterraine devenue centrale électrique - Un barrage au centre de la Terre - Infrastructures-Développement durable
  16. http://www.sudouest.fr/2010/06/30/saint-engrace-64-les-grottes-de-la-verna-comme-si-vous-y-etiez-129271-4321.php%7Ctitle=Saint-Engrace (64) : les grottes de La Verna ouvrent leurs portes au public

Liens Externes[modifier | modifier le code]