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Date | 1979 |
---|---|
Lieu | Centre du rideau de fer |
Casus belli | Attaque présumé de la Pologne par les forces de l'OTAN. |
Issue | Inconnu ; jamais tenté. Traité SOLT II. |
Changements territoriaux | Autriche, Danemark, Allemagne et Pays-Bas à l'est du Rhin conquis par le Pacte de Varsovie. |
Pacte de Varsovie Groupement des forces armées soviétiques en Allemagne Groupement des forces soviétiques du Nord |
OTAN Austria |
S'il s'agissait d'une première frappe de l'OTAN sur la Pologne. L'estimation des pertes polonaise près de la Vistule sont de 2 000 000 de morts immédiates. | Si mené, de nombreuses pertes en Allemagne de l'Ouest. |
Sept jours jusqu'au Rhin était une simulation militaire top-secrète développée en 1979 par le Pacte de Varsovie. Il représente la vision du bloc soviétique d'une guerre nucléaire de sept jours entre l'OTAN et le Pacte de Varsovie.
Déclassification[modifier | modifier le code]
Ce scénario possible d'une Troisième Guerre mondiale a été publié par le gouvernement conservateur polonais après les élections de 2005, dans le but de "faire une croix sur le passé communiste du pays", et d'"éduquer le public polonais sur l'ancien régime".
Radosław Sikorski, le ministre de la Défense nationale polonais à l'époque où les documents ont été révélés a déclaré que les documents associés à l'ancien régime seraient déclassifiés et publiés par l'Institut de la mémoire nationale au cours de l'année à venir.
Les fichiers en cours de publication comprendraient des documents relatif à l'Opération Danube, l'invasion soviétique de la Tchécoslovaquie en 1968. Ils inclus aussi des documents sur un massacre de travailleurs polonais par l'armée à Szszecin dans les années 1970, et sur l'époque de la loi martial dans les années 1980.
Les tchèques et les hongrois déclassifièrent des documents connexe dans les années 1990, ajoutant à cela des révélations sur la guerre froide.
Contexte de l'exercice[modifier | modifier le code]
Le scénario de la guerre est le lancement d'une attaque nucléaire de première frappe par l'OTAN sur les villes polonaises du bassin de la Vistule, ainsi que sur des villes tchèques, dans le but d'empêcher les renforts soviétiques de se rendre en Allemagne de l'Est et de stopper une invasion du pays par l'OTAN. Le plan considère que deux millions de civils polonais sont morts dans l'attaque et que la force opérationnel polonaise est complètement détruite.
Une contre-attaque nucléaire est prévue par les soviétiques contre l'Allemagne de l'Ouest, la Belgique, les Pays-Bas et le Danemark.
Que l'OTAN initie le conflit était une option politique admise. C'est un scénario vu dans de nombreuses simulations militaires de l'OTAN et de l'URSS.
Réplique nucléaire[modifier | modifier le code]
Les cartes associées au plan publié montrent des frappes nucléaires dans de nombreux pays de l'OTAN, mais excluent la France et le Royaume-Uni. Il y a de nombreuses possibilités pour cette absence de frappe, la plus probable est qu'étant donné que la France et le Royaume-Uni sont des puissances nucléaires, elles pourraient répliquer.
Les forces françaises emploies une stratégie nucléaire connue sous le nom de "dissuasion du faible au fort" ; qui prévois en cas d'attaque nucléaire sur la France de frapper les villes russes en représailles.
Le journal The Guardian, spécule toutefois que "la France aurait pu éviter l'attaque, possiblement car elle n'était pas membre de la commandement intégrée de l'OTAN. Le Royaume-Uni qui a toujours été au cœur de l'OTAN, aurait également été épargnée, suggérant que Moscou voulait s'arrêter sur le Rhin pour éviter d'étirer ses forces."
Il y a de nombreuses cibles de grandes valeurs au Royaume-Uni (RAF Fylingdales, RAF Mildenhall et RAF Lakenheath) qui peuvent être frappées de manière conventionnel dans ce plan, bien qu'une frappe nucléaire soit plus efficace (et, comme le montre le plan, une option préférable pour dirigeants soviétiques comme en témoigne les frappes en Europe de l'Ouest). Le plan indique aussi que les chasseurs-bombardier de l'USAF, principalement le F-111 avec sa longue portée, pourrait être utilisé pour des frappes nucléaires et, qu'ils pourraient partir de ses bases britanniques.
Les soviétiques prévoyait d'utiliser environ 7,5 mégatonnes d'armes nucléaires durant tout le conflit.
Cibles connues[modifier | modifier le code]
Vienne devait être touché par deux bombes de 500 kilotonnes, tandis que Vicence, Vérone, Padoue et de nombreuses bases en Italie devait être touché par une bombe de 500 kilotonnes chacune. La Hongrie devait capturer Vienne et une partie du nord de l'Italie après les frappes.
Stuttgart, Munich et Nuremberg en Allemagne de l'Ouest devait être détruire par des frappes nucléaires et capturées par les tchécoslovaques et les hongrois.
Au Danemark les cibles incluaient Roskilde et Esbjerg. Roskilde qui n'avait aucune importance militaire, devait être ciblée pour son importance culturel et historique pour casser le moral de la population danoise et de l'armée, alors qu'Esbjerg devait être ciblé pour son important port permettant de déployer d'importants renforts de l'OTAN.
Plans additionnels[modifier | modifier le code]
Les soviétiques prévoyaient d'atteindre Lyon le neuvième jour et de s'y appuyer pour atteindre les Pyrénées. Les tchécoslovaques pensaient que c'était trop optimiste à l'époque et, aujourd'hui les planificateurs de l'Ouest pense que ce but aurait été très difficile à atteindre si ce n'est impossible. Il y avait également un plan pour une opération dans l'Atlantique Nord contre des navires de l'OTAN.
Références[modifier | modifier le code]
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Seven Days to the River Rhine » (voir la liste des auteurs).
- General
- "World War Three seen through Soviet eyes", David Rennie, Daily Telegraph, November 26, 2005. Retrieved May 19, 2006
- "Poland Opens Secret Warsaw Pact Files ", Radio Free Europe, 2005, Retrieved March 16, 2009
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