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La santé de la population est un domaine qui inquiète tous les pays que ce soit pour éviter les maladies, vacciner la population ou garder une espérance de vie assez importante et constante. La géographie de la santé en Europe correspond donc à la localisation des principales maladies mais aussi des soins apportés et des systèmes mis en place pour gérer cette santé. En effet cette dernière a plusieurs effets sur la population, c'est pourquoi un pays doit bien la maintenir: elle a un effet sur l'éducation car les enfants en bonne santé sont plus présents à l'école et se socialisent mieux.


Deux principaux indicateurs de la santé dans les pays[modifier | modifier le code]

L'espérance de vie[modifier | modifier le code]

L'espérance de vie c'est le nombre d'années que peut espérer vivre un homme en bonne santé. Elle varie en fonction des pays , des hommes et des femmes mais également en fonction du nombre de médecins par habitant. Cependant, ce dernier critère n'est pas le facetur le plus important de l'espérance de vie car en effet l'accès aux soins, les cindtions de travail et enfin le mode de vie des individus sont les plus importants facteurs pour qu'un homme vive plus longtemps et en bonne santé. Par exemple les Françaises peuvent espérer vivre jusqu'à environ 85 ans soit 7 ans de plus que les Français, alors que les Danoises ont une espérance de vie de 80 ans soit 4 ans de plus que les Danois. Le pays ayant la plus faible espérance de vie est la Hongrie avec 70 ans pour les Hongrois et 78 pour les Hongroises du fait du manque d'infrastructures médicales du pays, entre autres. Le nombre de médecins pour 1000 habitants est également important car il en faut assez pour soigner les personnes malades rapidement. En Grèce, on compte environ 450 médecins pour 1000 habitants ce qui lui permet d'avoir une espérance de vie d'environ 80 ans. Cepedant le Luxembourg est passé de 240 à 330 médecins pour 1000 habitants de 1998 à 2007. Enfin en Estonie, le nombre de médecins était de 390 en 1998, soit 10 de moins qu'en 2006. L'espérance de vie dans un pays dépend donc du niveau de développement de celui-ci et de sa richesse, lui permettant de rémunerer les médecins, principalement. L'Europe a donc une espérance de vie moyenne par rapport aux autres pays comme l'Afrique...

La mortalité infantile[modifier | modifier le code]

Mais l'espérance de vie n'est pas le seul indicateur de la santé dans un pays. En effet, la mortalité infantile est également un bon facetur de développement donc de santé des individus d'un pays. Elle dépend des efforts financiers du pays, de la condition des femmes qui nourissent leurs enfants dès la naissance, de la qualité de l'eau, de la protection mise en place contre les bactéries et enfin, du niveau de développement des pays, car l'Europe de l'Ouest, du fait de son ancienne appartenance au régime socialiste, est plus développée que le Maghreb, par exemple. En France, la mortalité infantile est en baisse depuis 1960, où elle dépassait les 20 décédés sur 1000 nouveaux-nés vivants. Aujourd'hui, elle reste en dessous de 10. La Lituanie connaît elle aussi une baisse de sa mortalité infantile depuis 1960. En effet en 1960, le nombre d'enfants décédés sur 1000 était de 50 environ soit 30 de plus qu'en 2005, ce qui est important. En général, tout les pays de l'Europe ont une baisse de leur mortalité infantile depuis 1960.

Quelques moyens pour conserver un bon état de santé dans chaque pays[modifier | modifier le code]

La vaccination des enfants[modifier | modifier le code]

La vaccination des enfants est importante car cela leur évite d'attraper des maladies soit présentes dans la nature soit venant de leur entourage. La vaaccination dépend elle aussi de la richesse du pays et du personnel médical, chargé de mettre à jour les vaccins. Il existe des maladies graves comme la diphtérie ou le tétanos. Par exemple, en Belgique, le nombre de médecin pour mille habitants est de 400, ce qui lui permet de vacciner sa population à 98,5% pour ces deux maladies. Au contraire, l'Irlande avait 91% de vaccination pour 200 médecins pour mille habitants en 2006.

Les dépenses de santé et de protection sociale[modifier | modifier le code]

Les dépenses de protection sociale réunissent tout ce qui concerne le domaine de la medecine et du paramédical. C'est pour cela que les pays riches ont des populations agées, de meilleures conditions de vie et de prévention contre les maladies et plus de financements pour les progrès médicaux. Cependant, certains pays ayant vécus des guerres qui les ont touchés, ont une part moins importante à consacrer au domaine de la santé. Contrairement à ces pays, une liste de pays est touchée par d'autres problèmes liés de peu à la santé comme l'obésité ou l'hypercholestérolémie comme l'Angleterre, la Norvège...selon l'Organisation Mondiale de la Santé. La part des dépenses de santé des pays se retrouve dans les dépenses nationales. C'est ainsi qu'en Europe occidentale, France, Espagne..., la part des dépenses de santé dans les dépenses nationales est environ trois fois plus élevée qu'au Sud ou à l'Est de la Méditerranée. L'Europe centrale et orientale se situe à la moyenne, c'est-à-dire qu'elle consacre une part suffisante de son PIB dans les dépenses de santé, assez pour garder une population constante et en bonne santé. Au contraire de certains pays qui essayent de dépenser plus d'argent pour la santé de chacun, d'autres pays assurent un meilleur accès aux soins à sa population car son économie se développe dans tous ses domaines: La part de la santé dans le PIB n'augmente donc pas(Pologne, Hongrie...). Certains pays de l'Europe dépensent une part importante de leur PIB pour la protection sociale. C'est ainsi que la France, l'Allemagne, l'Autriche, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Grèce ont dépensé entre 23 et 33% de leur PIB pour la protection sociale en 2004. En revanche, d'autres pays comme l'Italie, le Portugal, le Royaume Unis et la Finlande ont dépensé entre 22 et 28% de leur Pib pour la protection sociale en 2004. Enfin, l'Irlande, l'Espagne, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Pologne, La République tchèque, la Slovaquie, la Hongrie, Chypre et Malte ont dépensé entre 13 et 22% de leur PIB la même année. On retrouve également les mêmes groupes de pays en ce qui concerne les dépenses de santé dans leur PIB en 2003.

Différentes manières de gérer le système de santé[modifier | modifier le code]

Ces protections sociales sont apparues au 19e siècle du fait du développement des risques sociaux(au travail par exemple).En moyenne dans les pays européens, les dépenses de protection sociale représentent environ 27.7% du PIB. De plus, tous les pays doivent adopter un système de protection sociale à cause des modifications de l'environnement social et économiques des années 2000( plus d'inégalités, vieillissement plus tardif de la population, augmentation des dépenses multiples...).Enfin, ces systèmes de protection sociale comportent des risques pour les pays comme le chômage...

Le système de Bismarck[modifier | modifier le code]

Le système Bismarckien est une forme de protection sociale mise en place tout d'abord en Allemagne par le chancelier allemand Bismarck. Il oblige les individus à prendre une assurance maladie (Assurance Maladie Obligatoire) et est présent dans la majorité des pays de l'Europe: France, Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne, Slovaquie, Slovénie, Croatie, Roumanie...La protection sociale de base du système Bismarckien est accordée à tout le monde et est financé par les impôts majoritairement.

Celui de Beveridge[modifier | modifier le code]

La deuxième forme de protection sociale est le système de sécurité sociale mis en œuvre en Grande Bretagne, par l'économiste Beveridge en 1945. Ce système est surtout financé par les impôts et est présent principalement dans l'Europe du Nord, l'Irlande et le Royaume-Uni. Contrairement au modèle de Bismarck, la protection sociale du système Beveridgien n'est accessibles qu'aux personnes ayant un emploi. Mais ce système a connu plusieurs réformes: la première étant la séparation entre acheteur et fournisseur. La deuxième à les mêmes caractéristiques que la première mais la population a plus de libertés dans le choix de son fournisseur. La troisième permet de conclure des contrats avec des libéraux publiques ou privés.

La sécurité sociale[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Systèmes de santé en Europe

Médecins pour 1000 habitants

Taux de vaccination des enfants en 2006

"Santé: des écarts importants qui se réduisent"p.20 à 21 dans Atlas d'une nouvelle Europe: L'UE et ses voisins: vers une région mondiale ?de Pierre Beckouche et Yann Richard.

"L'Europe de la santé"p.202 à 206 dans Les notices- L'Union Européennede Louis Dubouis, Isabelle Crucifix et Mathieu Rigo.